Ils se rencontrèrent en octobre 1989, et Steve fit sa demande en mariage le 1er janvier 1990.
Je trouve ce texte intéressant, car Il montre comment la Providence s’y prend pour nous faire rencontrer notre conjoint, et que tout peut aller très vite. Ce texte me parle d’autant plus que j’ai vécu une histoire similaire.
Un extrait de la biographie de Steve Jobs, le cofondateur d’Apple.
(…) Un marieur aurait pu dresser le profil de l’épouse idéale pour Jobs : intelligente, mais sans fatuité ; assez solide pour lui tenir tête, mais suffisamment zen pour prendre les choses avec recul ; cultivée et indépendante, mais prête à faire des concessions ; les pieds sur terre, mais avec une touche de folie ; de la ruse pour le manipuler, mais assez de sérénité pour lui faire confiance ; et belle si possible, blonde, avec un bon sens de l’humour ; et végétarienne de surcroît.
En octobre 1989, à 34 ans, après sa rupture avec la chanteuse Tina Redse, Steve Jobs trouva cette perle rare. Mais pour être exact, c’est la perle rare qui le trouva.
Jobs avait accepté de donner une conférence à la Stanford Business School, située à côté de chez lui, et qui invitait régulièrement des grands noms du monde des affaires. C’était un jeudi soir. Laurene Powell était une jeune diplômée de l’école. Un ami de sa promotion l’avait convaincue de venir assister à la conférence. Ils arrivèrent en retard ; comme tous les sièges étaient pris, ils s’installèrent dans l’allée. Mais un ouvreur leur demanda de bouger. Laurene Powell entraîna alors son camarade vers le premier rang et ils s’assirent parmi les places réservées aux VIP.
Jobs fut conduit par l’ouvreur sur le siège juste à côté de celui de Laurene : « J’ai regardé sur ma droite, et il y avait une fille magnifique à côté de moi : On a donc commencé à bavarder en attendant qu’on me convie à monter sur scène. » Ils plaisantèrent un peu. Laurene annonça qu’elle avait gagné cette place de privilégiée à une tombola. Et que le gros lot, c’était d’être invitée à dîner. (…)
Après la conférence, Jobs resta en bord de scène pour discuter avec des étudiants. Il vit Laurene s’en aller, puis revenir, se tenant à l’écart du petit groupe, puis partir à nouveau. Il lui courut alors après, bousculant au passage le directeur de l’école. Il la rattrapa sur le parking :
– Excusez-moi, mais vous avez gagné le gros lot, non ? Je dois donc vous inviter à dîner, n’est-ce pas ? (Elle rit.) Samedi, ça vous va ? Elle accepta et lui donna son numéro.
Jobs retournait vers sa voiture pour aller passer la soirée chez le vigneron Thomas Fogarty avec les représentants de NeXT, quand il s’arrêta brusquement. « D’un seul coup, je n’avais plus du tout envie d’aller à cette soirée, alors j’ai fait demi-tour et j’ai couru vers elle pour lui proposer de diner le soir même. » Elle acquiesça. C’était une belle soirée d’automne et ils marchèrent jusqu’au restaurant végétarien sur St. Michaels Alley. Ils restèrent là-bas quatre heures. « Et depuis on ne s’est plus jamais quittés. »
Avie Tevanian attendait, avec les représentants de NeXT, l’arrivée de Jobs. « Steve parfois n’était pas toujours fiable, mais quand je lui ai demandé les raisons de son absence, et j’ai compris qu’il s’était passé quelque chose d’important. »
Dès que Laurene Powell rentra chez elle, à minuit passé, elle appela son amie Kathryn Smith, qui habitait Berkeley, et lui laissa un message tout excité sur son répondeur. « Il faut que je te raconte ce qui vient de m’arriver ! Tu ne vas pas le croire ! » (…)
Après leur premier dîner le jeudi, elle invita Jobs le samedi dans son appartement de Palo Alto (Steve habitait également Palo Alto). Kat Smith fit le voyage de Berkeley en se faisant passer pour sa colocataire, car elle brûlait de rencontrer ce monstre sacré de la Silicon Valley.
Entre Laurene et Jobs, ce fut tout de suite très passionné. « Ils s’embrassaient et se pelotaient à tout bout de champ, raconte Kat. Steve était fou d’elle. (…) Parfois Laurene et lui se montraient si amoureux en public que les gens étaient embarrassés par leurs épanchements. Ils n’avaient aucune retenue, que ce soit devant Kat Smith ou devant la mère de Laurene. (…) Steve fit sa demande en mariage le 1er janvier 1990. (…)
Priez d’avance chaque jour pour votre future épouse.
