Dimanche de la Divine Miséricorde

Dimanche 24 avril 2022 : « Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine »

Jésus à ses apôtres : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux »

Le texte officiel

A lire en entier sur le site du Vatican

DÉCRET : Indulgences attachées aux actes de culte accomplis en l’honneur de la Divine Miséricorde

(…) On accorde l’Indulgence plénière aux conditions habituelles – Confession sacramentelle, Communion eucharistique et prière selon l’intention du Souverain Pontife – au fidèle qui, le deuxième Dimanche de Pâques, c’est-à-dire de la « Divine Miséricorde », dans chaque église ou chapelle, l’âme totalement détachée de tout péché, même véniel, participe à des pratiques de piété accomplies en l’honneur de la Divine Miséricorde, ou tout au moins qui récite, en présence du Très Saint Sacrement de l’Eucharistie, publiquement exposé ou conservé dans le Tabernacle, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple : Jésus miséricordieux, j’ai confiance en toi)

On accorde l’Indulgence partielle au fidèle qui, ayant tout au moins le cœur contrit, élève au Seigneur Jésus miséricordieux l’une des pieuses invocations légitimement approuvées.

En outre, les personnes qui travaillent en mer, exerçant leur devoir sur son immense étendue; nos innombrables frères que les désastres de la guerre, les événements politiques, l’inclémence des lieux, ainsi que d’autres causes de ce genre ont éloigné de leur patrie; les malades et ceux qui les assistent, et tous ceux qui pour une juste cause  ne  peuvent abandonner leur foyer ou qui exercent une activité au profit de la communauté qui ne peut pas être renvoyée, pourront obtenir l’Indulgence plénière le Dimanche de la Divine Miséricorde si, refusant toute forme de péché comme il a été dit plus haut, et avec l’intention d’observer, dès que possible, les trois conditions habituelles, ils récitent, face à une image pieuse de Notre Seigneur Jésus miséricordieux, le Notre Père et le Credo, en ajoutant une pieuse invocation au Seigneur Jésus miséricordieux (par exemple « Jésus miséricordieux, j’ai confiance en toi »).

Si cela ne pouvait pas non plus être fait, il sera possible, en ce même jour, d’obtenir l’Indulgence plénière à ceux qui s’uniront en intention d’esprit à ceux qui pratiquent de façon ordinaire l’œuvre prescrite pour l’Indulgence et qui offriront à Dieu Miséricordieux une prière et, en même temps, les souffrances de leur maladie et les difficultés de leur vie, ayant eux aussi l’intention d’accomplir dès que possible les trois conditions prescrites pour l’acquisition de l’Indulgence plénière. (…)

Le présent décret a valeur perpétuelle, nonobstant toute disposition contraire.
Rome, Siège de la Pénitencerie apostolique, le 29 juin 2002, en la solennité des saints Apôtres Pierre et Paul 2002.

On notera que l’indulgence plénière de la Divine miséricorde ne s’applique pas aux défunts.

Pour recevoir l’indulgence plénière de la Divine miséricorde, il faut :

– Confession sacramentelle,
– Communion eucharistique
– Prière selon l’intention du Souverain Pontife
– Le Notre Père
– Le Credo
– Une courte prière : Jésus miséricordieux, j’ai confiance en toi

Pour impression : Télécharger le feuillet récapitulatif avec les prières

Credo

Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre et de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père, et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut, Il descendit du ciel ; par l’Esprit Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, et S’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et Il monta au ciel ;
Il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; Il procède du Père et du Fils ; avec le Père et le Fils, Il reçoit même adoration et même gloire ;
Il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J’attends la résurrection des morts,
et la vie du monde à venir.
Amen.

Prière pour le Pape

Dieu qui a choisi ton serviteur François I pour succéder à l’apôtre Pierre à la tête de ton peuple et représenter le Christ en notre temps, aide-le à soutenir tous ses frères: qu’il assure l’unité, l’amour et la paix, que toute l’Église soit en communion avec lui, et tous pourront trouver auprès de Toi, notre Père, la vérité et la vie. Par Jésus le Christ Notre-Seigneur. Amen.

A propos du dimanche de la Divine Miséricorde :

La première Fête de la Divine Miséricorde pour toute l’Église – instituée par Jean-Paul II le 30 avril 2000 à l’occasion de la canonisation de Sœur Faustine – a été célébrée le Dimanche 22 avril 2001. Elle est depuis célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques.

Jésus a dit à Sr Faustine (Petit Journal, page 699) : « Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ;

Toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. […]

La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »