Gustavo Rol (1903-1994)

SOMMAIRE
Récits d’expériences
Qui est Gustavo Rol ?
La parcours de Gustavo Rol. Découvertes et méthode. (19 juillet 2022)
La jeunesse de Gustavo Rol

Le site officiel : gustavorol.org
Le livre Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol est disponible sur Amazon, mais aussi gratuitement sur books.google.fr.

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Récits d’expériences


Il me prit par la main et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvai à arpenter les rues de Paris avec lui.

Récit d’une téléportation, probablement de Turin (Italie), vers Paris. Extrait du livre : Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol

Témoignage de Giovanna Demeglio : Les actes de Gustavo étaient destinés à soutenir, secourir et aider ceux qui se trouvaient dans le besoin à un moment donné de leur vie. Il ne manquait jamais de me stupéfier lorsqu’il se montrait absent, perdu dans je ne sais quel univers lointain.
Un jour, j’ai été impliquée dans quelque chose d’extraordinaire qui s’est passé dans un de ces moments. Remarquant que j’étais préoccupée, il me dit ceci : “Allez, Giovannina, viens avec moi”. Je le regardai dans les yeux, il me prit par la main et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvai à arpenter les rues de Paris avec lui.
Je me souviens de chaque détail : la balade le long de la Seine, l’entrée à Notre-Dame, la visite au Louvre. Sous la Pyramide de verre, il me fit comprendre l’importance de l’énergie positive et de la beauté que transmet cette structure. Nous rencontrâmes des gens avec qui Gustavo prit plaisir à discuter tranquillement. Le petit-déjeuner au bistrot, la musique des orchestres de rue, le parfum des fleurs, et même la fatigue à force d’avoir autant marché.
Puis, à un moment donné, prenant une expression amusée, Gustavo me dit : “Giovannina, c’est l’heure de rentrer”. Je me retrouvai à côté de lui au magasin, souriante et heureuse comme une gamine. Il me demanda, tout en m’observant, les yeux mi-clos : “Alors, ça t’a plu ? N’est-ce pas que ça a été extraordinaire ? Je ne répondis rien, je me sentais étourdie, pour ne pas dire secouée, mais également heureuse d’avoir eu le privilège de vivre une expérience extraordinaire. Il est comme ça ! Je me le répétais sans cesse pour m’en convaincre moi-même.

L’autre voiture s’était dématérialisée et rematérialisée. Les rayons de lumière qui se dégageaient de ses mains …

Voici un même miracle raconté par deux personnes différentes, les époux Maria Luisa et Luigi Giordano. Extrait du livre : Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol

Témoignage de Maria Luisa Giordano : Le 27 juin 1987 au soir, il s’est passé quelque chose d’incroyable et d’extraordinaire qui nous a énormément impressionnés, au point que nous avons encore de la peine à y croire aujourd’hui.
Nous étions en train de raccompagner Gustavo chez lui après avoir fait des courses. Je conduisais, Gustavo était assis à côté de moi et Luigi était sur le siège arrière.
Tout près de chez lui, une voiture qui arrivait de Via Baretti n’a pas respecté la priorité. Je ne pouvais pas m’arrêter, alors j’ai essayé d’accélérer. Le choc était inévitable, et nous nous attendions au pire. Mais miraculeusement, rien de tel ne s’est passé : l’autre voiture s’était dématérialisée et rematérialisée, sans autre explication.
Nous étions sidérés, nos cœurs battaient la chamade, et nous avons regardé Rol qui était particulièrement troublé et agité. Ses mains projetaient des rayons lumineux. Il a crié : “Regardez mes mains”, avant d’ajouter “rapproche-toi du trottoir. Puisque nous sommes hors de danger, nous devons dire trois Ave Maria, ç’a été un vrai miracle”. Si nous n’avions pas vécu cette histoire et si on nous l’avait seulement racontée, nous n’y aurions pas cru. » 

Témoignage de Luigi Giordano : Nous étions en voiture, ma femme était au volant, j’étais assis à l’arrière (et Gustavo à l’avant) quand tout à coup, nous nous sommes trouvés face à une voiture qui arrivait en sens inverse. Évidemment, c’est quelque chose de terrifiant que de voir une voiture qui vous tombe dessus en quelques fractions de seconde.
Je me souviens seulement des larges rayons de lumière qui émanaient des mains de Gustavo, puis je me suis senti comme éthéré, comme si mon corps n’existait plus. Mais quelques instants plus tard, nous avons repris forme, aussi bien la voiture que moi.
Nous étions tous les trois ébranlés, en sueur et épouvantés. Gustavo lui-même était terrifié. Il a fait arrêter la voiture et a voulu que nous remerciions le Seigneur en faisant une prière, car le danger auquel nous venions d’échapper était vraiment terrible. Ce qui fut impressionnant, c’étaient les rayons de lumière qui se dégageaient de ses mains et qui sont probablement à l’origine de cette dématérialisation et la rematérialisation obtenue après que l’obstacle a été évité. »   

Gustavo Rol face à Mussolini, en 1942.