Message donné à Monique Marie (Appel aux jeunes – cahier d’amour 2) Aux jeunes qui cherche l’amour…! (Date inconnue)
(…) Jeunes hommes, priez, priez d’avance chaque jour pour votre future épouse, afin de ne pas être trompés par le malin qui déteste ma famille et qui cherchera de toutes les manières à vous mettre en contact avec d’autres jeunes filles charmeuses, qui ne seront pas celle qui vous est destinée et qui vous attend. Soyez sur vos gardes.
Sortez peu. Faites comme saint Joseph qui vivait caché dans la prière. Bien qu’ayant dépassé l’âge habituel de se marier, il ne cherchait nullement à droite ou à gauche, une jeune fille ! Et c’est ainsi que lui fut donnée, la plus belle d’entre elles, la très Sainte Vierge Marie, Immaculée Conception !
Vous aussi, vivez dans la prière et en ma Présence. Ne cherchez pas celle qui restaurera avec vous la Sainte Famille. Elle vous sera donnée comme à saint Joseph, car tel est mon Amour.
Ce qui signifie aussi, que la jeune fille doit choisir son époux avec discernement, en implorant l’aide de l’Esprit-Saint et qu’elle doit aussi, durant son enfance et son adolescence, prier pour lui, afin qu’il soit prêt à accomplir cette mission et qu’ils ne soient pas déçus et trompés l’un et l’autre dans leur choix.
Vous désirez la pureté, les sentiments d’Amour extrême, parfaits, les sentiments de beauté, de douceur. Tout cela, vous y aspirez profondément.
Votre cœur et votre âme sont encore proches de moi sans le savoir. Car personne ne vous a dit que celui qui a mis en vous ces sentiments d’amour, de générosité, c’est moi-même, votre Dieu. Personne ne vous l’a dit et plus personne ne vous permet de les développer. (…)
Beaucoup d’entre vous sont appelés au mariage pour vivre comme mari et femme jusqu’à la mort, avoir des enfants et leur apprendre à connaître et à suivre mon Fils Jésus.
Message de Dieu le Père au Père Doucette (Canada) 6 août 2007 – Ma période de prière matinale s’est passée avec notre Père céleste, qui m’a adressé les paroles suivantes :
(…) Certains sont appelés à devenir prêtres, et combien je désire qu’ils acceptent d’un oui enthousiaste. D’autres sont appelés à la vie consacrée, à faire profession solennelle de vivre pour toujours en religieux ou en religieuse.
Beaucoup d’entre vous sont appelés au mariage pour vivre comme mari et femme jusqu’à la mort, avoir des enfants et leur apprendre à connaître et à suivre mon Fils Jésus.
D’autres encore sont appelés à rester célibataires, à consacrer leur existence à moi et à mon Fils Jésus, et à vivre dans le monde mais non selon le monde.
Chacun de vous a reçu un appel, et maintenant je désire que vous répondiez positivement à cet appel et que vous y donniez suite tous les jours de votre vie.
Je vous bénis et je vous aime tous, mes fils et mes filles bien-aimés.
Il vous faut demander ce dont ce dont vous avez besoin, par exemple (…), ou même une conjointe ou un conjoint si vous êtes célibataire.
Enseignement de Jésus à Joseph X – transmis par le Père Melvin Doucette (Canada) – Mardi 3 février 2009
Voici un message que Joseph a reçu de notre Seigneur et Sauveur. Il a entendu Jésus lui dire ceci :
Notre Père qui est au ciel est toujours très généreux et prêt à vous aider. Alors si vous lui demandez en mon nom, vous allez inévitablement recevoir. Je sais que bien des gens souffrent et sont dans le besoin. Donc au lieu de vous décourager et de vous démoraliser, venez à moi et offrez-moi une prière qui présente vos besoins. J’écoute chacune de vos prières si vous croyez en moi.
Il vous faut demander ce dont ce dont vous avez besoin, par exemple la nourriture, le vêtement, une guérison, un logis, un emploi, ou même une conjointe ou un conjoint si vous êtes célibataire. Cependant, si vous demandez une chose qui ne vous serait pas bénéfique, vous ne la recevrez pas, mais vous recevrez quelque chose d’autre.
