Le péché d’indépendance

C’est la dépendance que Dieu demande, une confiance totale en sa toute Puissance et sa Paternité.

Messages de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le monde du XXIe siècle.
Pour lire le texte du message en entier : Soeur Beghe – Dimanche 14 novembre 2021

Mon Amour pour Mes très chers enfants est exceptionnel. Vous ne le comprenez pas et vous vous abstenez souvent de le comprendre parce que c’est un grand mystère. L’Amour de Dieu vous dépasse et pourtant si vous priiez vraiment, comme certains saints l’ont fait, vous entreverriez ce mystère. Je M’unis aux âmes par la prière or la prière n’est pas chose anodine. Pour prier vraiment, il faut croire, il faut aimer et comprendre aussi votre petitesse.

Tant que vous ne vous abaissez pas à la petitesse d’un enfant qui compte sur ses parents pour tout, vous aurez des manques et votre cœur sera encore indépendant. C’est la dépendance que Dieu demande, une confiance totale et inaltérable en Sa Toute Puissance, en Sa Parole, en Sa Paternité. Un petit enfant attend tout de ses parents sans se questionner sur leurs possibilités ou leurs carences. Ils sont ses parents et cela dépasse tout : Papa a dit, Maman a dit, et cela ne se discute pas.

Telle est la confiance que vous devez mettre en Dieu : Sa loi est inconditionnelle, Sa Parole est Vérité, Son Amour est total. Il est Tout et votre dépendance envers Lui doit être totale. Quand Il dit, c’est ainsi ; quand Il propose, c’est à accepter ; quand Il décide, on ne discute pas et on fait confiance.

Quand Dieu est le premier servi, l’enfant de Dieu ne manque de rien.

Mes enfants, votre amour devrait être ainsi et Ma Mère dans une de ses apparitions disait : faites et je ferai. Ainsi, oui, soyez de bons enfants, suivez Mes lois, aimez-vous les uns les autres, rendez-vous service et Je ferai tout le reste. Quand Dieu est le premier servi, l’enfant de Dieu ne manque de rien ; non pas qu’il serait dans l’opulence, non, mais l’amour de Dieu l’assiste et le sanctifie.

Je vous donne Mon Amour, donnez-Moi le vôtre, aussi grand que possible, aussi beau que possible, aussi doux et prévoyant que vous le pouvez. Je serai heureux de vous et votre rang dans le Ciel sera bien placé. (…)

L’homme qui confirme son indépendance à l’égard de Dieu n’est pas pardonnable, c’est le péché contre l’Esprit Saint.

Messages de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le monde du XXIe siècle.
Pour lire le texte du message en entier : Soeur Beghe – Mercredi 6 janvier 2021

Il est un péché qui ne connaît pas de pardon, c’est le péché contre l’Esprit Saint (Mt 12, 32).

Quel est ce péché, puisque Je pardonne tout péché regretté et confessé ?
Ce péché si grave est le rejet de la vérité, le rejet de Dieu, l’impénitence assumée et confirmée. L’homme qui confirme son indépendance à l’égard de Dieu, qui ne veut pas reconsidérer son rejet de Dieu, n’est pas pardonnable parce qu’il ne veut pas l’être. Devant son opposition volontaire et irrévocable, Dieu ne peut rien pour lui et encore moins le pardonner puisqu’il ne veut pas l’être.

A celui qui refuse de tendre la main, Dieu ne peut la serrer dans la Sienne. Il a donné à toute créature une part de liberté, et cette liberté est un don que Dieu ne retire pas. Cette liberté est chère à Dieu comme elle est chère à toute créature qui est libre de vouloir ou de ne pas vouloir, d’aimer ou de ne pas aimer, d’être agréable ou de ne pas l’être.

Le péché contre l’Esprit Saint de Dieu est de ne rien vouloir de Lui, de n’être pas Son obligé, de n’être pas dans Sa dépendance. Alors Dieu ne peut rien pour lui comme Il n’a rien pu faire pour Judas Iscariote qui, lui non plus, ne l’a pas voulu.

Ils sont malheureusement nombreux ceux qui pèchent contre le Saint Esprit de Dieu, qui ne veulent pas L’écouter, Lui obéir, L’aimer. Tels sont de très nombreux hommes sur la terre et, pour eux, Dieu ne peut rien, ni leur pardonner, ni leur donner Ses grâces car ils ne veulent rien de Lui.

Ne soyez pas de cette sorte, Mes enfants, aimez votre Père céleste, aimez-Moi, votre Frère et Sauveur, aimez l’Esprit divin qui vous donne de si belles vertus :

la crainte de causer du déplaisir à Dieu,
la piété pour Le Louer et L’honorer tous les jours de votre vie,
la science des choses du Ciel,
la force pour surmonter les difficultés de la vie et les pièges des démons,
le conseil pour encourager vos frères dans la foi,
l’intelligence de la foi et de la charité pour élever vos proches dans la connaissance des choses visibles et invisibles,
et enfin la Sagesse qui est éternelle parce qu’elle est issue de Dieu et qu’elle s’étend à toute Son Œuvre.

Le péché contre l’Esprit divin est impardonnable et condamnable, et le démon le sait tellement parce qu’il en est le premier exemple. Lucifer a détesté Dieu par envie et cette envie l’a précipité à l’extérieur de la Demeure divine. Depuis, il erre et il rode, il persécute et il détruit. Sa présence sur la terre est très puissante et Jésus-Christ l’a dénommé le Prince de ce monde. Quelle est cette dénomination ?

