Les Archanges Michel, Gabriel et Raphaël


Liez-vous d’amitié avec les Saints Archanges.

« Gouttes de lumière » (Gocce di Luce) – Message de Jésus à Petite Marie (Rome) Le 29 septembre 2025. Lire les messages en italien sur le site d’origine.

Ma petite Marie, aujourd’hui tu célèbres les Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, les esprits célestes resplendissants, les chevaliers audacieux, les vaillants combattants qui brûlent de la substance même du feu de Dieu. Ils brûlent de sa flamme, toujours placés devant son trône, prêts à son moindre signal, impatients de se mettre à son service.
Sous leur commandement se trouvent des myriades d’armées d’anges, les armées du Très-Haut, innombrables et sans fin, qui sont également divisées en leur hiérarchie divine, toujours prêtes à exécuter chacun de leurs ordres.

Les Archanges, purs esprits faits de la même force que Dieu, et donc imbattables, ils brûlent dans leur adoration incessante, dont la vue, si cela vous était possible, vous ne pourriez supporter, de sorte que les mêmes archanges, dans certaines occasions, par dessein divin, ont essayé de se revêtir d’une apparence humaine pour les représenter. S’ils n’avaient pas toujours été à vos côtés, la terre n’existerait plus.

La corruption du péché dans l’âme est source de nombreuses maladies.

Saint Michel est celui qui combat face à face le diable et ses pouvoirs sataniques. Il l’avait déjà vaincu lors de la grande bataille céleste, mais le combat continue et durera jusqu’à la fin du cycle terrestre. Le malin refait sans cesse surface, comme l’ivraie que Michel vient sans cesse couper et déraciner, jusqu’à ce que le malin soit jeté et enfermé à jamais dans l’abîme.

L’archange Gabriel est au service de la vie, l’aidant dans son corps et son esprit. Il annonce l’incarnation du Christ non seulement à Marie, mais à l’histoire de chaque être humain qu’il guide, le conduisant à assimiler la fusion entre la créature et Dieu, cherchant continuellement à greffer la vie divine dans les enfants des hommes.

Raphaël est celui qui guérit, qui tend la main et accompagne les créatures sur le chemin de l’humanité, cherchant à guérir non seulement leur corps mais aussi leur âme, car la corruption du péché dans l’âme est source de nombreuses maladies. Raphaël s’efforce d’apporter le remède de Dieu, qui se déverse sur les malades et les guérit, sur les conjoints en difficulté, sur les familles : il vous donne l’antidote pour bannir l’ennemi, cause de tous vos maux.

Comment se fait-il alors que, malgré sa puissance, l’humanité tombe dans ses tribulations ? Ils peuvent vous aider dans la mesure où les hommes demandent leur aide, les prient et désirent être aidés par eux, respectueux qu’ils sont de la liberté humaine, à laquelle Dieu a posé des limites.
Si l’humanité les invoquait, les honorait avec foi et dévotion, il y aurait moins de guerres, de souffrances et d’injustices. Si l’Église elle-même les priait et les honorait continuellement, les démons seraient chassés et perdraient leurs pouvoirs.

Ils aplaniront votre chemin, prendront soin de vos problèmes et les assumeront.

Enfants, liez-vous d’amitié avec les Saints Archanges. Ceux qui se consacrent à eux et les prient seront leurs gardiens : ils vous suivront, ils seront à vos côtés dans les moments les plus difficiles, dans les épreuves et les souffrances, ils vous soutiendront, ils aplaniront votre chemin, prendront soin de vos problèmes et les assumeront. Ils vous défendront fidèlement, dans la vie comme dans les moments de transition, et plaideront votre cause au jugement.
Devenez leurs enfants et ils ne vous oublieront jamais. Ils seront votre bouclier, la vie divine intériorisée en vous, votre remède.

Je vous bénis.

Je sens un bras qui cherche à m’étrangler !!!!!!!

Saint Michel Archange

L’icône de St Michel archange était restée totalement intacte.