Extrait du livre en italien : Gustavo Rol, Una vita di prodigi (Une vie de prodiges – 1995), et d’un autre livre en italien : Io sono la grondaia : diari, lettere, riflessioni di Gustavo Adolfo Rol (Je suis la gouttière – journaux, lettres, réflexions – 2000).

En 1939, Rol fut enrôlé en tant que capitaine dans les chasseurs alpins, et en 1942 quelqu’un rapporta à Benito Mussolini qu’à Turin, il y avait un soldat capable de prédire l’avenir et qui faisait des prédictions catastrophiques sur la guerre en cours, malgré qu’à ce moment tout indiquait le contraire.
L’écrivain Pitigrilli écrivit une lettre à Rol dans laquelle il disait : « Gustavo, nous parlons de toi au plus haut niveau », et peu de temps après, en 1942, il reçut une convocation officielle pour la Villa Torlonia, la résidence de Mussolini à Rome. Ainsi s’est déroulée la rencontre :
« Pendant la guerre, j’étais capitaine de l’Alpini. Mussolini savait très bien qui j’étais et que ma mère était la fille du juge qui habitait la maison où le forgeron, père du Duce, avait sa forge au rez-de-chaussée et dans la cour. Avant le début de la guerre, j’étais un ami proche de Magda Brard. On disait qu’elle était une amie du Duce. Plus d’une fois j’ai entendu la voix de Mussolini appeler Magda, qui était dans mon logement.
Alors que la guerre était déjà avancée, mon Commandant m’envoya à Rome où je me présentai à un Colonel qui me conduisit à la Villa Torlonia à une heure du matin. On me fit entrer dans un petit cabinet où je me trouvai devant une table sur laquelle Mussolini écrivait à la lueur d’une lampe à capot vert.
– C’est le capitaine Rol.
Le Duce hocha la tête et continua d’écrire, me laissant, je l’avoue, un peu surpris. Quelques interminables minutes passèrent, puis le Duce ferma un dossier et me fixa avec deux yeux très malins en me disant :
– Ils disent que tu fais des prédictions, alors parles, comment finira cette guerre ?
Je tremblais comme une feuille, mais j’ai essayé de m’excuser et j’ai dit :
– Je suis un bon soldat qui fait son devoir.
– Je vous ai demandé de me dire ce que vous dites aux autres. Parlez et je vous assure qu’aucun mal ne vous sera fait ; parole du Duce !
et s’est frappé violemment avec sa main sur sa poitrine.
Un immense courage m’investit, je me sentis serein et utile, comme lors d’une expérience.
– Duce, je crois que la guerre sera perdue.
– Et le Duce ?
– Les Italiens l’enlèveront au printemps 1945.

Il s’est levé et a dit : « Nous verrons.« 
J’ai salué à la romaine et j’ai pris congé ».

Après cette rencontre, Mussolini sauva trois fois la vie de Rol, car Hitler voulait prendre le médium à ses côtés coûte que coûte, et les nazis étaient venus trois fois pour le récupérer et l’emmener en Allemagne. Mais Rol ne collaborera jamais avec le Führer, et le Duce, à ces trois occasions, le contacta pour lui conseiller de trouver un abri sûr dans les montagnes.
En 1943, se réfugiant à San Secondo di Pinerolo, il fait tout son possible pour sauver la vie de nombreux prisonniers grâce à ses compétences extraordinaires, impliquant des officiers allemands dans des expériences telles que révéler des détails de leur vie ou le contenu des lettres de leurs épouses encore non lu. (…)

Le décès de Gustavo Rol.

Extrait du livre : Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol

Gustavo Rol (1903-1994) était un sujet psi italien, de religion catholique, dont les pouvoirs paranormaux étaient impressionnants, supérieur à tous ceux réunis des saints catholiques. Il avait comme « les pouvoirs de Dieu ».

