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Un homme hors du commun.
Extrait du site : Le cercle des amis de Bruno Gröning.
En 1949, le nom de Bruno Gröning se trouva du jour au lendemain à la une de tous les journaux allemands. Médias, radio et actualités parlèrent de lui. Pendant des mois les événements concernant le « Docteur Miracle », comme on l’appelait, passionnèrent la jeune république.
Dans toutes les couches sociales, on discutait ferme pour ou contre Bruno Gröning. Des vagues d’émotion déferlaient. Ecclésiastiques, médecins, juristes, hommes politiques et psychologues, tous parlaient de Bruno Gröning. Ses guérisons miraculeuses se trouvaient être une grâce venant du Ciel pour les uns, et pour les autres du charlatanisme. Cependant, les examens médicaux prouvaient la réalité des guérisons. (…)
Voici une courte vidéo de présentation : Qui est Bruno Gröning.
Une puissance divine qui le traversait.
Texte rédigé avec pour base le site Wikipédia.
Bruno Groening (1906-1959), né près de Dantzig, est un prédicateur et guérisseur spirituel allemand. Il fut un « instrument » au seul service de Dieu, dans le but d’aider l’humanité. Il est le quatrième de sept enfants d’une famille modeste.
Il a dès le plus jeune âge l’intime conviction d’avoir pour mission d’aider les hommes à retrouver, grâce à la force de Dieu, santé et salut. Il avait la capacité de soulager animaux et êtres humains, et affirmait ressentir cela comme un devoir et un don de Dieu.
Il avait également le don de prophétie et peut être mis dans la même lignée que Monsieur Philippe de Lyon et Gustavo Rol.
Dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, des foules entières ont été guéries gratuitement par Groening, de l’aveugle au paralytique. Il n’a jamais fait commerce de ses dons.
Groening faisait toujours référence à ce qu’il appelait un « Heilström », une « puissance divine qui le traversait ». Les personnes étaient guéries lors de participation à ses réunions de masse, mais aussi par l’utilisation de relique ou par des intermédiaires qui avaient vu Bruno Groening. Aucun obstacle ne semblait pouvoir résister à son don de guérison, bien utile en ces temps d’après-guerre ou les infirmes étaient légion.
Il a eu de nombreux soucis avec le corps médical et les institutions judiciaires. Bien qu’il n’ait jamais demandé le moindres centimes pour ses guérisons, certaines de ses relations tentèrent d’en tirer profil.
Chapitres pouvant vous intéresser :
François Schlatter
Monsieur Philippe de Lyon
Gustavo Rol
Frère Daniel-Marie
Messages sur les miracles
Voici un film documentaire en trois parties (images d’archive, témoignages et reconstitutions), qui retrace son histoire. Chaque film fait 1 h 30.
Les malades faisaient demander à sa mère, si elle voulait bien venir avec le petit Bruno.
On peut lire sur ce site les premières pages d’un livre sur ce personnage. En voici des extraits concernant sa jeunesse.
Avec le temps on commença à percevoir en lui l’aspect de sa nature qui lui avait valu plus tard le nom de « Docteur Miracle » : en sa présence les animaux et les hommes recouvraient la santé. Particulièrement pendant la première guerre mondiale il se rendait souvent dans les hôpitaux militaires où il était toujours le bienvenu. Les blessés se sentaient bien en sa présence et beaucoup guérissaient. Les malades faisaient demander à sa mère, si elle voulait bien venir avec le petit Bruno. Dans la famille et l’entourage, on accepta volontiers le pouvoir de guérison du jeune Bruno.
Bruno Gröning écrivit dans sa biographie : « Quand j’étais encore un tout jeune enfant, des malades furent délivrés de leurs maux en ma présence et aussi bien les enfants que les adultes énervés lors de disputes s’apaisaient après quelques mots de ma part. J’ai aussi pu constater comme enfant que des animaux, habituellement considérés comme craintifs ou qu’on disait méchants, se montraient doux et dociles envers moi. Ma relation avec ma famille était de ce fait singulière et tendue. Très vite, j’aspirai à une totale indépendance pour pouvoir quitter ce milieu familial où je me sentais incompris. (…)
A vingt et un ans (en 1927) il se maria, mais sa femme ne le comprit pas. Elle voulut le confiner dans l’étroitesse d’une vie de famille bourgeoise et considéra les guérisons comme une « lubie ». Les deux fils Harald et Günter nés en 1931 et 1939 moururent tous deux à l’âge de neuf ans.
Bien que d’innombrables personnes déjà eussent trouvé la guérison grâce à Bruno Gröning, Gertrude Gröning ne crut pas à la force curative de son mari. Ce ne fut pas à lui qu’elle confia les enfants mais aux médecins. Mais la médecine traditionnelle ne put aider. Les deux garçons moururent à l’hôpital, Harald en 1939 à Danzig, Günter en 1949 à Dillenburg.
Pour Bruno Gröning ce furent de lourdes épreuves. Même des années plus tard, les larmes lui venaient quand il parlait de ses fils. (…)
Pendant la deuxième guerre mondiale il fut enrôlé en 1943 dans la Wehrmacht. Il y eut des frictions. Comme il refusa de tirer sur des hommes, on le menaça du tribunal de guerre. Finalement il se retrouva tout de même au front. Il fut blessé, fait prisonnier par les Russes et rapatrié en 1945 en Allemagne de l’Ouest.
Le comportement de Bruno Gröning pendant la guerre était dicté par son désir d’aider. Même au front il profita de chaque occasion pour s’investir pour ses camarades ou la population civile. Dans un village russe il rendit l’accès aux réserves alimentaires de l’armée possible pour les gens menacés de famine. En captivité, il lutta pour obtenir de meilleurs habits, cantonnements et nourriture pour ses camarades. Il en aida beaucoup à guérir d’oedèmes dus à la malnutrition. Pendant les horreurs de la guerre, il n’a tué personne mais aidé un très grand nombre.
Il fut libéré en décembre 1945, se construisit une nouvelle existence à Dillenburg dans la Hesse et y fit venir sa famille. Cependant, après le décès de son second fils et devant la volonté de sa femme de lui interdire toute activité secourable, il s’en sépara. Il se sentait obligé de faire profiter tous les hommes des forces guérisseuses dont il disposait.
Il se remariera plus tard avec une femme qui put le seconder.