Témoignage trouvé sur le forum Quora.

Une fois j’ai injurié l’archange St Michel, qui n’avait pas protégé ma maison d’un incendie mais qui s’était bien protégé lui-même, enfin, son image : L’icône de St Michel archange était restée totalement intacte (à part une fine couche de suie facile à nettoyer) au milieu d’un brasier qui avait liquéfié deux chandeliers de bronze posés de part et d’autre, à moins de dix centimètres de son cadre (il n’y avait aucune vitre de protection) : il n’en restait que deux flaques métalliques. Bon, je suppose que c’était aussi un message, mais lequel ?
Remarquez que je n’ai pas la prétention de revendiquer le chef des armées céleste comme mon Ange gardien personnel.

Le mal entre dans le cœur des hommes qui ne regardent pas vers le Seigneur.

Apparition et message de Saint Archange Michel, le 13 juin 2022 à Sievernich (Allemagne)

Il tient sa grande épée d’or vers le ciel. L’épée porte l’inscription sur la lame : « Quis est sicut Deus » (Qui est comme Dieu ?).
Je suis venu à vous au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Les bénédictions du Père céleste, les bénédictions du Fils notre Seigneur et le Saint-Esprit viennent sur ce lieu et sur tous ceux qui ouvrent vraiment leur cœur. Un moment difficile viendra sur vous.
N’ayez pas peur ! Il n’y a jamais eu un moment comme celui-ci sur terre. Le mal entre dans le cœur des hommes qui ne regardent pas vers le Seigneur. Ils fixent leurs regard sur eux-mêmes et ne s’occupent que de leur intérêt. Si le Seigneur n’intervenait pas, les hommes se détruiraient. Il y aura une guerre pour la récolte.

Se préparer spirituellement aux ténèbres.

Messages de Saint Michel Archange donnés à Shelley Anna le 12 juin 2022

(…)  Peuple de Dieu Il est très urgent de se préparer spirituellement aux ténèbres. Obtenez et gardez toujours avec vous vos sacramentaux. Objets de foi qui entravent les activités mauvaises qui viennent contre vous.
Bien-aimés de notre Seigneur et Sauveur, réveillez-vous de votre sommeil, car les jours sont mauvais. A chaque instant qui passe, l’activité démoniaque s’aggrave. Les hommes de main de Satan avancent avec des plans de domination du monde, qui s’accomplira après la guerre mondiale. Le chaos, la rage et les troubles civils éclateront de manière incontrôlable dans le monde entier, alors que les démons influencent l’âme humaine qui ne connaît pas l’amour de Dieu.
Il est très urgent de vous consacrer, ainsi que vos proches, au Sacré-Cœur de Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. En tant que Prince des armées célestes, je vous couvre de mes ailes et je vous défends avec une multitude d’anges.
Mentionnez vos Anges gardiens et vos Anges tutélaires dans vos prières. (…) Priez sans cesse, avec vos armes spirituelles dans des mains priantes. Je me tiens prêt, avec une multitude d’Anges, à vous défendre de la méchanceté et des pièges du diable, dont les jours sont comptés.

Ainsi parle votre Défenseur vigilant.

Ce sont les trois Archanges : Gabriel, Michel et Raphaël.

Message de Jésus à Maria Valtorta, Extrait du livre – Les cahiers de 1945 à 1950 (Centro Editoriale Valtortiano) – Le 21 décembre 1945

Oh, mon Père! Je ne sais si vous vous en êtes rendu compte, mais j’ai eu du mal à vous suivre au moment de la sainte communion; j’étais en effet… déjà ailleurs, occupée à regarder vers le haut, d’où me venait un appel joyeux accompagné de cette allégresse qu’aucune comparaison, aucun mot humain ne sauraient décrire. Il me coûtait de m’en détacher pour vous répondre…

Après cela, dans les tressaillements d’allégresse et des ondes d’une joie toujours plus grande, le domaine céleste s’est éclairci progressivement à mes yeux, et j’ai vu.
J’ai vu les azurs resplendissants des prairies du paradis…même si elle restait seule, cette vision des contrées célestes inondées de lumière, cette lumière du paradis qu’aucune comparaison ne peut rendre, porte déjà à la béatitude.

