Pratiquer l’œcuménisme, c’est convertir, non mélanger les deux confessions.
Révélations de Saint Thomas d’Aquin donnés à Giuliana Buttini (1921-2003) Extrait du livre : Saint Thomas d’Aquin est de retour. 11 septembre 1983.
(…) L’œcuménisme consiste à porter à nous, à notre foi, les frères séparés, avec qui il faut garder de bonnes relations. Mais mieux vaut ne pas nommer Luther, car le louer ou simplement se souvenir de lui, c’est déjà effleurer l’hérésie. Il a entraîné un grand nombre de chrétiens dans des erreurs doctrinales. Il faudrait l’ignorer aussi pour éviter de parler « des erreurs de l’Église ». Elle est tellement attaquée qu’on va penser que, s’il y a eu une erreur, il y en a d’autres. Nous en arrivons au manque de foi, au doute, à la critique.
Pratiquer l’œcuménisme, c’est convertir, non mélanger les deux confessions. C’est faire aimer ce que nous aimons, nous catholiques, et faire comprendre la vérité, non pardonner ou exalter les erreurs des autres. Et les erreurs dans les autres religions peuvent aussi provenir du fait qu’elles sont incomplètes.
Moi, Thomas, j’ai un cœur et un esprit, donc une âme de mon temps. Cependant, puisque hors du temps j’ai acquis la sagesse, avec la permission de Dieu, je vous dis ma pensée, qui n’est pas seulement la mienne, mais celle de tous les Pères de l’Église. La Parole du Christ est pour tous les temps. Il faut l’écouter et la vivre. Alors, bien des choses seront très claires. Mais beaucoup ne vivent pas cette Parole sainte et même ses hérauts souvent ne la vivent pas, ce qui cause de nombreux dégâts ! Pour donner, il faut avoir ! Avoir une foi vivante pour la donner. Vous, soyez forts et écoutez Dieu Trine en votre âme. Voyez-le comme une évidence en vous et en toute chose. Cette force vous rendra sages. Alors, malgré tout ce que vous avez sous les yeux, la foi en vous sera toujours certitude ! Regardez Dieu Trine, non les hommes. Priez pour eux, ne jugez pas, mais écoutez Dieu. Connaissez le Christ et sa Parole et vivez-la pour la faire vivre.
17 octobre 1983
Dans l’Église, l’œcuménisme a toujours existé ; il signifie la volonté de convertir à notre foi, la seule qui a eu la Révélation en plénitude. Actuellement on parle beaucoup d’œcuménisme mais dans la confusion des idées. Par des subtilités, on cherche à attribuer aux autres religions ce que nous ne devrions jamais leur concéder.
Dieu Trine désire de tous la bonté et même la sainteté. Il ne regarde pas la science de l’homme, mais cherche la sagesse et la donne aux cœurs purs qui savent voir. Il ferme les yeux spirituels de ceux qui cherchent à travers leur science humaine souvent pleine d’orgueil. Les yeux qui voient Dieu Trine sont ceux des petits et des cœurs purs.
L’esprit des savants qui prétendent nous apprendre la vérité la font éclater et l’altèrent. Le temps passe, le Christ et sa Parole ne passent pas. Il est en chaque temps avec sa Parole éternelle, toujours neuve et ancienne.
Chercher à réhabiliter Luther, auteur d’une foi erronée et d’un grand schisme, est absurde. Laissez-le dans le silence.
Se préoccuper d’œcuménisme pour tous les amener à notre foi et ensuite chercher à réhabiliter Luther, auteur d’une foi erronée et d’un grand schisme, est absurde. Laissez-le dans le silence, ne lui rendez pas hommage. Vous le voudriez, mais c’est faire dommage à l’Église, qui selon vous a donc fait des erreurs au temps de Luther. N’en fait-elle pas aujourd’hui ? N’êtes-vous pas dans l’erreur, vous qui voulez soumettre la foi à une critique rationnelle ?
