L’Arche d’Alliance

Il y eut trois Arches d’Alliance.

– Une première Arche en forme de sarcophage, lors de l’exode d’Égypte jusqu’au mont Sinaï ;
– Puis l’Arche classique, la véritable, jusqu’à sa disparition lors de l’exile à Babylone ;
– Et enfin fut construite la dernière Arche, en forme d’Arche de Noé, qui fut cachée ou détruite lors de la destruction du Second temple par les Romaines.

Chapitres complémentaires : Le Saint Calice (Saint Graal)

L’Arche d’Alliance à l’époque de Jésus.

Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824)

Sur la question qui lui fut faite pour savoir si l’Arche d’Alliance, dont elle parlait si souvent, existait encore dans le Temple au temps de Jésus, Anne Catherine répondit : « Non, l’ancienne Arche d’Alliance n’y était plus, mais on en avait fait une imitation. Elle était construite sur le modèle de l’Arche de Noé (…) L’objet sacré y était encore, car les prêtres l’avaient retiré de l’ancienne arche avant qu’elle se fût perdue. Les tables de la loi ne s’étaient pas perdues. Mais dans le dernier temple il ne restait que peu de chose de l’objet sacré.

La disparition de l’Arche.

(Wikipédia) Après la prise de Jérusalem par le roi de l’Empire néo-babylonien Nabuchodonosor II en 586 avant J.-C., l’Arche disparaît dans les récits bibliques et elle n’est pas dans la liste des objets pris dans le temple de Salomon.
L’Arche d’Alliance n’est pas non plus dans la liste des objets ramenés de Babylone après l’exil. De fait, nul ne sait ce qu’il est advenu de l’Arche d’Alliance après la chute du temple de Salomon.
Dans le second livre des Maccabées, on trouve rapportée comme une légende que Jérémie aurait assisté ou participé au camouflage de l’Arche lors de la destruction de Jérusalem au VIe siècle avant l’ère chrétienne. Jérémie emporte l’Arche d’Alliance dans la montagne où Moise était monté avant de mourir (le mont Nébo).
On sait, par le témoignage du général romain Pompée, qu’il n’y avait plus d’Arche dans le Second temple. Il trouva le Saint des saints totalement vide.

L’Arche d’Alliance avait contenu des ossements d’Adam.

Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824)

(…) Il parla à cette occasion de l’objet sacré de l’Arche d’Alliance qui était devenu maintenant le Très Saint Sacrement. Il parla des ossements et des reliques des patriarches qu’il fallait vénérer afin d’obtenir leur intercession. Il dit alors quelque chose d’Abraham et des ossements d’Adam que ce patriarche avait en sa possession et qu’il mettait sur l’autel lorsqu’il sacrifiait. Il y eut encore un point relatif au sacrifice de Melchisédech que Je ils à cette occasion. (…)

Jésus dit encore aux disciples que l’Arche d’Alliance avait contenu des ossements d’Adam qui avaient été donnés à Joseph par Jacob avec la robe de plusieurs couleurs : je vis que Jacob les donna à Joseph sans que celui-ci sût ce que c’était. Il les lui donna dans l’excès de sa tendresse comme une protection et un trésor, parce qu’il savait bien que les frères de Joseph ne l’aimaient pas. Joseph portait ces ossements sur sa poitrine dans une espèce de sachet fait de deux morceaux de cuir et de forme carrée, sauf qu’il était arrondi par en haut.

Lorsque ses frères le vendirent, ils lui enlevèrent sa robe de plusieurs couleurs et son vêtement de dessous ; mais il avait encore une bande d’étoffe autour du corps et sur la poitrine une espèce de scapulaire au-dessous duquel était suspendu ce sachet. Jacob, à son arrivée en Égypte, demanda à Joseph où était ce trésor et il lui révéla que c’étaient des ossements d’Adam. A cette occasion je vis de nouveau les ossements d’Adam qui sont sous la montagne du Calvaire : ils sont blancs comme la neige et pourtant très durs. Les ossements de Joseph lui-même étaient aussi conservés dans l’arche.

Jésus parla encore du mystère de l’Arche d’Alliance ce mystère, dit-il, était maintenant son corps et son sang qu’il leur avait donnés pour toujours dans le sacrement. Il Parla aussi de sa Passion, et raconta à propos de David quelque chose de merveilleux qu’ils ignoraient et qu’il leur expliqua.