Remarquez que les étendues du Royaume des cieux me paraissaient beaucoup plus hautes que le ciel normal, et pourtant elles m’étaient tout à fait distinctes, comme si elles n’étaient pas plus éloignées que les toits.
Chaque fois que je contemple le paradis, j’ai cette impression d’infinie distance de la terre et le sentiment que je suis, moi, emportée au delà de l’atmosphère terrestre pour devenir plus proche du ciel paradisiaque, afin que je puisse bien voir.

En somme, je me sens arrachée à la terre et emmenée là haut, tout au loin. Non pas au paradis, qui est encore plus haut, mais là où la création y compris les étoiles et les planètes est déjà éloignée.

J’ai l’impression que mon âme est agenouillée et je le ferais même physiquement si un reste de raison vigilante ne me retenait pas de donner des signes extérieurs de ce qui se produit en moi. Mais je me prosterne en âme, car je sens que je suis en présence de ce qui est infiniment supérieur à l’homme et qu’il faut vénérer même s’il s’agit simplement de lumière et de d’azurs infinis.

Venant du Nord-Est, trois personnages resplendissants à l’allure royale et des plus dignes s’approchent de moi en marchant, comme de simples mortels, sur les champs de saphir. Ils n’ont toutefois aucune condescendance, bien au contraire. Ils marchent avec souplesse, sans perdre leur aspect solennel. Ils me regardent en souriant et se sourient en me désignant les uns aux autres par un échange de regards.

Au fur et à mesure qu’ils s’approchent, je vois les mouvements de leurs beaux yeux ceux du premier sont bleu saphir, ceux du deuxième très noirs, ceux du troisième d’un marron doré , briller dans leur sourire et à la lumière du paradis.

Ils vont jusqu’au bout du domaine céleste, au delà duquel se trouve le vide jusqu’à l’échelon inférieur où je me trouve, toute en vénération et en extase. Ils s’arrêtent là en me regardant et en souriant comme seul un ange peut sourire, et ils se tiennent à la taille comme trois frères qui s’aiment et se promènent ensemble.
Ce sont les trois archanges: Gabriel, Michel et Raphaël. J’essaie d’en faire un portrait. Ce sont trois jeunes hommes superbes. On dirait des jeunes de vingt, même de dix huit à trente ans.

Le plus jeune est Raphaël, le plus âgé (à en juger par son aspect) est Michel, dont la beauté est terrible.

Gabriel

Le premier à droite était Gabriel, qui semble avoir de vingtquatre à vingt cinq ans. Grand, élancé, les traits fortement spiritualisés et dans une extase d’adorateur perpétuel. Blond comme l’or pur, il a les cheveux ondulés jusqu’à lui toucher presque les épaules plus exactement la base du cou et retenus par un fin anneau incrusté de diamants: on aurait dit un faisceau de lumière incandescente plus que du métal et des pierres précieuses.

Il porte un de ces vêtements de lumière tissée diamants et perles que j’ai souvent vus sur les corps glorieux. Une tunique longue et floue, très chaste, qui lui cachait complètement les pieds et laissait à peine découverte sa main droite qui pendait de côté et dont la forme était fort belle. Il me regardait de ses yeux saphir et son sourire presque surnaturel m’effrayait, bien que ce fût un sourire.

Michel

L’autre, au centre, était aussi grand que son compagnon mais il avait, comme je l’ai dit, une beauté austère terrible. Ses cheveux bruns étaient plus courts que ceux de son compagnon et plus bouclés. Il avait une ossature robuste, son front était privé de tout de diadème mais il portait sur la poitrine une espèce de médaillon en or et en pierres attaché au cou par deux chaînettes en or et de la forme suivante: Les pierres qui y sont enchâssées forment des caractères, un nom peut être, mais je n’arrive pas à lire ces mots, ces lettres, qui ne sont pas comme les nôtres.

