Les miracles collectifs

Miracle eucharistique de Faverney – France – Année 1608


L’ostensoir lévita durant 33 heures devant plus de mille témoins venus assister à l’office.

Évènements miraculeux de Faverney – France (Bourgogne), sous le règne d’Henri IV (1553 – 1610). Ce texte est composé d’après plusieurs sites dont Wikipédia.

En cette année de 1608, ce miracle eucharistique repoussa l’expansion du protestantisme qui s’imposait autour du pays de Montbéliard et relança le catholicisme de plein fouet. Dans presque toutes les paroisses furent créées des Confréries du Saint-Sacrement.

La veille de la Pentecôte, le samedi 24 mai 1608, les moines de l’abbaye de Faverney préparent un reposoir, près de la grille du chœur, du côté de l’Évangile. Lors des Vêpres, le prieur y pose un reliquaire-ostensoir contenant, dans un tube de cristal, un doigt de sainte Agathe, et au-dessus, dans une grande lunule d’argent, deux hosties consacrées à la messe du matin.

Les moines placent encore de part et d’autre, deux veilleuses et deux chandeliers d’étain, et sur le devant, un bref apostolique du pape Clément VIII, accordant des indulgences, et la lettre de Monseigneur de Rye, qui en autorisait la publication. Le lendemain, jour de Pentecôte, l’adoration du Saint Sacrement se poursuit normalement, et les Vêpres dites, l’église est fermée à clef pour la nuit.

Mais, lorsque le lendemain matin, vers 3 h, le sacristain, Dom Jean Garnier, se rend à l’église pour y sonner les matines, il trouve une épaisse fumée, le reposoir calciné. Les cierges, en fondant, ont mis le feu à l’autel. L’alerte donnée, les moines s’agenouillent pour recueillir les débris en quête d’un quelconque vestige. Ils retirent intacts des cendres le bref apostolique et la lettre.

Soudain, levant les yeux à l’endroit où étaient posés le reposoir et le reliquaire, un novice, Frère Antoine Hudelot, âgé que de quinze ans, aperçoit à travers la fumée l’ostensoir, à sa place initiale, mais désormais suspendu à cinq pieds de hauteur. Par précaution, les moines posent en dessous de celui-ci un corporal, y allument des cierges, et font quérir les capucins de Vesoul, comme témoins.

Le soir même, tous écrivent un mémoire à l’archevêque de Besançon. Le lendemain, des messes sont célébrées dans l’église, tout au long de la journée, par tous les curés des paroisses voisines, quand tout à coup, aux environs de 10 h, l’un des cierges placés sous le reliquaire suspendu s’éteint à plusieurs reprises, malgré les tentatives de Dom Jean Garnier pour le rallumer. Soudain, l’ostensoir se mit à bouger et lévita durant 33 heures devant plus de mille témoins venus assister à l’office. Lorsqu’ils ouvrent l’ostensoir, les moines trouvent les deux hosties intactes.

La reconnaissance du miracle et l’adoration des Saintes Hosties

Du 26 mai au 4 juin 1608, les procureurs et avocats fiscaux de l’officialité diocésaine entendent une cinquantaine de témoins dont sept moines. Après ces concluantes auditions, l’archevêque publie le miracle le 10 juillet, et le 18 décembre, à la demande du vicomte Mayeur de Dole (il souhaite conserver les deux hosties dans sa ville fortifiée plutôt qu’à Favernay, bourgade mal défendue exposée aux querelles des protestants) l’une des deux hosties est transférée dans la Sainte-Chapelle de la collégiale Notre-Dame de Dole, et l’autre est conservée à Faverney.

Depuis cette année-là,

Malgré la profanation de l’hostie de Dole en 1793 (le maire de Dole, exalté, avale l’hostie), subsiste toujours dans ces deux villes, une dévotion spéciale aux Saintes Hosties, en particulier à Faverney. L’unique hostie ayant survécu à la Révolution est depuis exposée dans son reliquaire-ostension tous les lundis de Pentecôte dans l’église abbatiale.

Grâce à l’intervention de Monseigneur Mathieu, archevêque de Besançon, auprès du pape Pie IX, le miracle de Faverney fut officiellement reconnu par l‘Église catholique, le 16 mai 1864 sur décision du pape Pie IX.
Malgré le déclin du culte des reliques, 20 000 pèlerins font le voyage à Faverney en 1958 pour assister au congrès eucharistique qui célèbre le 350e anniversaire du miracle.

