Le temps qui passe, les époques qui se succèdent.

Lors d’un nouveau cycle réémergera le passé.

Message de Jésus donné à Costanza Callegari (1892-1986), Italie, le 21 septembre 1986. Extrait du livre : L’Esprit Saint, Soleil de vie.

Tout passe, mais ne s’efface pas. Tout est emporté et semble disparu, submergé, oublié, puis émerge à nouveau. Dans les vestiges du passé vous reconnaissez et revivez la vie de vos prédécesseurs.

Je le répète : tout peut sembler anéanti, mais c’est une grave erreur que de le penser. Effectivement il n’en est pas ainsi, parce que tout le cosmos et ses habitants sont régis par la loi immuable.

Votre cycle est sur le point de s’achever et vous verrez que tout sera bouleversé, vous verrez des forces se briser, mais tout restera dans l’éternité, et après, lors d’un nouveau cycle, réémergera le passé. Les temps sont chargés d’erreurs et de désagrégation, parce que le matérialisme dominant a tout subverti, et la grande masse humaine est pervertie dans l’égoïsme le plus effronté.

Chapitres complémentaires :
Les mystères du temps qui passe
L’Éternité, le Temps et le Hors-temps
La Nouvelle Terre

Sachez que tout fuit. N’aspirez pas à la terre ! La Terre est la Terre. Pensez et aspirez au Ciel !

« Gouttes de lumière » (Gocce di Luce) – Message de Jésus à Petite Marie (Rome), le 28 mars 2015.

Sachez que tout fuit, de même que ma Passion est passée et que la Résurrection est arrivée, ainsi en sera-t-il pour vous. Ne réfléchissez pas, n’aspirez pas à la terre ! La Terre est la Terre.

Pensez et aspirez au Ciel ! Vos souffrances ne disparaîtront pas, mais se transformeront en gages de victoire. Même si ici dans le monde vous avez subi des injustices non rachetées, si vous n’avez pas joui des beautés que Dieu a créées, ou si vous êtes privés des joies qui vous étaient légitimes, moi le Christ Seigneur, je suis votre rançon. Je suis votre Résurrection, qui vous récompense et conduit à acquérir la divinité pour la glorification du Ciel.
Je vous bénis.

Tout n’est que vanité et poursuite de vent.

L’ecclésiaste

PAROLES de Qohèleth, fils de David, roi de Jérusalem. Vanité des vanités disait Qohèleth. Vanité des vanités, tout est vanité !

Quel profit l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une génération s’en vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le sud, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.

Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L’œil n’a jamais fini de voir, ni l’oreille d’entendre. Ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » – Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Mais, il ne reste pas de souvenir d’autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Moi, Qohèleth, j’étais roi d’Israël à Jérusalem. J’ai pris à cœur de rechercher et d’explorer, grâce à la sagesse, tout ce qui se fait sous le ciel ; c’est là une rude besogne que Dieu donne aux fils d’Adam pour les tenir en haleine.
J’ai vu tout ce qui se fait et se refait sous le soleil. Eh bien ! Tout cela n’est que vanité et poursuite du vent. Ce qui est courbé ne se redresse pas et ce qui manque ne peut être compté.

J’ai réfléchi et je me disais : C’est moi qui ai fait grandir et progresser la sagesse plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem. J’ai approfondi la sagesse et le savoir. J’avais à cœur de connaître la sagesse, de connaître aussi la sottise et la folie, et j’ai su que cela encore était tourment de l’esprit.
Beaucoup de sagesse, c’est beaucoup de chagrin. Qui augmente son savoir augmente sa douleur.

Je me suis dit :    « Va, essaie la joie et goûte au bonheur. » Eh bien, cela aussi n’était que vanité : Au rire, j’ai dit : « Tu es sot ! » et à la joie : « À quoi sers-tu ? »

Je résolus de m’adonner au vin, tout en poursuivant la sagesse, et je me livrai à la démesure, le temps de voir ce qu’il est bon, pour les fils d’Adam, de faire sous le ciel pendant le peu de jours qu’ils ont à vivre.

J’ai entrepris de grands travaux : je me suis bâti des maisons et planté des vignes. Je me suis aménagé des jardins et des vergers ; j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers. J’ai creusé pour moi des bassins dont les eaux irriguent des pépinières.

J’ai eu des serviteurs et des servantes, leurs enfants nés dans ma maison, ainsi qu’une abondance de gros et petit bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem.
J’ai encore amassé de l’argent et de l’or, la fortune des rois et des États. J’ai eu des chanteurs et des chanteuses, et ce plaisir des fils d’Adam : une compagne, des compagnes…

Je me suis agrandi, j’ai surpassé tous mes prédécesseurs à Jérusalem, et ma sagesse me restait. Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie ; je me suis réjoui de tous mes travaux, et ce fut ma part pour tant de labeur.

