Les Poltergeists (et le cas Matthew Manning)

SOMMAIRE
– Définition et description du Poltergeist
– Extrait du livre « D’où me viennent ces pouvoirs » tout le chapitre 2.
– Les caractéristiques du poltergeist par le père de Matthew.
– Étude scientifique des facultés de Matthew Manning.
– La puissance de l’Esprit aux petits soins des hommes. (Extrait du même livre)
– Une vidéo de poltergeists.

Définition et description du Poltergeist.

Les Poltergeists sont la manifestation visible de la force de l‘Esprit. Le livre autobiographique de l’anglais Matthew Manning, écrit en 1975, illustre bien le phénomène dans sa version extrême. La mère de Matthew avait été électrocutée lorsqu’elle était enceinte, ce qui fit se développer de façon stupéfiante la force de l’énergie du subconscient de son fils. Les premières manifestations se produisirent en 1967. II y avait trois enfants au foyer : Andrew, six ans ; Rosalind, huit ans ; et Matthew l’aîné, onze ans.

Définition du mot : Poltergeist, de l’allemand Poltergeist, dérivé de poltern « faire du bruit » et geist « esprit ». Un esprit qui fait du bruit, que l’on traduit en français par : Esprit frappeur.

Extrait du site : Encyclopédie du paranormal
Les poltergeists ne font habituellement pas de mal aux personnes, même lorsque celles-ci sont possédées ou soulevées dans les airs. Ainsi, l’évêque Guillaume d’Auvergne notait déjà au XIIIe siècle que « les jets de pierres démoniaques ne blessaient que très rarement — si ce n’est jamais — les humains ». Dans la plupart des situations, aucun but ou raison précise ne peuvent être trouvés aux manifestations du poltergeist.

Extrait du site Wikipédia
Les manifestations semblent en général purement « gratuites » et totalement dénuées de cause et de logique. Malgré des dégâts matériels, parfois importants, les personnes présentes sont rarement blessées :
« Mais ce qui nous a le plus étonnés, c’est qu’aucune des 300 pierres jetées n’ait touché personne ; le premier jour, mon petit garçon était au jardin, ma petite fille dormait au premier, dans son berceau près de la fenêtre ouverte ; ils n’ont été incommodés en aucune façon ; la bonne a reçu, il est vrai, un quart de brique sur la tête, mais elle n’en a presque pas souffert ; mon beau-père a été touché au bras et il s’est écrié “Tiens, je n’ai rien senti”. »

Cas anciens, Joigny (France) début du XIe siècle. Selon le moine chroniqueur Raoul Glaber :
« Au même temps un présage merveilleux et digne de trouver place ici se manifesta près du château de Joigny, chez un noble homme, nommé Arlebaud. Pendant trois ans, il tomba presque continuellement, dans toute sa maison, des pierres de diverses grandeurs, dont on peut voir encore des monceaux tout autour de sa demeure. Venaient-elles de l’air, ou pénétraient-elles par le toit? C’est ce que personne ne peut dire. Ce qu’il y a de sûr, c’est que cette pluie, qui ne s’arrêtait ni la nuit, ni le jour, ne blessa pas une seule personne, et même ne brisa pas un vase. »

Il est difficile de comprendre l’intérêt de faire pleuvoir des cailloux à l’intérieur d’une maison. Matthew Manning vécut le même phénomène.
« Dans mon living, lorsque je couds tranquillement ou écoute la radio, il m’arrive d’être envahie soudainement par un froid glacial, et une pluie de cailloux tombe du plafond. Certains soirs, ce sont des copeaux de bois qui atterrissent sur mes genoux. »
Une façon peut-être pour le Subconscient de nous faire comprendre qu’il est capable de provoquer la pluie, si utile aux hommes.

Les photos ou gravures anciennes (photos ci-dessous) des mobiliers volants ne sont pas une blague, en témoigne cet extrait du livre de Matthew Manning, alors qu’il est pensionnaire :
« Le vendredi soir, ce fut au tour d’éclats de verre de se mettre à voler vers 22 heures, au moment de l’extinction des lumières. Au cours de cette nuit également, des chaises en bois placées à côté des lits semblèrent prises par le démon de la danse et se mirent à gambader dans le dortoir, heurtant tout ce qui se présentait sur leur chemin. »

Lien vers un reportage parlant de poltergeist.

