Les funérailles

Elles n’aiment pas la crémation, et ne veulent pas non plus que leurs restes soient donnés ou vendus à la science ou aux hôpitaux.

Révélation de Maria Simma (Autriche 1915-2004)

Les âmes vous ont-elles déjà parlé des funérailles ?

Certainement. Les Pauvres Âmes préfèrent rester chez elles pendant un certain temps plutôt que d’être emportées immédiatement dans une morgue glacée. Ces endroits ne leur apportent pas de prières. Elles ont besoin des prières qui sont dites lorsqu’elles sont encore à la maison, et le plus souvent on néglige de réciter ces prières si le corps est emmené trop rapidement.

Ensuite, les âmes regardent leurs funérailles, comme je l’ai mentionné hier. Elles peuvent dire qui prie pour elles et qui n’est là que pour les apparences. Elles entendent ce que l’on dit d’elles. Les larmes ne font rien pour elles. Les larmes servent notre propre processus de guérison mais non le leur. Les funérailles devraient rester simples et se dérouler dans l’amour et la sincérité.

Qu’est-ce qu’elles pourraient ne pas aimer dans les funérailles aujourd’hui ?

Elles n’aiment pas que l’on dise sur elles des mensonges, même si la vérité n’était pas toujours belle à entendre. Les panégyriques doivent être honnêtes si nous voulons les aider dans leur voyage. La famille devrait reconnaitre et confesser les péchés de cette âme et les apporter à Jésus dans la prière. Et les âmes n’aiment pas les funérailles pompeuses. Elles n’aiment pas la crémation, et ne veulent pas non plus que leurs restes soient donnés ou vendus à la science ou aux hôpitaux.

Répandre les cendres du haut des airs ou les jeter dans l’océan est un geste ridicule qui ne leur fait aucun bien. En réalité cela fait tort aux âmes parce que les vivants sont ainsi beaucoup plus enclins à les oublier plutôt qu’à leur rendre visite régulièrement en leur apportant des prières ou un petit geste d’amour.

L’Église ne permet la crémation que pour éviter de plus grands sacrilèges. Cette décision était plutôt politique que sainte et utile. Les âmes apprécient uniquement la piété et n’aiment pas qu’on les présente sous un faux jour.

Se souvenir d’elles devant Jésus est précisément cela : les rassembler de nouveau, intervenir en leur faveur et réparer devant Dieu ce qu’elles ont pu faire un peu moins que bien. Cela me fait penser à une âme qui était venue me voir durant la journée :

Je rentrais chez moi par le bois une après-midi et voilà qu’arrive une femme d’une vieillesse extrême. Ma première pensée a été : « Mon Dieu ! Comme elle à l’air vieille ! »
Elle s’est approchée de moi et semblait triste et un peu perdue. Je l’ai saluée et lui ai demandé pourquoi elle était là toute seule, en lui disant qu’il se faisait tard.
Elle m’a répondu : « Personne ne s’occupe de moi. Personne ne veut m’accueillir et je dois dormir dans la rue. »
Je me suis dit : « Elle doit être un peu folle ». J’ai réfléchi un instant, puis je lui ai proposé de venir chez moi, en pensant que si elle devait m’embêter, ce ne serait pas pour longtemps.
« Je vais vous prendre chez moi, mais ma maison est petite. C’est tout ce que j’ai mais c’est un toit, et je peux vous donner à manger. » Elle s’est déridée immédiatement et m’a dit : « C’est tout ce dont j’avais besoin ! » Et elle a disparu.

J’ai appris plus tard qu’à un moment de sa vie elle avait refusé d’aider quelqu’un qui était vraiment dans le besoin et qu’elle devait ainsi rester au Purgatoire jusqu’au jour où une autre personne l’accueillerait. Vous voyez, j’ai pu ainsi compenser pour ce péché et tout a été réparé. L’offre que je lui ai faite a servi de réparation pour sa négligence. La réparation est toujours nécessaire, et si nous ne la faisons pas volontairement, Dieu va s’en occuper.

Les âmes ont-elles mentionné d’autres pratiques des salons funéraires de l’Occident qu’elles trouvent mauvaises ?

La chose la plus sure est de choisir un salon funéraire où les gens ont eux-mêmes une vie de prière active dans une bonne église chrétienne. Cela vous assurera que rien de profane n’arrive aux restes des êtres qui vous sont chers.

Et ont-elles dit quelque chose concernant l’entretien de la tombe après les funérailles ?