Mais quand j’ai regardé tous les travaux accomplis par mes mains et ce qu’ils m’avaient coûté d’efforts, voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil !
Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, vers la sottise et la folie : « Voyons, que fera le successeur du roi ? – Ce que déjà on a fait ! »

Voici donc ce que j’ai constaté : autant la lumière l’emporte sur les ténèbres, autant la sagesse l’emporte sur la folie. Le sage a les yeux où il faut ; le fou marche dans l’obscurité. Mais je sais aussi que tous deux auront le même sort.

Alors je me suis dit : « Si le sort du fou et le mien sont les mêmes, à quoi bon avoir été si sage ? » Et j’ai pensé en moi-même : Cela aussi n’est que vanité ! Car le sage ne laisse aucun souvenir, pas plus que le fou, et cela pour toujours, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure aussi bien que le fou ?

Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. Je déteste tout ce travail que j’accomplis sous le soleil et que je vais laisser à mon successeur.

Qui sait s’il sera sage ou insensé ? Ce sera lui le maître de tous ces travaux accomplis par ma sagesse sous le soleil. Cela aussi n’est que vanité ! J’ai fini par me dégoûter de toute la peine que je m’étais donnée sous le soleil.

Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal ! En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ?

Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité.
Rien de bon pour l’homme, sinon manger et boire, et trouver le bonheur dans son travail. J’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. Et qui donc pourrait manger et prendre du plaisir à ma place ?

À l’homme qui lui est agréable, Dieu donne sagesse, savoir et joie. Quant au pécheur, il le charge de recueillir et d’amasser pour donner à qui lui plaît. Cela aussi n’est que vanité et poursuite de vent.

Tout passe dans ce monde, tout est relatif.

« Gouttes de lumière » (Gocce di Luce) – Message de Jésus à Petite Marie (Rome), le 26 septembre 2024.

Ma petite Marie, « Vanité des vanités, tout est vanité », dit le prophète. Tout passe dans ce monde, tout est relatif. La nuit passe au jour et le jour à la nuit, mais vécu hier et aujourd’hui ne reviendra jamais. La génération précédente a donné le ton au vôtre, et vous le donnerez au suivant, mais qui se souviendra des anciens décédés sur cette terre ?

Les saisons défilent au même rythme et la vie suit dans les mêmes actes répétés, tant pour les riches que pour les pauvres, tant pour le bien que pour le mauvais, tant pour les croyants que pour les incroyants, mais tout coule puis disparaît.
Que reste-t-il dans sa substance essentielle, sinon l’amour de Dieu ? Ce qui reste dans éternelle et constante, sinon sa présence ? Cela devient une permanence stable dans votre éternité.

L’homme croit qu’il peut vivre éternellement dans ce monde, il veut se rendre tout-puissant, pourtant il tombe malade, se décompose et meurt. Hier vous étiez des enfants, aujourd’hui vous n’êtes plus des enfants, vous vous faites adultes, mais le temps qui passe vous conduit déjà aux cheveux gris, à l’âge courbé des os qui hésitent.
Pourtant, malgré l’évidence que tout est perdu, l’homme persiste dans ses mauvaises actions et son reniement du Père céleste. Que peut-il y faire ? Il ne peut pas non plus ajouter un jour de plus à son temps.

C’est le Très Saint qui vient tendre la main à l’homme pour lui dire : Viens à moi, infuse-toi en moi, entre dans mes entrailles, viens découvrir mon Cœur pour faire en sorte que mes pouvoirs entrent en vous. Mes éléments divins qui pénètrent votre matière et l’élèvent dans l’Esprit, qui font rayonner ma sainteté dans votre humanité, par une croissance et une élévation qui est pour chacun et qui fait de vous mes enfants, des enfants divins destinés à acquérir le droit à l’héritage du Royaume.

Ne soyez pas stupide, ne restez pas extérieur à Seigneur en ne faisant confiance qu’à vous, puisqu’en vous assimilant à votre intériorité, vous resterez sur la terre, et la terre périra et aura sa fin. (…).
Mes enfants, sachez regarder vers le Ciel, enivrez-vous de ma Personne, placez-vous cœur à cœur avec moi pour avoir la lumière de toute sagesse, car ce n’est que dans l’infusion, l’immersion dans mon intimité que vous deviendrez divin et pourrez accéder à une réalité infinie qui sera stable, concrète et pérenne : rien ne vous sera enlevé et tout restera.
Je te bénis.