Poltergeists à tous les étages chez les Manning.

Extrait du livre « D’où me viennent ces pouvoirs » sortie en 1975. Voici tout le chapitre 2

Le dimanche de Pâques, mes parents invitèrent des amis à passer la soirée à la maison. Moi, j’étais sorti. Quand je rentrai — il devait être 10 heures — les amis de mes parents s’apprêtaient à prendre congé. Comme ils se dirigeaient vers la porte et traversaient la salle à manger, ma mère, à son grand embarras, aperçut un grand plat d’étain renversé sur la table. Elle ne dit rien, ni aux invités ni à moi.

J’allai me coucher mais, énervé, je ne réussis pas à m’endormir. Soudain, j’entendis un grincement en provenance de l’armoire. Après avoir écouté un instant, j’allumai ma lampe de chevet et vis avec horreur que l’armoire, détachée du mur, avançait lentement dans ma direction. Quand elle s’arrêta, elle avait progressé d’une quarantaine de centimètres. J’éteignis et, presque aussitôt, mon lit se mit à osciller d’avant en arrière. Trop impressionné pour bouger j’attendis la suite, le souffle coupé. L’oscillation cessa, et je sentis l’extrémité de ma couche se soulever d’une hauteur que j’estimai à environ trente centimètres. Puis ce fut au tour de la tête de s’élever de cinq à sept centimètres. Après quoi, le lit se propulsa en tanguant vers le centre de la pièce et finit par s’arrêter dans une position tangente au mur.

Je n’avais pas l’intention de me laisser ainsi trimbaler. Je sautai vite du lit, décidé à prévenir mes parents que j’en avais assez et que je n’occuperais plus cette chambre tant qu’on n’aurait pas fait quelque chose. Il apparut qu’ils avaient eu, eux aussi, des ennuis. Après le plat d’étain renversé, ils avaient aperçu, en revenant au salon, le canapé poussé de biais à travers la pièce. Quand nous allâmes inspecter ma chambre, nous découvrîmes un gros fauteuil placé dans l’encadrement de la porte et barrant l’entrée. Je pris alors un sac de couchage et passai le reste de la nuit au premier étage, dans la chambre de mes parents. Nous craignions le pire, mais il ne se passa rien jusqu’au lendemain matin.

Pourtant, au réveil, quel chantier ! On eût dit qu’une bombe avait éclaté dans la salle à manger. Chaises renversées, table de même, objets éparpillés sur le plancher. Le salon était dans le même état, comme pratiquement tout le reste du rez-de-chaussée : tables et chaises s’empilaient les unes sur les autres ; les tableaux étaient décrochés ; une bouilloire et plusieurs couverts avaient même disparu. Après avoir inspecté le champ de bataille, nous commençâmes à remettre tout en place en nous attaquant d’abord au salon. Nous fîmes de même dans la salle à manger. Il y avait là un objet qui provenait du salon et, en le rapportant, nous découvrîmes avec stupeur que la pièce que nous venions de ranger, quelques minutes plus tôt, était de nouveau dans un désordre total. En ayant terminé avec la salle à manger, nous nous occupâmes de la cuisine, puis revînmes au salon pour y remettre une nouvelle fois de l’ordre. Cela ne nous prit que quelques minutes et, durant ce court moment, la salle à manger fut de nouveau « attaquée ».

Cette série de bouleversements qui frappaient les pièces les unes après les autres dura toute la journée du lundi de Pâques. La tragédie frôlait la farce. Il n’était pas rare de trouver la bouilloire dans le congélateur, les chaises sur la table, un chapeau suspendu au clou où aurait dû être accroché un tableau, un balai en équilibre sur le dos d’une chaise. Notre angoisse venait de ce que nous ne comprenions pas le phénomène. Nous ignorions ce qui allait arriver ensuite. Les objets étaient continuellement déplacés sans que nous ne puissions jamais les voir en mouvement mais cela allait bientôt changer.