Témoignage de Pier Giorgio Manera : En septembre 1994 (à 91 ans), Rol a été pris de fortes fièvres. Nous l’avons fait admettre à l’hôpital Molinette, dans le service du professeur Milone, où je travaille moi aussi. Il y est resté dix jours, puis nous avons décidé de le transférer en unité de soins longue durée, dans une chambre très confortable où il ne pourrait que se sentir mieux. Le transfert d’un service à l’autre a eu lieu le 22 septembre, vers 10 heures du matin. Mais Rol est décédé brusquement, peu de temps après être entré dans sa nouvelle chambre. Je n’étais pas présent, parce que j’étais en train de préparer les papiers pour le transfert entre les deux services.
L’infirmière-chef était là. Ça a été quelque chose de subit et d’inattendu, mais même dans de telles circonstances, il s’est passé des événements extraordinaires. J’ai été averti immédiatement de la mort de Rol et je me suis précipité. J’ai été pris de frissons en arrivant à la porte de la chambre où on l’avait emmené.
C’était la chambre 8. Une des meilleures, une des plus belles. Mais je me suis souvenu de quelque chose qui s’était passé quelques années plus tôt, lorsque Rol avait été admis dans cet hôpital pour une petite intervention. Nous lui avions justement préparé cette chambre et je l’y avais accompagné, mais arrivé devant la porte, Rol avait dit : “Non, jamais je n’entrerai dans cette chambre”. Son visage avait pâli, son regard semblait perdu. Je ne l’avais jamais vu aussi troublé. “C’est notre meilleure chambre”, j’ai dit, “la plus spacieuse, tu y seras bien”. Il répétait : “Non, je n’entrerai jamais dans cette chambre”, et il le disait sur un ton qui n’admettait pas de réplique. Les infirmières ont dû remuer ciel et terre pour lui trouver une autre chambre. Et voilà qu’il était mort dans cette chambre.
L’infirmière-chef, une femme solide, aux nerfs d’acier, m’a raconté qu’une lueur intense s’était libérée du thorax de Rol quelques instants après qu’il ait cessé de respirer. C’était comme une colonne de feu qui a rempli la chambre d’une lumière intense avant de se diriger vers le haut et de disparaître dans le plafond. Une infirmière, qui ne savait pas qui était Rol et qui était entrée peu après dans cette chambre, a raconté avoir été envahie d’une sensation de bien-être et d’une joie intense. C’était un état psychique et physique qu’elle n’avait jamais ressenti de toute sa vie et qui a duré pendant des heures. Rol était parti et avait voulu dire au revoir à sa manière.

Témoignage de Pierantonio Milone : Lorsque Rol a rendu son dernier souffle, l’infirmière-chef présente sur place a vu une lueur qui se libérait de sa dépouille mortelle (…), une lueur qui restera gravée de manière indélébile dans ses souvenirs.

Témoignage de Emma Ghion, l’infirmière-chef : Lorsque Rol est mort, j’ai vu une lueur se libérer de sa poitrine, à la hauteur du cœur. Une lueur qui se déplaçait vers le haut. Elle avait une couleur étrange, impossible à décrire. Il y avait quelqu’un d’autre avec moi, et cette personne a dit avoir ressenti une sensation de paix très forte, incroyable, au moment où le phénomène s’est produit.

« Envoyez-moi des bananes ». A l’improviste sur la table devant ma mère apparurent deux bananes.

En 1995 parut le livre : Rol oltre il prodigio, aux éditions Gribaudo, de Maria Luisa Giordano, son amie depuis plusieurs années. Elle raconte ce qui s’est passé le jour de Noël 1978, quand elle alla lui rendre visite, en compagnie de sa mère et de la sœur de Rol, Maria:

Après avoir bavardé un peu, il me demanda si je voulais un petit chocolat, je répondis non, alors il me demanda : Préférerais-tu deux cerises ? Je me mis à rire, ce n’était pas la saison, je restai toutefois bouche bée : après que Rol se soit concentré pendant un instant seulement, il y avait deux cerises bien fraîches, et même bonnes sur la table.
Au même moment devant sa sœur Maria étaient apparues des noix et des noisettes. Il fut ensuite appelé au téléphone par des amis qui étaient au Costa Rica et qui voulait lui souhaiter de bonnes fêtes, quand je l’entendis dire : Envoyez-moi des bananes. A l’improviste sur la table devant ma mère apparurent deux bananes.
Quand Rol termina sa conversation au téléphone et retourna dans le salon, il fut autant surpris que nous, il semblait amusé. (…)

En quelle carte veux-tu que je la transforme ?

Texte extrait du site : gustavorol.org
Le 6 aout 1965, dans un autre article sur le Corriere della Sera, on peut lire quelques témoignages du cinaste Federico Fellini (1920-1993).