Lorsque j’étais sur la terre, j’ai guéri beaucoup, beaucoup de gens qui étaient venus à moi pour me demander de les guérir de maladies de toutes sortes. J’ai chassé également des esprits mauvais qui tourmentaient des gens. J’aime particulièrement que vous me demandiez des dons spirituels, par exemple un accroissement de foi, d’espérance et de charité, ou encore des lumières sur votre mission dans la vie.
Le Père et moi sommes toujours disposés à vous écouter et à répondre à vos besoins authentiques.
Je vous invite tous à devenir mes amis en cultivant chaque jour une relation familière avec moi. C’est surtout par la prière que ce lien intime peut se développer : alors mettez-vous en prière souvent. Je déverserai sur vous des grâces nombreuses et vous grandirez en sainteté.
Une jeune personne qui veut se marier doit bien examiner sa vocation et l’état vers lequel la porte sa vocation, afin qu’après l’avoir embrassé, elle puisse supporter les peines de cet état par cette pensée : C’était la volonté de Dieu.
Marie Lataste (1822-1847) est une religieuse et une mystique française. Extrait de ses visions. LIVRE ONZIÈME, chapitre 4
Le mariage, ma fille, est un état saint institué par Dieu ; il n’a, par conséquent, rien de contraire à la pureté ni à la chasteté, et la chasteté et la pureté ne disparaissent point dans l’état du mariage, quand on criant et quand on aime Dieu. Voilà pourquoi le ciel compte tant de saints et de saintes qui se sont sanctifiés dans l’état du mariage, et qui par conséquent n’ont point perdu leur pureté.
La virginité, il est vrai, est un état plus parfait, un état d’une pureté et d’une chasteté beaucoup plus grandes, mais ce n’est point l’état propre des hommes, c’est celui des anges, à qui devient semblable celui qui l’observe. Ainsi cet état ne peut-être généralement recommandé à tout le monde, il ne peut être l’état que du très petit nombre.
L’état du mariage est un état saint, par conséquent agréable à Dieu qui est le Dieu de la sainteté. Le plus souvent pourtant le mariage est un état dans lequel on ne se sanctifie point, parce qu’on n’y apporte pas les dispositions convenables.
Voici les dispositions avant et après le mariage.
La première disposition avant d’y entrer, c’est d’y être appelé, c’est d’avoir la vocation. Une jeune personne qui veut se marier doit bien examiner sa vocation et l’état vers lequel la porte sa vocation, afin qu’après l’avoir embrassé, elle puisse supporter les peines de cet état par cette pensée : C’était la volonté de Dieu.
Elle doit bien se garder d’entrer en cet état par légèreté, par caprice, encore moins par passion, mais uniquement parce que c’est là la vocation que Dieu lui a donnée. Lors donc qu’elle connaît sa vocation et qu’elle y a mûrement réfléchi, elle doit demander à Dieu de lui faire connaître celui à qui elle doit unir ses jours, demander un appui pendant sa vie et donner son cœur.
Si elle demande cela à Dieu avec foi et un désir véritable de connaître sa divine volonté, Dieu l’écoutera et l’exaucera.
Il ne lui enverra pas un ange pour cela, mais il agira néanmoins de telle manière qu’elle puisse avoir une certitude morale que sa prière est exaucée.
Il ne lui enverra pas un ange, mais il se servira de sa famille, qui a des grâces spéciales pour la diriger dans le choix qu’elle doit faire de son époux, ou bien d’un ami de sa famille, qui disposera toutes choses selon ses desseins secrets et impénétrables.
Quelquefois encore, il ne se servira point de sa famille, parce que les sentiments de sa famille ne seront point droits, vertueux, désintéressés, mais fondés uniquement sur la nature et la raison, qui regardent plus la terre que le ciel. Il ne se servira d’aucun intermédiaire ; il éclairera lui-même l’esprit de cette jeune personne ;
il lui montrera la sagesse, la modestie, la retenue de celui qu’il lui réserve et son choix sera fixé d’une manière irrévocable par cette vue. Alors, après de nouvelles et de plus mûres réflexions, elle devra s’en ternir à ce choix, malgré les obstacles qui pourront survenir, compter sur la grâce de Dieu qui les aplanira, et demeurer en tout confiante en lui.
Alors, par crainte pourtant d’illusion de sa part, cette jeune personne qui connaîtra d’ailleurs l’intention et le désir réciproque de celui qu’elle a choisi et qu’elle se croit destiné de la part de Dieu, en informera sa famille et son directeur. Elle en informera sa famille, à cause du respect et de l’obéissance qu’elle lui doit, et pour connaître ses vues à cet égard.
Elle en informera son directeur pour lui demander conseil et avis. Il serait bon qu’en cette circonstance son confesseur, qui la connaît bien par ses confessions, fût aussi son directeur. Cela n’est pourtant point nécessaire, et à certains égards vaut-il mieux quelquefois que ce ne soit point le confesseur; car il faut pour cela s’adresser à un homme prudent, sage, circonspect, éclairé, en qui on ait confiance, avec lequel on se trouve plus à son aise, et qui soit à même de pouvoir traiter cette affaire si grave d’une manière sûre.
Quand elle a écouté les avis de ce directeur, comme je viens de vous le faire connaître, elle doit les suivre et les mettre à exécution comme l’expression de la volonté de Dieu. Les conseils du directeur, qui sont toujours désintéressés et par conséquent mieux réfléchis, doivent être préférés aux conseils de sa propre lumière ou de sa famille.
Quand son choix sera fait et approuvé, qu’elle donne dès ce moment son amour à celui qu’elle a choisi, qu’elle lui donne sa parole et qu’elle ne lui retire jamais ni sa parole ni son cœur. Pour cela, qu’elle ne fixe point ses regards sur d’autres, et ne cherche point à faire un nouveau choix. Celui-ci est selon Dieu; le second pourrait être selon le péché et le démon.
Dans les premières entrevues avec celui qu’elle a choisi, cette jeune personne doit surtout garder ses yeux, se souvenant que les yeux sont les portes principales par où entre l’esprit impur. Elle doit les garder pleins de réserve, non seulement à cause d’elle, mais encore à cause de lui.
Elle doit aussi veiller beaucoup sur ses paroles, mais sans excès : une trop grande réserve pourrait être mal interprétée et prise pour du dédain, de la froideur, ou comme un refus formel. Il faut donc éviter et trop de liberté et trop de réserve. Que ses manières soient bonnes, douces, polies, honnêtes, franches, affectueuses, et que tout répande en elle la bonne odeur de ma grâce et de la modestie. Que tout dans sa conduite témoigne qu’elle n’embrasse point l’état de mariage par caprice ni passion, mais pour accomplir la volonté de Dieu qui lui a donné cette vocation.
Que les premières entrevues ne soient jamais solitaires, qu’elles aient toujours des parents pour témoins; qu’elles soient assez fréquentes, afin que les deux futurs époux se connaissent et apprennent à s’aimer par cette connaissance; qu’elles ne soient point trop prolongées par des discours oiseux et inutiles. Que jamais leur conversation ne soit entretenue par des paroles inconvenantes, déshonnêtes et criminelles.
Qu’ils bannissent de leur conversation, non seulement tout ce qui est contre la modestie, mais tout ce qui est opposé à la loi de Dieu, la médisance, la calomnie, le mensonge, la jalousie et mille autres choses défendues. Que leurs paroles au contraire soient pour l’un et l’autre des paroles d’édification, et qui inspirent réciproquement une vénération mutuelle.
Quand ils se verront seul à seul, que ce ne soit jamais dans un lieu secret, mais où ils puissent être vus facilement, et que ce soit promptement et rapidement.
Une jeune personne doit se montrer aimable et affectueuse pour son futur époux; mais elle ne doit jamais permettre ni flatterie, ni familiarité d’aucune sorte. Elle doit toujours avoir devant elle la loi de Dieu, l’honnêteté et le devoir. Cette conduite à la fois prévenante, cordiale et respectueuse, lui méritera et l’affection et la vénération de son époux.
Après une connaissance réciproque et mutuelle suffisante, il est prudent de conclure immédiatement le mariage et de ne point le différer trop longtemps. Ce délai pourrait être une cause de péché. Aussi, pour se fortifier l’un et l’autre et demander à Dieu la grâce dont ils ont besoin pour demeurer toujours justes et saints jusqu’à la célébration de leur mariage, ils feront bien de s’unir à moi de temps en temps dans le sacrement de mon amour.
Ces avis sont pour le jeune homme comme pour la jeune fille.
Un jeune homme doit chercher et désirer pour son épouse une jeune personne modeste, pieuse et vertueuse. S’il la trouve, elle le rendra heureux et ils se sanctifieront dans l’état qu’ils embrasseront tous deux. Qu’il ne cherche point la beauté. La beauté passe plus rapide que la fleur des champs. Que lui resterait-il dans son épouse, si elle n’avait que la beauté et si cette beauté disparaissant en quelques jours?