Il est revêtu d’or flamboyant, d’un vêtement qui éblouit tant il resplendit. On dirait une flamme claire (mais dorée, et non rougeâtre) qui recouvre ses membres agiles et robustes. Son regard noir est sévère et lance des éclairs. Il ne me fait pas peur, parce que je sens qu’il n’est pas en colère contre moi, mais qu’il m’aime au contraire. Mais c’est un regard terrible qui doit être angoissant pour les pécheurs et pour Satan. Michel n’a ni épée ni lance, au contraire de ses représentations, mais ses armes, ce sont ses yeux. Son sourire lui même est sévère, très austère.

Raphaël

Le troisième porte un vêtement d’une délicate couleur émeraude et ajusté par une ceinture sertie de pierres précieuses; il paraît revêtu de la couleur qu’on observe lorsqu’on regarde une émeraude à contre jour.

Il est grand, avec de longs cheveux bruns comme ceux de Gabriel. Ils sont d’une couleur précieuse, un châtain émaillé de petites tâches d’or foncé. Il semble être le plus jeune de tous et me rappelle un peu l’apôtre saint Jean par son doux sourire juvénile.

Mais Raphaël a les yeux d’une douce couleur noisette et un regard paisible, patient, qui est une caresse. Il sourit plus humainement que les autres. Tout en lui ressemble davantage à ce que nous sommes. C’est tout à fait le « bon jeune » du livre de Tobie.

On a envie de mettre sa main dans la sienne, en toute confiance, et de lui dire: « Guide moi ! En toute chose ! »
Tous trois me regardent, sourient, se sourient mutuellement. Puis ils me saluent.

Gabriel chante, de sa voix de harpe spirituelle dont chaque note porte à l’extase: «Je te salue, Maria», et pour le dire il joint les mains sur la poitrine et incline la tête pour la relever ensuite avec un sourire qui augmente l’étincellement de tout son être vers les hauteurs du paradis.
Je comprends que, plus que me saluer, il a voulu montrer clairement qui il est. C’est l’archange qui annonce le grand mystère… et il donne l’impression de savoir uniquement répéter ces mots et vénérer la Vierge…

Michel touche le bijou qu’il porte sur la poitrine. Il le prend dans les doigts de sa main droite et le lève pour bien me le montrer, puis il me dit, d’une voix qui résonne comme du bronze : «Celui qui est avec Dieu peut tout. Et Satan ne peu rien sur celui qui est avec Dieu. Car, qui est comme Dieu?»
Ces derniers mots semblent faire vibrer l’atmosphère céleste comme un coup de tonnerre harmonieux.

Il repose le médaillon sur sa poitrine puis s’agenouille en adorant l’Éternel (que je ne vois pas, mais qui doit se trouver, d’après le regard de l’archange, au dessus de moi ou juste derrière mon dos, en haut, en haut, tout en haut).

Raphaël ouvre les bras comme pour m’embrasser tout en levant son visage rayonnant de la joie de contempler Dieu, et il me dit de sa voix d’or:

« Que la joie soit toujours avec toi. » Il ressemble un peu à l’ange que j’ai vu dans deux visions. Mais il est moins spiritualisé que ce dernier.
Une lumière en forme d’étoile se trouve à la racine de ses cheveux, une douce lumière qui réconforte, tout comme réconforte son splendide vêtement émeraude clair.

