La solitude mine l’homme et le conduit souvent à ses tourments intérieurs.

« Gouttes de lumière » (Gocce di Luce) – Message de Jésus à Petite Marie (Rome), le 2 septembre 2023.

Ma petite Marie, je n’abandonne jamais l’homme, et lui ne doit jamais me quitter. Le Père Créateur a déclaré avec véhémence : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Devant le jardin terrestre, avec toutes ses merveilles créées, Dieu regarda Adam et constata que, bien qu’il l’ait fait roi, gouverneur de ce merveilleux jardin, que tous les êtres vivants lui soient présentés, tous les animaux, les oiseaux et les plantes avec leurs fruits. Tous ces éléments auxquels Dieu donne à l’homme le droit à la souveraineté et qui lui sont soumis. Mais malgré tout cela l’homme n’était pas heureux. Il se sentait seul puisqu’il n’existait alors aucune autre créature qui lui soit semblable et qui lui convienne.

C’est pourquoi, de son corps et de sa propre chair, Dieu le Père créa un autre être humain, la femme, qui lui est une compagne convenable et parfaite, conformément à son origine. Et c’est cette symbiose homme-femme qui donna naissance à toute la descendance des hommes, à des enfants, à des relations humaines d’amitié qui deviendront partages, fraternité. Amour partagé qui supprime et dépasse toute solitude.

En restant seul, l’homme perd sa nature qui est d’être social, né pour participer à l’union, à la vie avec les autres : l’amour, l’amitié et la compagnie deviennent soutien. Le soulagement, le soin, donne un sens à l’existence depuis son premier cri dans les bras de sa mère, jusqu’aux bras de son frère au moment du coucher du soleil, et du passage à l’éternité, où la joie, le partage et l’interpénétration de l’amour entre tous les bienheureux du Royaume Céleste, sera établie pour toujours.

La solitude mine l’homme et le conduit souvent à ses tourments intérieurs d’anxiété et de peur, qui le conduisent plus facilement au vide de lui-même, entraînant sa propre autodestruction, et un isolement qui devient aliénation, manque de stimulation à la vie, fermeture à soi, à son égo. Rejet de l’amour qui donne sa moisson dans la charité, qui se fait don en participation avec l’autre. L’amour est diffus, embrasse et enrichit.

Dieu est à vos côtés, il ne vous laisse pas seul, même si vous ne le voyez pas.

« Il n’est pas bon que l’homme soit seul », et c’est pour cela qu’il vous offre son Église, sa famille, sa fraternité, mais surtout il offre son amour qui, dans sa présence, chez ceux qui le cherchent, compense la solitude humaine, embellissant la personne de sa compagnie.

Il est à vos côtés, il ne vous laisse pas seul, et même si vous ne le voyez pas, il se fait sentir dans sa Sainte Parole. Il se rend visible dans les signes des sacrements, en leur insufflant une capacité d’amour qui vous enveloppe, et vous rend capable de donner de l’amour à tout le monde, car l’amour unit.

Mais qui est donc celui qui rompt cette union avec Dieu et avec nos frères. Qui est celui qui apporte l’isolement, car bien que parfois entouré de gens, l’homme se sent seul dans une solitude intérieure ? En s’enfermant, il est conduit à la dévastation de son propre intérieur, parfois à l‘extinction de sa vie elle-même.
C’est donc le Diable qui divise, qui isole la créature, qui retire la brebis de mon troupeau pour la déchirer et la détruire, de sorte qu’elle n’aime plus, change d’apparence et devient néfaste pour la société.
Il faudra alors avoir recours à moi pour chasser le diable. Moi seul le peux, mais il faut aussi le désir, le mien, et que l’homme me donne sa volonté.

L’Évangile de ce soir le décrit bien chez la femme païenne qui, ayant sa petite fille possédée par l’ennemi, part à ma rencontre. Elle croit en moi et fait tout pour attirer mon attention sans se soucier du jugement des autres, juste pour sauver sa créature. Elle se laisse humilier, au point d’être comparée à des petits chiens, mais elle est intrépide dans sa foi et obtient la grâce de la libération.

Enfants, vous devez être persévérants dans la prière, humbles dans votre demande, et qu’elle soit conforme à la Très Sainte Volonté du Père. Que votre prière ne s’arrête pas, et avec cette foi, vous obtiendrez la grâce demandée. Vous chasserez l’ennemi, non seulement de vos vies, mais dans les histoires de douleur et de problèmes qui lui sont liés sur d’autres âmes.

La prière fervente et l’humilité écrasent le Diable, le chassent, et vous trouverez l’unité dans le bien, comme ce personnage cité dans l’Évangile a trouvé l’unité avec sa petite fille guérie.
Vous trouverez en moi un amour qui vous remplit et enlève toute solitude, toute obscurité, et vous donne l’union avec d’autres frères et sœurs qui, bien qu’ils ne soient pas frères en chair, le sont en Esprit. L’Esprit surpasse la fraternité de la chair, puisqu’il se nourrit et s’élève par la fusion de mon Amour.

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