Cela aussi est très important. Elle devrait être humble et entretenue avec amour. Il faudrait l’asperger régulièrement avec de l’eau bénite et en y faisant bruler un cierge bénit. Les Pauvres Âmes en ont besoin et aiment beaucoup cela. Elles voient les visites qu’on leur fait, naturellement, et ces visites les aident beaucoup plus que nous ne pourrions l’imaginer.

Il y a aujourd’hui des cimetières où, parce que c’est plus pratique, on enterre la plaque commémorative afin de pouvoir tondre le gazon plus facilement en passant par-dessus. C’est de la paresse et un manque d’amour de la part de la famille, et ces âmes auront à souffrir plus longtemps que si la famille était allée elle-même s’occuper de leur dernière demeure.

Le plus petit geste les aide et, en retour, nous profite également car elles sont alors beaucoup plus disposées à intervenir en notre faveur lorsque nous avons besoin d’assistance ou de protection. Même si nous choisissons de laver les fenêtres par amour pour elles, cela leur fait beaucoup de bien !

Et combien de temps faudrait-il entretenir les tombes ?

Nous devrions, je crois, continuer à les entretenir pendant au moins trois générations. Je dis cela parce qu’on lit dans la Bible que les péchés des pères retombent sur leurs enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération. De sorte que nos prières devraient traverser les générations et ne pas se limiter à celles que nous avons personnellement connues. C’est très bon d’amener les enfants à s’intéresser à leurs grands-parents et à leurs arrière-grands-parents.

Ces choses-là font à tous le plus grand bien. Cela leur montre une voie et une unité. Je crois que cela désoriente beaucoup, dans la société moderne, lorsque les familles déménagent souvent dans le seul but de gagner plus d’argent ou d’avoir une plus grosse maison. Savons-nous réellement que nous sommes tous appelés, à un certain moment, à revenir « chez nous » ?

Satan éparpille les familles dans toutes les directions, dans la même génération aussi bien qu’entre les générations.

Dieu punit ceux qui demandent l’incinération

Extrait du livre : Communication de l’au-delà, reçues par RMG. Message donné le 7 nov. 1987

Dieu punit ceux qui demandent l’incinération car cet acte est un affront que commet la créature envers son Créateur en détruisant volontairement le chef-d’œuvre de la Création.
L’homme commet une injure grave en disposant de son corps, qui est le temple du Saint-Esprit jusque dans la tombe, et Dieu n’est jamais injurié impunément.

Je me suis fait incinérer et je ne m’imaginais pas la gravité de cette décision.

Extrait du livre : Communication de l’au-delà, reçues par RMG

(SL. du Purgatoire) Je suis très malheureuse parce que j’ai commis cet acte injurieux et abominable dans son arrogance envers Dieu : Je me suis fait incinérer et je ne m’imaginais pas la gravité de cette décision. Je pensais que les cimetières avaient fait leur temps et qu’il fallait vivre avec son temps. Je ne pensais pas à la beauté de la création ni à la merveille de la Sagesse de Dieu, qui a donné à la nature le rôle de se renouveler en ne perdant aucune de ses propriétés.

Le feu est une agression contre la rature et Dieu n’a pas créé le feu pour en faire un élément destructeur. Le feu a été créé pour compléter par l’homme la création et qu’il puisse s’en servir à bon escient. Il peut s’en servir pour se chauffer ou pour se préparer une alimentation plus élaborée, mais il commet une faute grave lorsqu’il s’en sert pour tuer les animaux par plaisir ou lorsqu’il s’en sert pour fondre le métal. Les matières premières sont un capital et l’homme doit se garder d’en user tant et plus pour assouvir ses ambitions et non pas seulement pour ses besoins.

Le feu a également une action malveillante lorsqu’il est employé pour bruler les champs. Les champs ainsi brulés ne sont plus aussi productifs car la terre subit une agression et les engrais naturels en perdent leurs bienfaits.

Enfin, le feu est également mal employé lorsqu’on s’en sert pour en faire un mode de transport. Cela aussi est nocif à tous points de vue, mais il est permis d’imiter en ce point les autres hommes. C’est Dieu Lui-même qui mettra fin à cette initiative malheureuse parce qu’elle lui déplait, mais les hommes ne peuvent pas d’eux-mêmes y mettre fin.

Peux-tu prier pour moi ? Je t’en serais si reconnaissante que mon seul souci sera de te venir en aide.

Autres chapitres :
Les cimetières
Indulgence plénière pour les défunts