(Vincent) Je suis tombé par hasard sur une vidéo TikTok qui racontait cette histoire. Cela m’a rappelé un séjour en Bourgogne et j’ai visité l’église où était exposée l’Hostie miraculeuse. Mais la lévitation était peu ou pas mentionnée, en tout cas pas mise en valeur alors que c’est l’élément important du miracle.
Il est bon de connaitre ce genre d’évènement, car la France était à cette époque en proie au péril protestant, la menace la plus dangereuse que la France ait connue, toute époque confondue.
Dans le même registre : Intervention divine durant la bataille de la Marne (1914)

Le miracle de Cokeville – USA – Année 1986

En bas de la page se trouve la vidéo qui m’a fait découvrir cette histoire. Je l’ai découvert sur l’application TikTok, puis je l’ai retrouvé sur YouTube. Je l’ai extrait de l’émission entière qui comportait d’autres faits extraordinaires et je l’ai mise sur ma chaîne.

Le vendredi 16 mai 1986, l’ancien policier de la ville, David Young, 43 ans, et son épouse Doris Young, 47 ans, ont pris en otage 96 enfants et 18 adultes à l’école primaire de Cokeville (Wyoming – USA).

Avec sa femme, David Young est entré dans l’école avec une bombe artisanal remplie d’essence, ainsi que des fusils et des pistolets. Le couple a rassemblé un grand groupe d’enfants et d’enseignants dans une seule salle de classe. David a attaché la gâchette de la bombe à son poignet et a menacé le groupe qu’il pourrait, à tout moment, bouger son bras et allumer la bombe.

David Young voulait demander une audience avec le président Reagan et 2 millions de dollars par otage (230 millions de l’époque)

Après plus de deux heures, les enfants devenaient agités, alors les enseignants ont essayé de distraire les enfants avec des jeux, des livres, mais cela ne suffisait pas.

Ci-dessous l’affiche du film racontant cette histoire, réalisé en 2015.

Les enseignants et les enfants se sont mis alors à faire une prière silencieuse, et c’est à ce moment-là que quelque chose d’étrange a commencé à se produire. Certains élèves ont commencé à entendre des voix célestes leur dire que quelque chose de grand était sur le point de se produire, mais qu’il ne fallait pas avoir peur. D’autres ont vu de belles silhouettes en blanc se déplacer dans la pièce.

Quelques-uns ont aperçu des proches décédés leur disant de ne pas avoir peur et une dame rayonnante en blanc est apparue, a dit aux personnes rassemblées de commencer à se diriger vers les fenêtres et qu’elles seraient toutes épargnées.

David Young a commencé à être agité, certains disent que c’était la prière, certains disent qu’il a peut-être eu un aperçu fugace de ce que les enfants et certains membres du personnel voyaient. Quelle que soit la raison, il a retiré le mécanisme de déclenchement des bombes de son poignet et l’a attaché à sa femme. Il alla ensuite dans la salle de bain attenante.

Peu de temps après, (environ deux heures et demie après le début de la prise d’otages), sa femme, Doris Young, a soudainement secoué involontairement son bras et la bombe a explosé. Le feu et la fumée noire brûlante ont rapidement rempli la salle et les enseignants ont rapidement décidé d’agir. Les vitres ayant été soufflées, certains ont aidé les enfants à quitter le bâtiment, puis les ont rapidement suivis. John Miller, le professeur de musique, a reçu une balle dans le dos alors que David Young rentrait dans la pièce. Doris Young en flamme se tordait de douleur sur le sol, alors David mit fin à ses souffrances d’un coup de pistolet, avant de se suicider.

Les experts en explosifs ont déclaré que la taille de la bombe aurait dû au moins complètement détruire la salle de classe, mais un seul des cinq détonateurs a explosé. Tous les enseignants et les enfants ont été à l’hôpital pour des brûlures légères, mais tous se sont rétablis, même John Miller qui avait été atteint d’une balle. Les deux seules personnes à avoir perdu la vie ce jour-là étaient les deux preneurs d’otages.

Des photographies médiatiques et d’actualité de la scène ont rapidement fait surface et c’est l’une de ces photographies qui, selon beaucoup, renforce ce qui s’est passé ce jour-là. Les enfants et des enseignants racontant des histoires concordantes d’anges vus dans cette classe juste avant que la bombe n’explose, peu de gens ont été surpris par ce qui a été trouvé.

Sur le mur nord de la salle de classe, où la femme rayonnante en blanc avait été vue, il y avait un contour brûlé – beaucoup pensent qu’il s’agit d’une figure humaine avec des ailes imprimées sur le mur. Cette photographie montre-t-elle l’image de l’un des anges qui a sauvé la vie de tous les innocents ce jour-là ?