Ils me regardent encore. Puis ils resserrent leur étreinte à la taille (notez que je n’avais pas encore remarqué leurs ailes derrière le dos), ils ouvrent des ailes de perle, de flamme, de lumière vert pâle et ils s’élèvent rapidement vers l’empyrée tout en chantant un chant indescriptible, comme celui que j’ai entendu le 13 décembre 44 à Cèmpito, lorsque j’avais vu les cohortes angéliques voler au dessus de Bethléem en chantant …61

Et moi, je reste ici. Ou plutôt je descends des sphères où je me trouvais et je rentre en moi même, dans mes tourments, dans mon lit. Ma joie demeure cependant… et je m’aperçois même que, stupidement, je n’ai pas su dire le moindre mot aux trois archanges… Mais mon âme a parlé avec eux. Je sentais qu’elle les vénérait, même si je ne pouvais traduire en mots matériels ses frémissements.

et tu obtiendras la date de la fin du monde.

Après avoir vécu tout ce qui précède, je prends la Bible pour y rechercher toutes les apparitions angéliques. Abraham, Jacob, Tobie puis le prophète Daniel passent ainsi. Au chapitre 8, mes yeux tombent sur les versets 13 et 14.
Lorsque j’arrive à la phrase:
« Il lui dit : « Encore deux mille trois cents soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué« , une réponse mieux, une explication m’arrive à la vitesse d’une flèche de lumière : « Remplace le mot « jours » par « siècles » puisque pour nous un siècle est moins qu’un jour ‘ et tu obtiendras la date de la fin du monde.» Rien d’autre.
La voix s’est tue aussi subitement qu’elle est venue. Je pense que c’était celle de mon conseiller intérieur, parce qu’elle lui ressemblait.

Honorez les trois Archanges.

Message au Père Melvin Doucette – Canada – Le 29 septembre 2005 – J’étais avec Jésus dans ma prière ce matin, et voici ce qu’il m’a dit :

Melvin, mon frère, je t’aime. Aujourd’hui vous célébrez la fête des trois grands archanges : Michel, Gabriel et Raphaël. Les anges ont été créés par mon Père et sont de purs esprits. Le mot ange signifie messager, et c’est le Père qui les envoie accomplir leur fonction.

Lorsque le message est de grande importance, son porteur est un archange.
L’archange Michel est bien connu : c’est lui qui a combattu le malin, l’a vaincu et l’a chassé du paradis.
L’archange Gabriel a été envoyé à Marie, ma Mère, pour lui annoncer qu’elle serait la Mère du Sauveur. Par la puissance de l’Esprit Saint, j’ai été conçu dans son sein.
L’archange Raphaël a été envoyé à Tobie pour lui rendre la vue, ainsi qu’il est écrit dans l’Ancien Testament.

Il existe d’autres anges également, en particulier les anges gardiens qui vous protègent et vous gardent sur terre. Il convient de remercier le Père pour le grand dévouement des anges et des archanges. Alors, chers amis, honorez les trois archanges pour la fonction importante qu’ils accomplissent. Ils sont toujours prêts à se rendre partout où le Père désire les dépêcher. Ils adorent le Père constamment et le servent pour l’éternité.

La lettre d’un jeune soldat à sa mère.

La lettre suivante a été écrite en 1950 par un jeune Marine à sa mère alors qu’il était hospitalisé après avoir été blessé au combat, en Corée.
Cette lettre est arrivée entre les mains d’un aumônier de la Marine de guerre qui l’a lue devant 5000 Marines, à une base navale de San Diego, en 1951. L’aumônier avait parlé au jeune homme, à sa mère et au sergent qui commandait la patrouille. Cet aumônier, le Père Walter Muldy, certifiait à tous ceux qui lui posaient la question, que cette histoire était vraie.
Au cours des années 60, on lisait cette lettre une fois par année, à Noël, sur les ondes d’une station de radio du Midwest. La voici pour ceux qui ne la connaissent pas.

Ma chère Maman,
Je n’oserais jamais écrire cette lettre à quelqu’un d’autre que toi, parce que personne ne voudrait me croire. Peut-être même que toi aussi tu trouveras ça difficile à croire, mais il faut que je le dise à quelqu’un.

Pour commencer, je suis à l’hôpital. Mais ne t’inquiète pas, tu m’entends, ne t’inquiète pas. J’ai été blessé mais je vais bien, O.K., tu comprends, je vais bien. Bon. Le médecin m’a dit que je serai debout dans un mois.

