L’abbé Sébastien Kneipp (1821-1897)
Extrait du site Wikipédia.
Sébastien Kneipp est né à Stephansried, près de Ottobeuren dans le sud de l’Allemagne. De famille pauvre, il dut travailler, étant enfant, pour subvenir aux besoins de celle-ci, et ce ne fut qu’à l’âge de vingt-trois ans qu’il eut la possibilité de fréquenter le lycée.
Étant lycéen, il fut atteint de tuberculose et tout bonnement condamné par son médecin traitant. Il retrouva l’espoir à la lecture d’un livre de médecine naturelle (de Johann Siegmund Hahn (de) : Unterricht von Kraft und Wirkung des frischen Wassers [Cours sur la force et l’efficacité de l’eau froide] qui traitait de soins à partir d’eau froide.
En plein hiver, il prit des bains en rivière, améliora les techniques de Hahn et guérit effectivement de sa tuberculose.
Étant étudiant en théologie à Dillingen, puis à Munich, il fut amené à soigner quelques collègues et, en 1854, il contribua avec efficacité à lutter contre l’épidémie de choléra. De plus en plus de malades s’adressaient à lui pour guérir, alors même que des esprits critiques l’accusaient sans cesse de charlatanisme.
À partir de 1855, Kneipp fut envoyé au couvent de Wörishofen (actuellement Bad Wörishofen [Wörishofen-lès-Bains], en Bavière). En plus de son ministère religieux, il perfectionna ses méthodes thérapeutiques et en 1880 fut fondé en ce même lieu le premier établissement de bains.
Après la guerre de 1870 avec la France, les médecins allemands durent constater que Sébastien Kneipp avait soigné des soldats allemands considérés par eux comme étant incurables, et de ce fait, lui remirent une médaille.
C’est en 1886 que parut son ouvrage Meine Wasserkur [Ma Cure d’eau], grâce auquel il enseigna sa méthode de guérison par l’eau.
Deux ans plus tard fut édité So sollt ihr leben [C’est ainsi qu’il vous faut vivre], c’est-à-dire un recueil de conseils au sujet de l’alimentation, de l’activité corporelle et d’un style de vie sans excès. Le cercle de ses patients grandit considérablement, des sociétés appliquant la méthode Kneipp furent fondées. Il prodigua même, en 1894, ses conseils au pape Léon XIII.
À la fin de sa vie, plus de 100 établissements dans le monde utilisaient sa méthode.
Sébastien Kneipp mourut à Wörishofen en 1897.
La ville est de nos jours un lieu de cure célèbre [Kneipp-Kurort].
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Mon expérience personnelle.
Vincent : J’ai lu un livre où l’on parle de la fameuse Diane de Poitiers qui arrivait à séduire le Roi de France Henri II (fils de François Ier), bien qu’ayant 20 ans de plus, et son secret de sa jeunesse bien conservée était de prendre des bains d’eau froide. Ce qui m’inspira ce chapitre.
Plusieurs fois par an je vais visiter les catacombes sauvages sous Paris, et ainsi gambader dans l’eau froide toute la nuit. Une fois, après une sortie ou j’eus de l’eau jusqu’à la poitrine, mon corps me communiqua la nuit d’après par rêve qu’il avait particulièrement apprécié cette aventure.
Et lorsque j’y croise des gens en « bottes de pécheur », ce qui arrive souvent, je leur dis que « marcher dans l’eau froide est bon pour le corps » et qu’ils perdent tout le bénéfice des sorties catacombes en agissant ainsi.
Il y a de nombreuses années, vers 25 ans, j’avais fait de la descente de rivière qu’on appelle la « Nage en eau vive » (ou Hydrospeed) dans de l’eau alpine à 6 – 8°, protégé par une épaisse combinaison où l’eau s’infiltrait progressivement.
Après 3 heures de cette froide baignade, nous avions le corps véritablement « bleu ». De retour à Paris, j’avais le sentiment d’avoir un corps tout neuf, et depuis je profite toujours de la moindre occasion pour un coup de fraicheur en eau froide, du style bain de mer.
On parle dans ce chapitre de bain d’eau froide occasionnelle, pas de vivre dans un climat froid et humide. Vivre dans un climat chaud et sec est meilleur pour le corps.
« Les conditions froides et humides entrainent une intensification de la douleur et de la rigidité chez les personnes rhumatisantes. Les conditions chaudes et sèches permettent une meilleure circulation du sang à travers le corps et soulagent les douleurs rhumatismales. »
Effectivement, une personne de mon entourage fut débarrassée une année entière de ses rhumatismes grâce à la canicule de 2003.