Texte recomposé d’après des extraits du site web Wikipédia.
(…) Cette partie de la vie de Jeanne d’Arc constitue communément son épopée : ces événements qui fourmillent d’anecdotes où les contemporains voient régulièrement des petits miracles, le tout conforté par leurs références explicites dans les procès, ont grandement contribué à forger la légende et l’histoire officielle de Jeanne d’Arc. La découverte miraculeuse de l’épée dite de « Charles Martel » sous l’autel de Sainte-Catherine-de-Fierbois, en est un exemple.
La légende veut que Charles Martel, en 732, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure.
Pour remercier Dieu de cette victoire décisive sur les Maures, Charles-Martel fit construire en ce lieu sauvage appelé Fierbois (ferus bocus) une petite chapelle, dédiée à sainte Catherine d’Alexandrie, patronne des soldats. En ex-voto, il y déposa, derrière l’autel, son épée.
Jeanne d’Arc, (petit résumé) née le 6 janvier 1412 à Domrémy, poussée par ses voix, (saintes Catherine, sainte Marguerite et l’archange saint Michel) se fait conduire par Robert de Baudricourt auprès du dauphin (futur Charles VII).
Elle part de Vaucouleur le 23 février escortée de 6 hommes, et arrive le 4 mars 1429 à Sainte-Catherine-de-Fierbois, Jeanne portant alors des habits masculins. Elle est hébergée dans l’aumônerie construite par Boucicaut et fait rédiger une lettre au dauphin qu’elle fait porter par deux hommes de son escorte et alla prier devant la statue de sainte Catherine qui trônait dans la chapelle dédiée à son nom. Le lendemain elle assiste à trois messes dans cette même chapelle. Ayant reçu réponse à son courrier, elle se met en route pour Chinon le 6 mars.
Une fois reconnue auprès du futur Roi comme l’envoyée du Seigneur, elle se rend à Tours pour y récupérer l’armure confectionnée pour elle, et reconnaissable à cinq croix gravées sur la lame (l’épée de Charles Martel). Et quand on lui propose une épée, elle la refuse prétextant que « ses voix » lui avaient révélé l’existence d’une autre, enterrée derrière l’autel de la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois
Voici ce que l’on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :
« …Tandis que j’étais à Tours, j’envoyai chercher une épée qui se trouvait dans l’église Sainte-Catherine-de-Fierbois derrière l’autel.
– Comment saviez-vous que cette épée fût là ?
– Cette épée était en terre, toute rouillée et la garde était ornée de cinq croix. Je sus qu’elle se trouvait là par mes voix, et l’homme qui l’alla chercher ne l’avait jamais vue. J’écrivis aux ecclésiastiques dudit lieu qu’ils voulussent bien m’envoyer cette épée, et ils me l’envoyèrent. Elle n’était pas trop enfoncée en terre, derrière l’autel comme il me semble. Aussitôt après que l’épée eut été trouvée, les ecclésiastiques dudit lieu la frottèrent, et aussitôt la rouille tomba sans difficulté.
Ce fut l’armurier de Tours qui l’alla chercher. Les prêtres de Fierbois me firent don d’un fourreau, et les habitants de Tours d’un autre. On fit donc faire deux fourreaux, l’un de velours vermeil, et l’autre de drap d’or. Et moi j’en fis faire un troisième de cuir solide… »
Vers la fin de sa mission, Jeanne d’Arc la brisa en tapant du plat de l’épée sur une prostituée qui traînait dans ses troupes à Saint Denis.
Ou se trouve l’épée de Jeanne d’Arc ?
Jeanne d’Arc est passée deux fois à Lagny-sur-Marne : en septembre 1429 et au printemps 1430. Lors de ce second passage, Jeanne accomplit un miracle, sur lequel s’appuieront les autorités catholiques pour sa canonisation : elle ressuscite un enfant mort depuis 3 jours, pour lui permettre de recevoir le sacrement du baptême.
À son départ, Jeanne laisse 6 épées. dont celle qui a appartenu à Charles Martel. Cette « épée sainte » fut cachée par un prêtre de l’abbaye. Elle se trouverait toujours à Lagny, soit dans un souterrain situé sous l’église, soit murée dans un pilier de la chapelle…
Lors de son procès à Rouen, on lui demanda où se trouvait son épée, elle répondit : « Passez outre ».
Message céleste
À leur chef, je donnerai mon épée car telle est ma dernière mission pour la France et pour le roi de France.
Ce message, donnée à Agnès-Marie, a été publié dans la revue « Le sourire de Marie » à l’été 2007 :
Jésus : Chère fille,
Merci de venir à mon écoute, cet après-midi. ma belle et douce Jeanne de France veut te parler. Écoute attentivement sa voix et écris pour mon Peuple :
Sois sans crainte, je suis comme toi, tu sais : une servante du Seigneur, je n’ai pas de piédestal qui justifierait une crainte trop respectueuse, accueille mes paroles comme celles d’une amie en Christ que je suis. Écoute, sois attentive. Voici :
Les jours les plus sombres sont devant vous, ceux que j’ai connu ne sont rien en comparaison. Le souffle de haine de Satan attise les noirceurs d’âmes les plus cruelles au cœur des hommes qui refusent d’être enfants de Dieu. Il faut un catalyseur à la résistance. Un chef qui mène les troupes qui, pour l’instant, sont toutes dispersées.
Toutes les bonnes volontés de France doivent se rassembler derrière celui qui prendra la tête de la bataille pour sauver ce qui reste de la France. Comprends-tu ?
Il faut un général. Aujourd’hui, tout ceci s’entend spirituellement, bien sûr, mais le rôle et la fonction sont les mêmes : résister aux assauts furieux ennemis et mener à la victoire le parti des enfants de Dieu. Les seules forces humaines n’y parviendront pas, il y faut la grâce de Dieu, la force du destin, la volonté de la vocation endossée avec sérénité et confiance.
Je suis Jeanne de France et je suis celle qui annonce que doit se lever maintenant le germe de la résistance à l’envahisseur. Ces paroles ne seront pas stériles. La faiblesse des gouvernants excite encore plus ces cœurs enfiévrés et les pousses à toujours plus d’arrogance.
A force de doute sur sa légitimité, Charles VII est apparu comme veule et sans caractère. Et Dieu m’a envoyé rallumer la flamme de la vocation. C’est encore ce que je viens faire rallumer la flamme de la vocation de celui que Dieu a choisi depuis toujours pour conduire son troupeau à travers les temps de confusion extrême.
Définition : veule = Qui manque de force, d’énergie (physique ou morale); qui n’a aucune volonté.
Moi, Jeanne, je dis : « Lève-toi et accomplis ta mission au service de Dieu ! Il faut lever des armées sur tout le territoire, leur donner le bagage doctrinal nécessaire et les envoyer en mission dans toutes les instances décisionnelles. D’autres que toi comprendront ce que je veux.
A leur chef, je donnerai mon épée car telle est ma dernière mission pour la France et pour le roi de France.