Prince vient du mot latin ‘princeps’, qui veut dire ‘premier’. Ne pouvant être le premier dans le monde invisible parce que Dieu l’est, il a voulu l’être dans Sa création. Et il l’est réellement car le Seigneur Jésus l’appelle ainsi. Dieu lui a laissé cette prédominance parce que l’homme, Sa créature, la lui a donnée. Oui, par le péché, l’homme a ouvert la porte invisible qui a permis au démon de s’emparer de la création et de se l’approprier. Dieu la lui a laissée parce qu’Il n’enfreint jamais la liberté qu’Il a donnée en créant toute vie. (…)

La plus grande erreur, c’est l’indépendance. C’est comme dire à Dieu : je n’ai pas besoin de Toi.

Message reçues par Alice Lenczewska (1934-2012)  Lire le livre (PDF) dont est issu ce message : Exhortations – 22 novembre 2004

Jésus : L’enfance spirituelle consiste à devenir entièrement dépendant de Dieu.

La plus grande erreur, c’est l’indépendance. C’est comme dire à Dieu : je n’ai pas besoin de Toi. Il y a en cela une trace de mépris et de se placer au-dessus de Dieu.

C’est justement ce qui caractérise le monde moderne, ce qui a commencé à la renaissance, à cette époque où l’on a déifié l’homme et son intelligence, en s’opposant à Dieu. L’homme est devenu l’ennemi de Dieu, il s’est mis à Le combattre et à s’efforcer de retirer à Dieu Sa tout-puissance, pour se l’approprier.

Combattre Dieu, c’est toujours combattre son prochain. D’où cette quantité de sang, de violence et de mort. Lucifer a voulu être indépendant, égal à Dieu et enfin supplanter Dieu. Mais comme il n’est pas le créateur, il ne peut rien créer, et sa seule activité c’est de détruire et de tuer non seulement les corps, mais surtout les âmes.

L’offrande enfantine de soi à Dieu est donc la décision la plus parfaite pour une créature intelligente. C’est la plus parfaite aspiration et le désir le plus parfait pour l’homme – pour Mon enfant bien-aimé, à qui J’ai donné une intelligence et un coeur capable d’aimer.

Se détourner de Dieu, surtout par la coupure définitive et la rébellion, est un suicide et un déicide. C’est tuer en soi ce qui est Divin, et ainsi se condamner à une souffrance éternelle et terrible, c’est comme s’arracher son propre coeur.

Tu vois, Mon enfant, Moi, Je me suis offert à Dieu en Sacrifice pour vous sauver. Chaque homme est sauvé et peut revenir à Dieu – à la Plénitude pour laquelle il a été créé. Il le peut dans la mesure où il ne rejette pas ce don et ne méprise pas le don, ni Dieu – auteur du don.

Puisque tu t’es offerte à moi, tu n’a pas le droit d’être indépendante

Message reçues par Alice Lenczewska (1934-2012)  Lire le livre (PDF) dont est issu ce message : Exhortations – Message du 2 octobre 1990

J’ai déjà parlé plusieurs fois du péché d’indépendance. Tu vis sur cette terre pour te débarrasser du péché d’indépendance et apprendre l’offrande enfantine envers moi.

Chacune de tes situations et chaque rencontre avec le prochain est différente si tu demeures en moi consciemment et si tu désires que je sois en toi, dans cette situation, et dans ton prochain.

Puisque tu t’es offerte à moi, tu n’a pas le droit d’être indépendante.

C’est-à-dire te mesurer à quoi que ce soit ou qui que ce soit sans être consciemment unie à moi. Ou bien te permettre un flux que pensées, de sentiments, de paroles et d’actions qui ne me sont pas soumis.

Tu n’as pas le droit de suivre, que ce soit par le cœur ou l’esprit, tes désirs égoïstes, tes imaginations, tes projets.

Tu ne devrais pas permettre en général que quelque chose naisse en toi, ou atteigne ton intérieur, sans qu’il soit uni à moi.

Il y a une énorme différence entre rencontrer quelqu’un en faisant abstraction de moi (quand tu manifestes uniquement toi-même : ta faiblesse, ton néant, ta vanité, ton orgueil, etc.) et rencontrer quelqu’un en demeurant consciemment en moi, quand tu manifestes ma sagesse et Mon amour.

La différence est énorme ! Et les gens le sentent quand tu es avec eux. Ou bien ils sont scandalisés par toi, ou bien ils s’empressent vers toi, parce qu’ils me voient en toi. Et, quand tu es consciente de ce mécanisme, tu deviens responsable de m’ignorer avec insouciance et d’entreprendre, indépendamment de moi, des choses dans ton cœur et envers les gens.

L’indépendance est le péché principal de l’homme et de l’humanité. Et d’Adam et d’Ève. Et de Satan.

Et le tien aussi.

(Vincent le 4 janvier 2017) J’ai lu le livre : Ceux des baraquements, un ouvrage qui a la particularité d’être tellement prenant qu’on le lit d’une seule traite.

L’homme raconte son parcours de vie, semé d’embûches, commencé enfant dans un bidonville en Bretagne dans les années 50.
En final, l’auteur et acteur du livre en conclut qu’il est impossible de vivre sans l’aide des autres (des hommes et de Dieu). Cela rejoint le thème de ce chapitre.