Le matin du deuxième jour, au moment où mon frère et ma sœur pénétraient dans la cuisine, ils se trouvèrent en présence d’un charriot qui glissait vers eux à quelques centimètres du sol. Ils firent demi-tour et s’enfuirent. Le charriot fut découvert peu après coincé dans l’encadrement de la porte de la cuisine.
Cette succession d’évènements continua dans le même style pendant plusieurs jours. Il fut bientôt évident que les phénomènes se montraient particulièrement puissants à certains moments de la journée, surtout le matin et le soir.

Ils étaient parfois amusants, comme je crois l’avoir déjà dit, et en même temps difficiles à reproduire. Nous aperçûmes plus d’une fois des balais en équilibre instable sur la rampe horizontale de l’escalier ; il suffisait de les toucher pour les faire tomber. Dans le salon, nous avions trois tables à piétement métallique et dessus en pierre. Elles furent en plusieurs occasions délicatement placées les unes sur les autres. Le poids total était manifestement élevé. Les lits, semble-t-il, souffraient plus qu’aucune autre pièce du mobilier. Ils étaient fréquemment défaits, et même retournés. Celui de ma sœur, en particulier, était souvent « pris comme victime », et on le retrouva un jour avec deux de ses pieds sortant d’une fenêtre du premier étage. Un grand nombre d’objets disparaissaient, qu’on retrouvait ensuite cachés ou placés dans un endroit différent. Il ne s’agissait plus seulement d’articles de petite taille. Il y avait aussi des tableaux, des couvertures, des ustensiles de cuisine…

Mon père avait hâte de voir la fin de ces manifestations. Il voulut prendre l’avis du Dr George Owen, mais le savant venait d’émigrer au Canada. Notre anxiété en fut accrue, car maintenant nous ne pouvions qu’observer comment cette force autoritaire et dévastatrice allait nous imposer sa loi et gouverner la maison.
De plus, nous constatâmes, non sans quelque appréhension, que le poltergeist avait l’inquiétant pouvoir de réaliser telle pensée ou telle suggestion émise par l’un ou l’autre comme par exemple allumer l’électricité ou ouvrir un robinet. Il avait, à ce qu’il semblait, une prédilection pour les instruments électriques. Au début de ces événements, une plaque électrique de notre cuisinière claqua, fêlant le fourneau et le rendant inutilisable. En même temps, le plomb correspondant sauta dans la boîte à fusibles, la remplissant de métal fondu. Les ampoules semblaient avoir une existence extrêmement courte. Et la cuisinière avait pris l’habitude de se mettre en marche toute seule, à moins qu’elle ne fût débranchée.

Des gribouillages enfantins se matérialisèrent sur les murs. Ils étaient habituellement exécutés au crayon, ou du moins donnaient-ils cette impression, car ils se propageaient sur le mur, du centre vers l’extérieur, sans que le moindre crayon fût utilisé. C’était comme des griffonnages en cercle, tels qu’aiment en faire les enfants. Une quinzaine de ces « cercles » apparurent ainsi, qui furent ensuite remplacés par un barbouillage exécuté de la même manière, quelque chose qui ressemblait au signe astrologique du Lion (je suis né au mois d’août). Ces graffitis avaient cinq à six centimètres de diamètre. Ensuite, il y eut d’autres griffonnages qui me tracassèrent un peu plus. À plusieurs reprises, je vis sur les murs les mots : « Matthew prends garde », rédigés d’une écriture enfantine. Ces avertissements ne disaient pas à quoi je devais prendre garde, et j’essayai autant que possible de les ignorer. On aurait dit qu’un enfant était à l’origine de toutes ces perturbations.

Nous nous étions plus ou moins accoutumés aux déplacements d’objets lorsque nous fut offert un nouveau spectacle qui nous causa également beaucoup de tracas. Nous découvrîmes en certains endroits de l’eau sur le sol. Elle provenait des tuyaux coudés des lavabos et du cabinet de toilette. Transportée d’une manière incompréhensible dans d’autres pièces, elle y faisait de larges mares. Heureusement, à deux ou trois exceptions près, le phénomène se limitait au vestibule, dont une partie du carrelage de pierre semblait particulièrement apprécier ces flaques.

