Le démon Mammon

(Wikipédia) Mammon serait un mot d’origine araméenne, signifiant « richesse ». Son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l’hébreu matmon, signifiant trésor, argent. D’autres le rapprochent du phénicien mommon signifiant « bénéfice ».
Dans le Nouveau Testament, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié.
« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (Matthieu 6:24). »
Sainte Françoise Romaine (1384-1440) présente Mammon comme étant un des trois princes de l’Enfer, soumis à Lucifer uniquement. Il préside aux divers péchés que fait commettre l’amour de l’argent.

Le grand Argentier de l’Enfer, le démon Mammon.

Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 22 novembre 2022 – Lire le message sur le site d’origine.

Mes chers enfants, Je suis le salut de mes enfants, hors de Moi, ils ne peuvent rien ; ils ne peuvent que suivre leur maître destructeur et dégradant, ils ne peuvent que détruire, à l’image de leur dictateur et maître avilissant.
Le démon est un dévastateur, il tue et il avilit, il ne veut que cela, il s’est tellement pourri lui-même qu’il lui est impossible de faire ou de vouloir un quelconque bien. L’homme malheureux qui se voue à lui sera de même : méchant, vengeur, démolisseur, abaisseur et sa dépendance démoniaque ne lui donnera nulle satisfaction. Il en voudra toujours plus et n’aura de cesse de réduire ce qui, ailleurs, reste encore debout.

C’est ainsi que les chefs des pays anciennement chrétiens, ont perdu toute influence pacifique, toute envie de répandre le bien autour d’eux, ils se murent dans leurs mensonges et leur rapacité. Le pouvoir de ces hommes dépravés est cependant limité et ils sont échangeables au gré de ceux qui sont leurs maîtres.

Qui sont ces maîtres humains qui dépendent eux-mêmes directement du prince des démons ? Ce sont de grands financiers qui ont la main sur les finances des États et qui en disposent comme bon leur semble. Ces financiers sont à la solde du grand Argentier de l’Enfer, le démon Mammon qui fut dans le lointain passé de son état angélique un préposé au déploiement de la Richesse divine. Car Dieu est infiniment riche puisqu’Il est le pourvoyeur de tout bien, et sa richesse était confiée aux bons soins d’une armée angélique qui avait Mammon pour supérieur.
Mais Mammon, comme Lucifer, se voulut propriétaire de son état et, comme Lucifer qu’il suivit dans sa révolte, il fut déchu de sa charge ; depuis, il essaye continuellement de s’approprier par l’entremise des hommes tout ce qui ne lui appartient pas. Il est convoiteur, envieux, accapareur, avare et cruellement voleur. Il se souvient de son état d’Ange au service de Dieu et de toutes ses forces, par dépit et par animosité diabolique, il veut prendre et prendre encore. C’est ainsi que sous son influence, les très riches, les immensément riches ne sont pas satisfaits et ils en veulent plus encore. Ils veulent bien s’entendre avec d’autres très riches pour accumuler davantage et tant qu’ils pourront accaparer encore, ils le voudront et s’y appliqueront.

C’est pourquoi les plus grosses fortunes sont entre les mains de menteurs et d’hypocrites car leur apparence respectable est trompeuse, ils ne font rien pour rien, ils ne sont ni philanthropes ni généreux, l’argent est leur but, leur moteur et leur carburant. Tout pour tout, rien pour rien, telle est la devise de ceux qui ont donné leur âme à leur maître Mammon.

Le démon Mammon est mon ennemi très particulier parce qu’il veut me surpasser dans mon état de Maître et Seigneur. Il veut être le maître du monde par le pouvoir de l’argent, car sans argent l’homme est voué à la mort, il ne peut rien faire ni pour lui-même ni pour les siens. Il ne peut que mourir de faim et de soif. La supercherie du démon Mammon est de faire donner de l’importance à la valeur monétaire des individus ; plus un homme est riche, plus il doit être considéré : un peu pour sa compétence, davantage pour sa valeur numérique. Ainsi va le monde et les riches gouvernent.

Soyez donc humbles, mes enfants, considérez la pauvreté évangélique, qui n’est pas nécessairement la pauvreté matérielle mais bien la richesse du cœur. Dans les évangiles, on y lit que Lazare était fortuné et il venait en aide à Jésus et à Ses apôtres. Il perdit tout lorsqu’il fuit Israël pour la Provence où il termina ses jours terrestres.
Marie de Magdala, elle aussi, vécut en Provence à la Sainte Baume, dans une caverne froide et humide, posant sa tête sur la pierre pour dormir. Leur fortune ancienne se transforma en une grande fortune spirituelle et leur sainteté restera vénérée jusqu’à la fin du monde.

Mammon est le dieu de l’argent, de toute fortune acquise par amour de la richesse et il est damné pour l’Éternité. Accrochez-vous, mes enfants, à la richesse de Dieu et imitez le Seigneur Jésus qui, Roi des rois et Seigneur des nations, ne possédait aucune richesse terrestre. Dieu pourvoya à son apostolat, il Lui fallait le minimum vital et cela Lui fut accordé principalement par l’accueil qu’Il recevait en évangélisant le peuple des contrées qu’Il visitait. Il vivait aussi de la pêche, des fruits et de ce que la terre produisait. Et lorsqu’Il mourut sur la Croix, Ses vêtements, Son seul bien, furent tirés au sort par ceux qui L’exécutèrent.

Tel est le sort des biens de ce monde, ils sont laissés à d’autres lorsque leurs propriétaires décèdent et ils ne servent à rien à celui qui part. Soyez donc éloignés de toute avarice, de tout attachement aux choses de la terre, qu’elles vous servent à devenir saints, soit en en usant avec une vraie générosité, soit en en étant privés pour imiter Jésus-Christ, votre Maître et Seigneur. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ; ainsi soit-il.

Votre divin Maître