Vous dénoncez le comportement hypocrite de beaucoup d’hommes d’Église de cette époque. Vous êtes hypocrites vous aussi, en voulant faire croire que vous ressentez de la fraternité pour les protestants, alors qu’il n’en est rien.
Recherchez le bien. Évitez la fausseté. Il est vrai que les hommes d’Église commettent des erreurs, mais pas le Christ. Tenez-vous en à Sa Parole et vivez-la en profondeur. Ainsi, vous ne pouvez-vous tromper. Vous voulez faire, en parlant de Luther, un exemple de véritable œcuménisme. Examinez sa vie, puis gardez le silence. Préoccupez-vous de ce qui fait du bien aux âmes, voilà votre devoir de ministres de Dieu.
Luther est un hérétique. Il est inutile de l’étudier et de l’excuser.
Dans l’Église, il y a toujours eu des faiblesses humaines. Au début, douze apôtres, dont l’un a trahi. Luther est un hérétique. Il est inutile de l’étudier et de l’excuser. La liberté de l’homme dans le choix du bien ou du mal est un don de Dieu Trine. On l’appelle libre arbitre, grand don qui permet de mériter la récompense.
D’après Luther, le prêtre est un homme comme les autres. Pour le Christ, le prêtre, par son ministère, a reçu des pouvoirs que tous les chrétiens n’ont pas. « Allez, prêchez, guérissez et consacrez ! » Voilà ce qu’Il vous demande !
Prêtres de ce temps, je vous parle en Dieu, avec sa permission et par amour de la justice et du salut ! Un don pour vous, un avertissement aussi, même si ces propos sonnent comme un reproche. D’autres devoirs bien plus importants vous attendent : faire connaître le Christ, le faire aimer, apprendre aux hommes à s’aimer par votre propre exemple et votre dévouement. Que la prière soit votre aide et votre force ; que la foi vous habite. Moi, Thomas, je vous parle par un miracle de Dieu. « Je vous laisserai mon Esprit Consolateur. » L’Esprit Consolateur agit en moi et une âme, que vous ne connaissez pas, est mon intermédiaire. Pour vous, pour votre méditation, entrez en vous-mêmes, devant votre conscience, avec les connaissances que vous avez et invoquez la Sagesse de Dieu Trine. Tout sera clair pour vous. La foi ne provient pas de l’intellect mais de l’âme.
Mes chers frères, je m’adresse à vous, aussi à ceux qui ne croient pas que moi, Thomas, je suis l’auteur de ce message. Il ne peut être le produit de l’imagination d’une créature qui a de la sagesse, mais se sert peu de son intellect. Qui comprendra et croira sera meilleur. Et souvenez-vous : l’homme obtient le salut, s’il aime Dieu Trine, si en actes il aime Dieu et ses frères. Il se sauve ou se condamne lui-même, par la liberté-don reçue de Dieu Trine. Alors, pourquoi l’héritage du péché originel ? Voulons-nous, voulez-vous relire toute l’Écriture ? Avec l’intelligence assurément, mais surtout avec la sagesse. La relation intime de l’homme avec Dieu Trine est très belle. Les sacrements mettent aussi en relation Dieu et l’homme, mais grâce à un intermédiaire, le prêtre. Il est alors au-dessus de l’homme non consacré. Intermédiaire entre terre et ciel, il pénètre déjà un peu dans l’éternité. « Allez, prêchez, faites connaître ma Parole, consacrez ! » N’oubliez pas ces paroles du Christ, ni la dignité du prêtre.
Souvenez-vous, notre religion n’est pas facile, mais elle est merveilleuse. Elle n’a pas besoin d’être analysée ; elle naît de la Parole du Christ, claire, merveilleuse, toujours neuve, éternelle ! Portez-la au monde d’aujourd’hui comme beaucoup l’ont fait avant vous, et moi aussi. Mettez tout votre amour dans l’annonce de la parole.