Bientôt, l’eau ne fut plus le seul liquide utilisé. De l’acide, des coulées de peinture, de l’encre furent répandus sur le plancher, tous provenant de récipients conservés dans la maison. Un exemple est à cet égard très intéressant : un jour nous découvrîmes un liquide répandu sur le linoléum du premier étage ; il avait dissout le revêtement et s’était infiltré au-dessous, entre les lames de parquet. Les torchons qui servirent à l’éponger furent, eux aussi, désagrégés. Nous jugeâmes que c’était de l’hydrate de sodium, car nous en avions à la cave. Ces cristaux s’étaient introduits dans l’eau au premier étage. Parfois, nous trouvions ouverts tous les tiroirs et les portes du placard de la cuisine, ou bien nous découvrions un vase de fleurs dans le four. Je me souviens d’une fois où je mettais la table pour le déjeuner. J’avais placé les sets, et j’allai à la cuisine chercher les couverts. Cela ne me prit pas plus de vingt secondes mais, le temps que je revienne, les sets n’étaient plus sur la table. Ils se trouvaient sur le plancher du salon, dans la même position.

Le phénomène comprenait essentiellement trois catégories.

Après deux semaines de telles activités, il devint possible de dégager une ligne directrice. Le phénomène comprenait essentiellement trois catégories de faits :
la première était purement explosive et contrariante, la deuxième touchait à la symétrie et à l’équilibre, et la troisième était une manifestation de déplacements bruyants et tapageurs, visant, semblait-il, à attirer des spectateurs.
J’ai déjà parlé de la première catégorie, qui consistait surtout en des mouvements divers de mobilier et en une perturbation de la vie familiale. La deuxième concernait les prouesses d’équilibre, ou encore des incidents du type de celui qui était arrivé avec les sets de table. Quant à la troisième, elle était probablement la plus intéressante, car elle nous permettait d’assister réellement à l’évènement pendant qu’il se produisait.
Des objets étaient projetés du bas de l’escalier vers le haut, avec une grande force et beaucoup de bruit, et on pouvait observer leur course. Souvent, alors que j’étais assis dans la salle à manger, je voyais des choses passer près de moi, volant à travers la pièce, puis « montant » l’escalier. De temps en temps ces objets provenaient de la salle à manger où je me tenais, mais le plus souvent ils sortaient de la cuisine. D’abord ils vibraient, puis tremblaient fortement avant de s’envoler. Les courbes ou les obstacles ne présentaient aucune difficulté ; ils étaient prudemment négociés. Une fois en vol, les objets gagnaient de la vitesse en approchant de l’escalier, jusqu’à ce qu’ils heurtent un mur et s’écrasent sur les marches. Les éléments particulièrement lourds, tels que les marteaux, les maillets, les pots de peinture et les outils de menuiserie, faisaient un grand bruit en tombant. Ceux qui observaient ces étranges projectiles depuis l’aire d’atterrissage au premier étage remarquaient qu’ils étaient capables de prendre les deux virages à angle droit de l’escalier, et parfois de monter en chandelle au-dessus de la rampe avant de se poser. Cela se passait toujours soit, au milieu de la matinée, soit en début de soirée.

Ma sœur avait dans sa chambre une table à tiroir, qui mesurait environ soixante-quinze centimètres de haut, quatre-vingt-cinq centimètres de long, et quarante-cinq centimètres de large. La chambre se trouvait en façade, au premier étage. Sur la table il y avait une pile de livres et des cahiers, un pot rempli de crayons et diverses autres choses.
Cette table, avec tout ce qu’il y avait dessus, disparut un après-midi. Nous cherchâmes vainement dans les autres pièces, et c’est seulement en jetant un coup d’œil dans la cave que nous l’y retrouvâmes, avec les livres, les cahiers, les crayons exactement à la même place. Rien n’avait été dérangé ! La table avait effectué un trajet de trente mètres, pris trois escaliers successifs, franchi cinq portes, dont certaines avaient moins de soixante-quinze centimètres de large, et accompli pas moins de dix virages à angle droit.