Mais ce n’est pas ça que je veux te raconter. Tu te souviens quand je me suis engagé dans les Marines, l’année dernière, tu te souviens quand je suis parti, que tu m’as dit de réciter une prière à saint Michel tous les jours. C’était pas la peine de me le dire, parce que, d’aussi loin que je me souvienne, tu m’as toujours dit de prier saint Michel archange. Tu m’as même, donné son nom. Eh bien, je l’ai toujours fait.

En arrivant en Corée, j’ai même prié encore plus fort. Tu te souviens la prière que tu m’as apprise ?
« Michael, Michael of the morning, fresh corps of Heaven adoming », tu connais la suite.
Eh bien, je l’ai récitée tous les jours. Parfois en marchant et quelquefois pendant les haltes, mais toujours avant de m’endormir. Je l’ai même apprise à quelques copains.

Bon, eh bien, un jour, je faisais partie d’une patrouille de reconnaissance en territoire ennemi, bien en avant des lignes. On avançait péniblement et il faisait très froid. Mon haleine, on aurait dit de la fumée de cigare. Je croyais connaître tous les gars de la patrouille, mais un Marine que je n’avais jamais vu auparavant est venu marcher à côté de moi. C’était le plus grand Marine que j’avais jamais vu. Il faisait au moins 1 mètre 90 et il était bâti à l’avenant. Je me sentais rassuré d’avoir un type comme ça à côté de moi.

On continuait à marcher. Le reste de la patrouille s’est déployé. Juste pour amorcer la conversation, j’ai dit : Fait froid, hein ! et puis j’ai ri. J’étais là à risquer de me faire tuer d’une minute à l’autre, et je lui parlais du temps qu’il faisait. Il a semblé comprendre. Je l’ai entendu rire doucement.
Je l’ai regardé et j’ai dit : Je t’ai jamais vu avant. Je croyais connaître tout le monde dans l’unité.

Il a dit : Je me suis engagé à la dernière minute. Je m’appelle Michael.
Surpris, j’ai répondu : Ah oui, moi aussi je m’appelle comme ça.

Il a dit : Je sais, et il a ajouté : Michael, Michael of the morning… (Michel, rosée matinale, parure du Soleil levant…)

J’étais si étonné que je suis resté sans rien dire pendant une minute. Comment pouvait-il savoir mon nom et cette prière que tu m’avais apprise ? Après quoi je me suis dit en souriant que tous les gars me connaissaient dans l’unité. J’avais appris cette prière à tous ceux qui voulaient l’entendre. Y en a même qui m’appelaient Saint Michael !

Mon gars, les sept soldats communistes qui sont là ont tous été tués par un coup d’épée

On est resté sans rien dire un moment, puis il a brisé le silence : On va bientôt avoir des ennuis.
Il devait être en excellente forme, ou alors il respirait si doucement que je n’entendais même pas sa respiration. Moi, ça sortait en gros nuages. Il ne souriait plus maintenant. On va avoir des ennuis ! Je me disais : Ouais, comme on est entourés par les communistes, ce n’est pas vraiment une grande nouvelle.

La neige a commencé à tomber à gros flocons. Bien vite, on ne pouvait plus rien voir devant soi et j’avançais dans un brouillard blanc fait de particules mouillées et collantes. Mon compagnon a disparu de ma vue. Soudain, inquiet, j’ai crié : Michael !
J’ai senti sa main sur mon bras. Sa voix était riche et forte : Ça va bientôt s’arrêter.
Il avait raison. Après quelques minutes, la neige a cessé aussi rapidement qu’elle avait commencé. Le soleil étincelait.