Jésus leur ordonna aussi d’aller dans le pays de Sichar et d’y rendre témoignage de sa résurrection. Après cela le Seigneur disparut et je vis les assistants tout ivres de joie se mêler confusément. Ils ouvrirent la porte et je les vis aller et venir ; toutefois ils se rassemblèrent de nouveau pour prier sous la lampe et chanter des cantiques d’actions de grâces et de réjouissances.

Non, l’ancienne arche d’alliance n’y était plus, mais on en avait fait une imitation.

Sur la question qui lui fut faite pour savoir si l’Arche d’Alliance, dont elle parlait si souvent, existait encore dans le temple au temps de Jésus, Anne Catherine répondit :  » Non, l’ancienne Arche d’Alliance n’y était plus, mais on en avait fait une imitation. Elle était construite sur le modèle de l’Arche de Noé ; il y avait une ouverture sur le côté et encore une autre dans la partie supérieure. L’objet sacré y était encore, car les prêtres l’avaient retiré de l’ancienne arche avant qu’elle se fût perdue. Les tables de la loi ne s’étaient pas perdues. Mais dans le dernier temple il ne restait que peu de chose de l’objet sacré, car plus on priait devant, plus il s’amoindrissait « . Précédemment Anne Catherine avait dit une fois : « Joachim a reçu l’objet sacré tout entier et il y eut dans la personne de Marie une nouvelle Arche d’Alliance ».

Elle dit encore que les anges qui étaient placés au-dessus de l’Arche d’Alliance ne reposaient pas sur l’arche elle-même, autrement on n’aurait pas pu la porter : ils reposaient sur un ornement qui la surmontait, je visage tourné à l’extérieur ; leurs ailes se touchaient presque. On les retirait de là lorsqu’il y avait un voyage à faire.

L’Ancienne Arche d’Alliance cachée par Jérémie ne fut jamais retrouvée.

Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824)

C’est seulement au Mont Sinaï que l’on exécuta l’Arche de bois, plaquée intérieurement et extérieurement d’or fin on y plaça le sarcophage d’or qui renfermait le dépôt sacré. Ce sarcophage n’arrivait qu’à mi-hauteur de cette nouvelle Arche, et n’était pas aussi long qu’elle, car il restait encore de la place aux deux extrémités, pour deux coffrets plus petits dans lesquels on réunit les reliques de Jacob et de la famille de Joseph par la suite, on y mit également le bâton d’Aaron.

Lorsque l’Arche d’Alliance fut installée dans le Temple de Sion, on en modifia l’intérieur en retirant le sarcophage d’or et en le remplaçant par une figure semblable mais plus petite, taillée dans une masse blanche.

Déjà  au cours de mon enfance, j’ai vu souvent l’Arche d’Alliance et tout ce qu’elle renfermait, tout ce qui l’entourait, et aussi tout ce que l’on y déposait au fur et à mesure les Israélites y plaçaient tous les objets sacrés qu’ils recevaient mais elle ne devait pas être bien lourde, car on la portait facilement.

Description de l’Arche

L’Arche était plus longue que large, et de même plus haute que large à sa base, une baguette en saillie faisait socle sa partie supérieure était entourée d’une bande d’or, large d’une demi-aune, artistement ouvrée de diverses couleurs, fleurs, volutes, figures, soleils et étoiles.

Tout était magnifiquement travaillé, sans toutefois faire beaucoup saillie, et ne dépassait que de peu, avec ses pointes et ses feuillages, le bord supérieur de l’Arche. Au-dessous de ce sertissage, il y avait aux angles des deux parois latérales des anneaux dans lesquels on passait les barres qui servaient à porter l’Arche. Tout le reste de l’Arche était décoré d’une très belle marqueterie de bois d’acacia de teintes diverses, enchâssée dans l’or et représentant toutes sortes de figures.

Il y avait, au milieu de l’Arche, une petite porte que l’on ne remarquait guère afin que le Grand-Prêtre, lorsqu’il se trouvait seul dans le Saint des Saints eu pût prendre le dépôt sacré, le sortir de l’Arche pour la bénédiction et la prophétie, et l’y replacer ensuite. Cette porte s’ouvrait en deux panneaux à droite et à gauche, vers l’intérieur de l’Arche, et était assez grande pour permettre au Grand-prêtre d’accéder facilement au dépôt sacré. à l’endroit où les barres de portement passaient devant la porte, elles étaient légèrement incurvées. Dès que la double porte était ouverte, le coffret qui renfermait le dépôt sacré, enveloppé de linges fins, s’ouvrait également, comme un livre.

Au-dessus du couvercle de l’Arche se dressait le trône de grâces : c’était un plateau creux, également plaqué d’or, recelant des ossements sacrés. Ce plateau était aussi grand que le couvercle, mais peu épais sur ses deux longueurs, il était fixé au couvercle par quatre vis de bois de sittim qui pénétraient dans l’arche, de façon telle que l’on pouvait voir un vide entre couvercle et plateau. Les vis étaient ornées de têtes en forme de fruits les quatre qui se trouvaient à l’extérieur se fichaient dans les quatre angles de l’Arche, et les quatre autres étaient plantées dans l’intérieur de l’Arche.

A chaque extrémité du trône de grâces se dressait un Chérubin d’or de la taille d’un enfant, fixe sur un socle. Au milieu du trône de grâces était cependant pratiquée une ouverture ronde, par laquelle un tuyau, traversant le couvercle, aboutissait à l’intérieur de l’Arche on pouvait voir ce tuyau entre le trône de grâces

Cette ouverture était entourée d’un treillis d’or semblable à une couronne qui, à son sommet, encerclait une hampe cette hampe s’élevait du dépôt sacré, à l’intérieur de l’Arche, à travers le tuyau, et, fixée à la couronne d’or par des fermoirs, s’épanouissait en sept pointes comparables aux pétales d’une fleur. à cette hampe se joignaient la main droite de l’un des Chérubins et la gauche de l’autre et en arrière se touchaient l’aile droite de l’un des Chérubins, et la gauche de l’autre, toutes deux déployées 12. Les deux autres ailes, peu déployées, recouvraient les épaules sans se toucher, laissant voir, de l’avant de l’Arche, la couronne au milieu du trône de grâces.

Sous cette aile à moitié repliée, chaque Chérubin tendait le bras, la main levée en signe d’avertissement Les Chérubins n’étaient prosternés qu’avec un genou posé sur le socle, l’autre jambe étant tenue levée Leurs visages, tournés vers l’extérieur, donnaient une impression de mouvement, comme s’ils portaient une crainte révérencielle à l’éclat de la couronne. Ils n’avaient de vêtement qu’au milieu du corps. Lors des longs trajets, ils étaient descellés de l’Arche et transportés à part.

J’ai vu qu’en haut, sur les pointes s’épanouissant comme des pétales de fleurs, il y avait des lumières ou des flammes qui brulaient, allumées par les prêtres ils utilisaient à cet effet une matière brune, je pense que c’était une résine sacrée. Ils la recueillaient dans des buissons.
Mais j’ai vu également très souvent que de grands rayons de lumière jaillissaient de la couronne, convergeant vers la hampe, et que de semblables courants descendaient du ciel sur la couronne, tandis que de tous côtés crépitaient des étincelles lumineuses formant des fils très fins et indiquant par là  la direction à prendre.

A la partie inférieure de la hampe, dans l’Arche même, il y avait des crochets auxquels étaient fixes le coffret d’or renfermant le dépôt sacré, et, au-dessus, les Tables de la Loi en avant du coffret, un petit récipient d’or cannelé plein de manne était suspendu, sans toucher les parois de l’Arche.
Lorsque je voyais de côté l’intérieur de l’Arche, je ne pouvais apercevoir l’autel, je veux dire le dépôt sacré, avant ce récipient. En effet, j’ai toujours reconnu en l’Arche d’Alliance la préfiguration d’une église, le dépôt sacré représentant l’autel avec le très Saint-Sacrement, alors que le récipient de manne symbolisait la lampe du tabernacle.

Et lorsque, enfant, j’allais à l’église, je m’expliquais toujours tel et tel détail en référence à l’Arche d’Alliance le dépôt sacré qu’elle contenait m’était comparable à ce que le très Saint-Sacrement est pour nous, seulement il ne m’apparaissait pas aussi riche de grâces, mais plutôt sévère, aussi il produisait sur moi une impression plus obscure et plus terrifiante, quoique très sainte et mystérieuse.
Il me semblait toujours que l’Arche recelait tout ce qui est saint, et que notre Salut se trouvait en elle comme enveloppé dans des langes et comme en devenir et ce qui était le plus mystérieux dans l’Arche d’Alliance, c’est le dépôt sacré. Il me paraissait être le fondement du très Saint-Sacrement de l’autel, celui-ci en étant l’accomplissement Je ne peux l’exprimer (…)

Où l’Arche d’Alliance avait donc bien pu s’égarer ?