Il se produisit un autre incident assez étonnant — véritable démonstration de force — lorsqu’un lit à deux places, très lourd et très massif, se dressa tout debout. Un vrai tour de force, si l’on songe que mon père et moi eûmes beaucoup de peine à le remettre en place.

Un après-midi, l’avertissement que je connaissais déjà reparut sur le mur : « Matthew prends garde ». Il était griffonné, comme d’habitude, par ce qui semblait être une main d’enfant. Je ne me rappelle plus ce qui amena cette suggestion, mais ma mère insinua à un moment que je pourrais placer un morceau de papier sur la table de la salle à manger, et que peut-être l’inscription y apparaitrait. Cela semblait une bonne idée, ne fût-ce que pour voir si le poltergeist était capable de s’en servir. Les rideaux furent tirés, car nous avions remarqué que l’esprit travaillait mieux quand il ne se sentait pas épié, et nous laissâmes sur la table un crayon et une feuille de papier. Puis nous quittâmes la pièce et montâmes au premier, après avoir fermé la porte au loquet. Il n’y avait personne d’autre dans la maison. Quand nous revînmes dix minutes plus tard, le papier présentait un gribouillage typique. Je pris alors une autre feuille, et inscrivis en haut les lettres de l’alphabet, ainsi que les chiffres de O à 9. Je laissai la feuille sur la table, et nous procédâmes comme nous l’avions fait un instant plus tôt.
Au bout d’un quart d’heure nous réintégrâmes la pièce pour constater que le pourtour de la feuille de papier était parsemé de plusieurs petites inscriptions caractéristiques. Il y avait également une figure maladroite représentant le signe du Lion. Et, en plein milieu : « Matthew prends garde ». Nous n’en eûmes pas vraiment conscience à l’époque, mais il y avait là quelque chose de très significatif, quelque chose qui prouvait que j’étais bien la source d’énergie qui « alimentait » le poltergeist. Plus important encore, on pouvait y voir s’esquisser le premier pas vers un contrôle possible du phénomène. Mais ce contrôle ne devait être vraiment acquis que plusieurs mois plus tard.

C’est à peu près à ce moment-là que se révéla une autre face typique du phénomène. J’étais à la maison avec ma mère, et nous nous trouvions au premier lorsqu’elle me demanda de prendre une corbeille d’osier dans la cuisine pour la mettre sur la table de la salle à manger. Un quart d’heure après, nous descendîmes, et je me préparai à aller chercher la corbeille lorsque, stupéfaits, nous vîmes qu’elle était déjà sur la table de la salle à manger.

La fin des vacances approchait, et je devais retourner à l’école. La veille du jour fixé pour mon départ, un certain nombre d’objets disparus n’avaient pas encore été retrouvés. Mes parents désiraient vivement les récupérer avant que je parte — il s’agissait surtout de petites choses, telles que des cuillères à café ou des poteries. Ils me demandèrent donc de faire une tentative dans ce sens. Alors que nous étions tous assis dans la salle à manger, je m’efforçai d’obtenir que ces objets reviennent sur la table du salon.
Une demi-heure plus tard, en pénétrant dans le salon, nous fûmes surpris du choix varié d’articles qui trainaient sur la table. Nous ignorions, en fait, combien de choses avaient disparu, et il y en avait là beaucoup dont nous n’avions pas remarqué l’absence. Mais je dois dire que ce qui m’étonnait encore davantage, c’était qu’elles fussent là. Mon père décida alors de m’accompagner à l’école pour parler au directeur et le mettre au courant de ce qui se passait.

Texte extrait de mon chapitre sur le lâcher-prise

Le poltergeist opérait en silence et n’était pas du genre a se laisser prendre la main dans le sac.

Voici un extrait de mon livre préféré que je relis régulièrement :  D’où me viennent ces pouvoirs ? de Matthew Manning. Le but de cet extrait est de montrer que le Subconscient a pour particularité d’être d’esprit « Taquin ».