Qu’il ne cherche point uniquement la fortune. La fortune ne fait ni la vertu, ni la paix, ni la tranquillité, ni le bonheur dans une famille. Qu’il ne cherche point uniquement l’esprit et l’intelligence pour les choses de la terre, qu’il cherche plutôt l’esprit et l’intelligence pour les choses du ciel. Qu’il ne cherche point dans le mariage à satisfaire sa passion. Malheureuse la femme d’un tel homme! Il n’est homme que de nom; en réalité, c’est un démon et un animal sans raison.
L’amour de deux époux doit être vrai et fondé sur Dieu, afin qu’il soit constant et qu’il demeure toujours.
LIVRE ONZIÈME, chapitre 5
Les époux doivent s’aimer mutuellement, et par cet amour resserrer de plus en plus les liens de leur union. Ils ne doivent point vivre comme des païens. Ils sont les enfants des saints, et doivent par conséquent garder les règles et les lois qui leur sont imposées par leur état.
Ils doivent garder la chasteté et la continence prescrite à leur condition et n’abuser point de la liberté qui leur est donnée; car la liberté dans cet état, comme dans tous, est la liberté pour le bien et non pour le mal et l’impureté. Combien de personnes damnées pour leurs péchés dans l’état du mariage, et qui se fussent sauvées si elles avaient été soumises aux règles qui leur sont tracées. Ah! dans ces personnes, il n’y a point un amour véritable, un amour fondé sur Dieu, mais un amour coupable et criminel, uniquement fondé sur la chair qui entraîne au péché.
L’amour de deux époux doit être vrai et fondé sur Dieu, afin qu’il soit constant et qu’il demeure toujours. Deux époux doivent se garder une inviolable fidélité et craindre qu’une affection étrangère ne vienne rompre des liens aussi sacrés. Ils doivent s’exciter mutuellement à remplir leurs devoirs, dont le parfait accomplissement fera leur bonheur ici-bas et dans l’autre vie. Ils doivent s’aider, se soutenir, se consoler, se réjouir ensemble et ne former qu’un cœur et qu’une âme.
Une épouse chrétienne doit veiller avec soin sur le fruit de ses entrailles, craindre de lui faire perdre la vie par sa faute et de le priver du plus grand bonheur en le privant du baptême. Un enfant qui n’est pas baptisé ne verra jamais Dieu. Ce malheur devrait rendre une mère inconsolable. Cependant, combien de malheureuses qui, par leur légèreté, leur avarice, leurs emportements ou leurs excès, étouffent le fruit de leur sein!
Une épouse chrétienne doit surtout prier Dieu de préserver son enfant de pareil malheur, et prendre pour cela toutes les précautions que peuvent inspirer la prudence et la réflexion. Elle doit même avant sa naissance l’offrir à Dieu et lui demander de veiller sur lui.
Une épouse chrétienne doit garder son enfant après sa naissance et lui prodiguer tous les soins que lui inspirera son amour maternel et que réclame sa faiblesse. Dès que la langue de son enfant commencera à se délier et sa raison à se développer, elle lui fera connaître Dieu et gravera son amour dans son tendre cœur. Elle lui donnera de bonne heure le goût de la piété et de la vertu; elle lui apprendra à tout faire en vue de plaire à Dieu; elle le suivra toute sa vie, en l’entourant de sa sollicitude maternelle.
Des parents chrétiens dirigeront toujours leurs enfants par la raison et non point par caprice; les reprenant, les avertissant ou les corrigeant quand ils le croient opportun et nécessaire, afin de ne point leur laisser contracter de mauvaises habitudes, qu’il est impossible de déraciner plus tard. Cette formation à la piété et à la vertu fera grandir dans le bien les enfants, et ils deviendront la joie et la couronne de leurs parents.
Enfin, ma fille, quand l’un des deux époux s’est uni à une personne sans vertu et sans religion, il doit en demander pardon à Dieu et supporter en expiation de sa conduite tout ce qu’il a à souffrir. Il doit prendre sur lui tous les devoirs qui retomberaient sur tous deux par rapport à la conduite des enfants, afin qu’ils soient bons et vertueux. Il doit essayer de ramener à de meilleurs sentiments celui qui est sans vertu, et pour cela prier beaucoup, prier sans cesse, prier avec confiance et espoir d’être exaucé.