Lorsque je vis le Seigneur enseigner à Sichar, les gens lui demandaient où le mystère de l’Arche d’Alliance avait donc bien pu s’égarer. Il leur répondit que les hommes avaient reçu beaucoup de choses à ce sujet et qu’ils étaient seuls responsables de cette perte. Par ce seul fait déjà  que ce mystère avait été perdu, on pouvait comprendre et reconnaître que le Messie était né !

J’ai vu ce mystère, ce dépôt sacré sous une forme particulière, dans une sorte de voile, comme un contenu, un être, une force. Il était pain et vin, chair et sang, c’était le germe de la bénédiction avant la faute originelle c’était la présence qui fut préservée dans la religion et qui rendit possible aux hommes la constitution, par leur piété, d’une lignée se purifiant toujours plus et s’épanouissant finalement en Marie, afin qu’elle conçut du Saint-Esprit le Messie si longtemps espéré.

Noé, qui planta la vigne, fut chargé de la préparation, qui renfermait déjà  la réconciliation et la protection de Dieu. C’est Abraham qui reçut cette présence sacramentelle sous forme d’un objet, d’une réalité concrète que je lui ai vu transmettre au cours de la bénédiction. Cela resta un mystérieux bien de famille, qui explique la grande prééminence du droit d’aînesse.

Avant l’Exode d’Égypte, Moise reçut de nouveau ce dépôt sacré qui. ayant été autrefois un secret de famille, devint alors le mystère du Peuple entier. Il prit place dans l’Arche d’Alliance, comme le très Saint-Sacrement dans le tabernacle et dans l’ostensoir.

Lorsque les enfants d’Israël, adorant le veau d’or, sombrèrent dans un terrible égarement, Moise douta de la puissance du dépôt sacré et en fut puni en n’ayant pas le droit de pénétrer dans la Terre Promise.

Lorsque l’Arche d’Alliance tomba entre les mains de l’ennemi, le dépôt sacré en avait été, comme à chaque alerte, retiré par le Grand-prêtre, car c’était le lien de l’unité d’Israël et pourtant, la sainteté de l’Arche elle-même était si grande que les ennemis durent la restituer, forcés par des châtiments divins .

Mais peu de personnes connaissaient le mystère du dépôt sacré et de sa transmission. Et souvent, il arrivait qu’un homme, par ses vices, ternit le rayonnement qu’il avait reçu de ce mystère en vue de constituer la lignée sainte du Messie cela retardait pour l’humanité entière l’échéance de la venue du Sauveur, ou plutôt de la pure créature qui devait le concevoir de Dieu. Mais les hommes pouvaient de nouveau se purifier par la pénitence.

Le dépôt sacré jetait une faible lueur rougeâtre à travers son enveloppe.

Quant à l’essence du sacrement lui-mème, je ne sais pas de façon certaine s’il y avait simplement un projet divin actualisé surnaturellement par le ministère du prêtre opérant une sorte de consécration, ou si tout était établi directement et sans intermédiaire par Dieu je pencherais plutôt pour la première explication car je sais assurément que des prêtres qui ont souvent négligé ce sacrement, faisant ainsi obstacle au Plan du Salut, en ont été punis de mort, très rigoureusement.

Lorsque ce mystère opérait, lorsque la prière était exaucée, le dépôt sacré devenait plus grand et jetait une faible lueur rougeâtre à travers son enveloppe. La bénédiction augmentait ou diminuait selon les époques, en fonction de la prière et de la pureté des hommes : elle semblait croître suivant la prière, le sacrifice et la pénitence.

Je n’ai vu ce sacrement utilisé par Moïse devant le Peuple qu’à deux occasions : lors du Passage de la Mer Rouge et au moment de l’adoration du veau d’or.
Moïse, l’ayant sorti de son coffret doré, recouvert comme le très Saint-Sacrement le Vendredi-Saint, le portait ainsi voilé devant sa poitrine, pour bénir ou pour retrancher de la communauté, comme s’il agissait à distance. C’est ainsi que Moise regroupa beaucoup d’enfants d’Israël autour de lui, les sauvant de l’idolâtrie et de la mort.