Taquin, définition : Qui, par jeu et sans méchanceté, se plaît à agacer autrui.

(C’est le père qui parle) Les premières manifestations se produisirent en 1967. II y avait trois enfants au foyer : Andrew, six ans ; Rosalind, huit ans ; et Matthew l’aîné, onze ans. Aucun n’était capable de comprendre la nature de la situation, et cela augmenta certainement leur appréhension.
En ce qui me concerne, je parvins à distinguer, dans cette force qui se déchainait d’une manière si étrange, certains traits caractéristiques. Le poltergeist opérait en silence et n’était pas du genre a se laisser prendre la main dans le sac. C’était seulement par taquinerie qu’il était beaucoup plus rapide et perspicace que les humains, et en prendre conscience ne faisait qu’augmenter mon sentiment de frustration et d’impuissance.

Étude scientifique des facultés de Matthew Manning.

Extrait du livre « D’où me viennent ces pouvoirs » de Matthew Manning, sortie en 1975.

L’origine de la fonction rampe (et par conséquent la source de l’énergie psychique) chez Matthew a été localisée dans la partie la plus ancienne du cerveau humain. Le Dr Whitton laisse entendre que l’aptitude psychique (ou médiumnique) n’est donc pas un don rare ou un talent de « l’âge de l’Espace » (notre époque moderne), mais une fonction innée qui remonte probablement à l’aube des temps – fonction qui a disparu chez la plupart des gens il y a des milliers et des milliers d’années.

Le degré d’énergie psychique détecté chez Matthew est exceptionnellement élevé et, pour tout dire, unique. Deux questions se posent alors : pourquoi ce niveau d’énergie est-il beaucoup plus élevé chez Matthew que chez les autres médiums connus ? Existe-t-il un facteur commun à tous les médiums qui expliquerait le fonctionnement de cette partie « ancienne et morte » du cerveau ?

La fonction rampe produite par Matthew est totalement différente des diagrammes obtenus durant les « moments de concentration », par exemple. On peut donc conjecturer que le don psychique, quoique inné, ne représente pas un degré de concentration plus élevé ou différent, mais qu’il laisse supposer « une source de force inconnue, extérieure ou intérieure, qui le crée ». (…)

Le Dr Whitton avait demandé à quelques médiums connus de remplir un questionnaire. Leurs réponses aux questions concernant les évènements qui avaient pu marquer leur première enfance montrèrent que plusieurs d’entre eux avaient une expérience identique : le choc d’une décharge électrique avant l’âge de dix ans (C’est le cas de Jean-Pierre Girard qui a été foudroyé vers 7 ans).
Matthew, par contre, ne se souvenait pas d’un incident de la sorte. Ce fut seulement lorsque nous eûmes parlé de ce sujet avec ses parents que nous apprîmes que sa mère s’était sérieusement électrocutée trois semaines avant sa naissance, à tel point qu’on craignit même qu’elle perdît son bébé.

La puissance de l’Esprit aux petits soins des hommes.

Extrait du livre « D’où me viennent ces pouvoirs » de Matthew Manning, sortie en 1975.

(…) Un étrange incident survint au mois de janvier 1972 (à 16 ans). J’allai en ville avec l’intention d’acheter un disque de Ringo Starr (It don’t come easy) – mais je ne pus le trouver dans aucun des deux magasins spécialisés. Déçu je revins à l’école. Et voici qu’en pénétrant dans ma salle d’études je découvris sur mon bureau un exemplaire neuf du disque. Or personne à l’école ne possédait ce 45 tours, j’en suis absolument sûr.
D’où venait-il ? Je n’en sais toujours rien. Avais-je tant envie d’avoir ce disque qu’il s’est purement et simplement matérialisé ? (…)

J’eus par la suite différentes expériences du même genre, mais je n’ai jamais réussi à réaliser un désir de force. Souvent, il m’arrive de trouver des objets que j’ai désirés, mais sans m’être appliqué à les chercher consciemment. C’est le subconscient qui agit et me permet de les obtenir de la façon la plus naturelle.
Par exemple, j’avais besoin de matériaux pour faire brûler l’effigie de Guy Fawkes (1) au fond du jardin. N’ayant qu’une demi-douzaine de boîtes en carton, j’allai demander à ma mère ce que je pourrais utiliser. Nous n’étions que nous deux à la maison, et elle en avait aucune idée. Je retournai dans le jardin et, à ma grande stupéfaction, j’aperçus un tas de grosses bûches à côté des boîtes en carton.