Je me suis retourné pour voir où était le reste de la patrouille. Il n’y avait plus personne en vue. On les avait perdus dans la bourrasque. On arrivait sur une petite montée et j’ai regardé devant moi.
Maman, mon cœur s’est arrêté net. Ils étaient sept. Sept soldats communistes avec leurs vestes et leurs pantalons matelassés et leurs drôles de petits chapeaux. Mais il n’y avait rien de drôle à ce moment-là. Les sept fusils étaient braqués sur nous.

J’ai crié : Couche toi, Michael ! et je me suis jeté à terre. J’ai entendu les coups de feu partir presque en même temps. Les balles sifflaient. Michael était toujours debout.

Maman, ces types ne pouvaient pas le manquer, pas à cette distance. Je m’attendais à le voir déchiqueter en morceaux.

Mais il était là, sans même essayer de tirer. Il était paralysé par la peur. Ça arrive parfois, maman, même aux plus braves. Il était comme un oiseau fasciné par un serpent. En tout cas, c’est ce que je pensais.
Alors, je me suis levé pour le tirer par terre, et c’est là que j’ai été touché. J’ai senti comme une brûlure dans ma poitrine. Je m’étais souvent demandé ce qu’on ressentait quand on était touché. Maintenant, je sais.

Je me souviens d’avoir été porté par des bras solides, des bras qui m’ont déposé très doucement sur un coussin de neige. J’ai ouvert les yeux, pour un dernier regard. J’étais en train de mourir. J’étais même peut-être déjà mort et je me souviens d’avoir pensé : Eh bien ! ce n’est pas si terrible !
Peut-être que je fixais le soleil. Ou alors, c’était le choc, mais il m’a semblé voir Michael debout à nouveau. Mais cette fois, il avait le visage illuminé d’une splendeur terrible.

Comme je te dis, peut-être que j’avais le soleil dans les yeux, mais Michael avait l’air de changer pendant que je le regardais. Il devenait plus grand, ses bras s’étendaient. C’est peut-être parce que la neige recommençait à tomber mais il était entouré de lumière, comme les ailes d’un ange. Et il avait une épée à la main, une épée qui resplendissait de millions d’éclats.

Eh bien, c’est la dernière chose dont je me souviens, avant que les copains me retrouvent. Je ne savais pas combien de temps avait passé. De temps en temps, la douleur et la fièvre me laissaient un moment de répit. Je me souviens de leur avoir dit que l’ennemi était juste devant nous.

J’ai demandé : Où est Michael ?
Je les ai vus qui se regardaient : Où est qui ? a demandé quelqu’un.
Michael, Michael, le grand Marine qui marchait à côté de moi juste avant qu’on entre dans la rafale de neige.

Mon gars, dit le sergent, Y’a personne qui marchait à côté de toi. Je t’ai jamais perdu de vue. Tu t’en allais trop loin. J’allais t’appeler au moment où t’as disparu dans la bourrasque.

Il m’a regardé d’un air curieux : Mais comment t’as fait ça, mon gars ?
Comment j’ai fait quoi ?
J’étais presque en colère malgré ma blessure : Ce Marine, Michael, et moi, on allait juste…

Mon gars, dit doucement le sergent, c’est moi qui ai choisi les hommes de cette unité, et y a pas d’autre Michael que toi. T’es le seul Michael ici.

Et après avoir attendu une minute, le sergent ajouta : Mais comment t’as réussi à faire ça, mon gars ? On a entendu des coups de feu. Y a pas un seul coup de feu qui a été tiré avec ton fusil, et y a pas un gramme de plomb dans les sept corps qui sont couchés là, derrière la colline.

Je n’ai rien répondu. Qu’est-ce que j’aurais pu dire ? Je restais là, bouche bée et stupéfait.
C’est le sergent qui a repris la parole en disant doucement : Mon gars, les sept soldats communistes qui sont là ont tous été tués par un coup d’épée.

C’est tout ce que je peux te dire, maman. Encore une fois, c’était peut-être le soleil dans mes yeux, c’était peut-être le froid, ou la douleur, je ne sais pas, mais c’est ce qui est arrivé.

Gros baisers, Michael.