Souvent aussi, j’ai vu le Grand-Prêtre, lorsqu’il se trouvait seul dans le Saint des Saints, qui utilisait le dépôt sacré, le tournant d’un côté ou de l’autre pour produire une force, une protection, un arrêt, ou une bénédiction. un bienfait, l’exaucement d’un vœu un châtiment. Il ne tenait jamais ce précieux dépôt dans ses mains nues. Il en touchait également de l’eau, pour des usages sacrés, et faisait boire de cette eau comme bénédiction. La prophétesse Debora, Anne, mère de Samuel, à Silo, et Emerentia, mère de Sainte Anne, burent de cette eau. C’est par ce breuvage qu’Emerentia fut préparée à concevoir sainte Anne. Sainte Anne elle-même ne but point de cette eau, car la bénédiction était en elle.

Joachim reçut d’un ange le dépôt mystérieux retiré de l’Arche d’Alliance. Et c’est alors que Marie fut conçue sous la Porte Dorée du Temple et devint elle-même, par sa naissance, l’Arche du mystère. Et le dessein de Dieu fut accompli, l’arche de bois dans le Temple se trouvait dés lors vidée de son précieux dépôt.

Lorsque Joachim et Anne se rencontrèrent sous la Porte Dorée, ils furent entourés d’une nuée lumineuse, et la sainte Vierge fut conçue sans le péché originel. Il y eut autour d’eux une musique merveilleuse, comme une voix divine. Le mystère de l’Immaculée Conception de Marie est incompréhensible aux hommes, c’est pour cela qu’il leur reste caché.
La lignée qui devait donner naissance à Jésus avait reçu le germe de la bénédiction en vue de l’Incarnation de Dieu mais Jésus-Christ lui-mème instaura le Sacrement de la Nouvelle Alliance, comme le fruit de ce germe, comme l’accomplissement de cette bénédiction, pour unir de nouveau les hommes à Dieu.

Jérémie fit cacher l’Arche d’Alliance.

Lorsque Jérémie fit cacher l’Arche d’Alliance avec d’autres objets sacrés sur le mont Sinaï (ou plus probablement sur le mont Nébo), lors de la déportation de Babylone, le dépôt sacré ne s’y trouvait plus, il n’en restait que les linges ayant servi à l’envelopper, qui furent mis à l’abri avec l’Arche.
Jérémie connaissait le contenu de l’Arche et son caractère sacré, et il voulut en parler ouvertement au Peuple comme il lui relatait les horreurs de l’Exil. Mais Malachie le détourna de ce projet et c’est lui qui recueillit le dépôt sacré, confié plus tard grâce à lui aux Esséniens, un prêtre le fit par la suite replacer dans l’Arche.

Malachie était, comme Melchisédech, un ange, un envoyé de Dieu ; je ne l’ai pas vu comme un homme ordinaire Il apparaissait sous figure d’homme, comme Melchisédech, sans autres différences que celles qui caractérisent des époques distinctes.

Peu après la captivité de Daniel à Babylone, je l’ai vu, semblable à un jeune garçon d’environ 17 ans, vêtu d’un habit rougeâtre et tenant un bâton à la main il semblait perdu et alla finalement chez un couple très pieux à Sapha, dans la tribu de Zabulon Ils le prirent pour un enfant perdu d’Israélites exilés et le gardèrent avec eux Il était très aimable, surhumainement patient et doux, si bien que tous l’aimaient et qu’il pouvait les enseigner et agir auprès d’eux sans rencontrer de contradiction.
Il entretenait de fréquentes relations avec Jérémie qu’il avait aidé de ses conseils lors de grands dangers.
Car c’est par lui également que Jérémie fut libéré de sa prison à Jérusalem.

La tribu que Moïse avait établie pour garder l’Arche d’Alliance subsista jusqu’à l’époque d’Hérode.

L’Ancienne Arche d’Alliance cachée par Jérémie sur le Sinaï (le mont Nébo selon la tradition) ne fut jamais retrouvée. Celle que l’on fit par la suite n’était plus aussi belle, et ne renfermait pas tout ce que la précédente avait contenu. Le bâton d’Aaron fut recueilli par les Esséniens de l’Horeb, qui gardaient également une partie du dépôt sacré. La tribu que Moïse avait établie pour garder l’Arche d’Alliance et veiller sur elle subsista jusqu’à l’époque d’Hérode.

Chapitres complémentaires :
Le Saint Calice (Saint Graal)
Le Temple de Jérusalem
Le Déluge et l’Arche de Noé