(1) Guy Fawkes était le chef de la conspiration des Poudres (1605). Les gamins portent son effigie en procession et la brûlent le 5 novembre. (N .d.T.)

Qui avait pu les mettre là ? Il n’y avait personne d’autre chez nous ce jour-là, sans compter que j’étais resté très peu de temps absent : Seule explication possible : les bûches s’étaient matérialisées pour répondre, en quelque sorte, à mes désirs.

Autre fait curieux : les objets qui se matérialisent de cette façon n’étaient jamais des articles de première nécessité. Parmi ces apports figuraient plusieurs disques, un paquet de sucre, un billet de banque, une paire de gants noirs, des timbres-poste…

Un incident bizarre survint dans le train Brighton-Londres. Un soir que je revenais à Cambridge, n’ayant rien mangé de la journée je fus soudain pris de fringale. Impossible d’apaiser ma faim car il n y avait pas de wagon-restaurant. A un moment, je me rendis aux toilettes pour me laver. J’avais pris un gant dans mon sac de voyage que j’avais refermé soigneusement.
De retour dans mon compartiment, je remis le gant dans le sac et là, à ma grande surprise, je découvris une bouteille de bière et une tarte aux pommes, dont je me régalai !
Suggérer que quelqu’un était entré pendant mon absence pour fourrer dans mon sac la tarte et la bière serait une explication tout à fait irréaliste. Comme dans le cas des bûches, qui aurait pu avoir l’idée d’un tel geste ? Qui aurait pu savoir que j’avais faim ? J’étais le seul occupant de mon compartiment.

(Vincent) Pour comprendre le fonctionnement, voici un autre court extrait du même livre.

Matthew a remarqué qu’il ne peut plier un objet (métallique) à volonté. Une forte concentration, surtout s’il se sent observé, ne donne pas grand-chose. Mais que cette concentration soit troublée, que quelqu’un par exemple parle d’un autre sujet et l’objet de métal se tord presque immédiatement. (…)

Matthew Manning fit une carrière de guérisseur. Ce type de personnage possède généralement le don de guérison.

Je pense que l’on peut appeler ça un poltergeist.

(Vincent) Voici une des plus belles vidéos de ma production. J’avais augmenté mon énergie psi par du chi gong que je faisais pour la première fois. Je pense que l’on peut appeler ça un poltergeist dans la mesure que c’est bien le fruit de mon énergie psi et il avait une telle indépendance que j’en fus surpris, comme on peut le voir sur la vidéo.
On remarque également que l’on voit ma bouche, et on constate donc que je ne souffle pas. Or d’ordinaire à cette époque (2011) je ne filmais jamais mon visage. Mon subconscient s’est arrangé pour que le cadrage montre ma bouche. II a donc eu le souci de la crédibilité de la vidéo, que moi-même je n’avais pas.
« et je suis allé me coucher vers 22 h… et vers minuit moins cinq je me réveille… en pleine de forme, j’avais l’impression d’avoir fini ma nuit » Et je fis cet exercice juste après. Voir la vidéo.

Dans cette autre vidéo, je venais de regarder un film de super-héros mutants (X-Men) sur très grand écran (vidéoprojecteur), et lorsque après je fis cet exercice qui dura plus de 30 minutes, j’avais l’impression que le film continuait chez moi. En revanche, je n’appellerais pas ça véritablement un poltergeist, mais juste un effet de télékinésie, ce qui n’est pas si mal et même très bien !

Chapitres complémentaires :
Les dons mystérieux
Gustavo Rol
Méditation sur l’Âme
Journal d’expériences psi