Il me fait choisir une carte d’un paquet. C’était, je me rappelle, le 6 de trèfle. Prends-la, me dit-il, serre-la fort contre toi et ne la regarde pas. Maintenant, en quelle carte veux-tu que je la transforme ?
Je choisis par hasard. En dix de cœur, lui répondis-je.
Attention, répéta-t-il, serre-la bien fort contre toi et ne la regarde pas.
Je le vois se concentrer, fixer avec une intensité spasmodique ma main qui tient la carte. Entretemps je me dis : pourquoi ne dois-je pas la regarder ? D’accord, il me l’a interdit, mais le ton n’était pas très sévère. Qu’il me l’ait dit exprès pour me pousser à le faire ?
Bref, je ne résiste pas à la tentation. Je décolle un peu la carte de ma poitrine et je regarde. Et alors j’ai vu… j’ai vu une chose horrible que les mots ne peuvent décrire… la matière se désagrégeait, une bouillie jaunâtre et aqueuse qui se décomposait en palpitant, un amalgame repoussant où les signes noirs des fleurs se défaisaient et des veinures rouges apparaissaient… à ce moment-là, j’ai senti une main qui me prenait l’estomac et me le retournait comme un gant. Une nausée indescriptible… et puis, je me suis retrouvé avec un dix de cœur dans la main.
Pour avoir désobéi, Fellini fut malade ; pendant deux jours, il ne réussit ni à manger ni à dormir.

Ils tournent tous deux la tête, nous regardent, pénètrent dans le mur et disparaissent.

Extrait du livre : Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol

Un jour, nous étions devant l’église San Filippo, et il y avait un homme et une femme. Elle devait avoir dans les 50-60 ans, et le jeune homme devait avoir plus ou moins 25 ans. Ils marchaient sur le trottoir, et Gustavo me dit : « Tu vois ces deux-là ? Ce ne sont pas des vivants, ce sont des morts ». Et moi je dis : « Ah bon, c’est possible ? » Et à ce moment, ils tournent tous deux la tête, nous regardent, pénètrent dans le mur et disparaissent.
Je ne sais ni pour quelle raison ces êtres étaient visibles aux humains, ni ce qu’ils faisaient.

Ouvrir les portes de l’infini.

Je vous partage ce texte qui m’a donné un nouveau sujet de méditation. Je l’ai trouvé sur un groupe Facebook dédié à Gustavo Rol (1903-1994),
Extrait du livre italien : Finalmente Rol rivela Rol, de Allegri, R. – 1977.

(…) C’est quand l’homme se convainc qu’il possède un esprit immortel, qu’il peut découvrir en lui les moyens qui le rendent omnipotent. Et c’est par ce principe que le « merveilleux » est autorisé à devenir possible.
Si nous voulons alors attribuer le miracle à Dieu, il n’est pas difficile de le croire, car Dieu est présent partout, donc aussi en nous, et le miracle devient une évidence (…)

Je demande à Rol : Qu’arrive-t-il à ceux qui ne croient pas en Dieu : sont-ils exclus des miracles ?
« Pas du tout », répondit Rol, « parce que le miracle se produit à cause de l’Esprit, qui est en chacun de nous.
– Mais si quelqu’un n’admet pas avoir cet Esprit ?
– Peu importe, le miracle se produit quand même, même si les cas sont rares. Pour ceux qui sont croyants, c’est une preuve de la miséricorde de Dieu. (…)
« Ouvrir les portes de l’infini détruit la mélancolie et vainc la terreur de la mort. » Ce sont des mots que Rol répétait souvent. (…)

Gustavo Rol prend le livre de l’Évangile et me pointe du doigt ces mots : « C’est la foi qui déplace les montagnes ». Et il ajoute : Ne vous alarmez pas, ne vous arrêtez pas au concept de foi religieuse. Remplacez le mot « foi » par « confiance inébranlable ». C’est la même chose.
Et il ajoute : Cette « confiance inébranlable » s’obtient naturellement. Mais avec l’inspiration de Dieu, c’est beaucoup plus facile.
Puis il insiste : Même ceux qui ne croient pas en Dieu peuvent avoir une « confiance inébranlable ». Pendant ce temps, Dieu, étant partout, Il est présent même chez ceux qui ne croient pas en Lui. Mais même si nous admettons que Dieu n’existe pas, personne ne serait capable d’échapper aux lois harmoniques qui gouvernent l’univers et rejeter les dons qui nous en viennent.

Le phénomène des statues qui prennent vie

Extrait de mon livre autobiographique ou je parle Gustavo Rol.

Il pouvait par exemple se téléporter, lui ou qui il voulait, ralentir le temps, ou même le suspendre. Il pouvait également rendre vivantes (provisoirement) des statues.

Ces deux statues, qui étaient à leur place sur une petite table, se sont tout à coup mises à bouger. Nous n’en avons pas cru nos yeux lorsqu’elles sont descendues de leur piédestal pour marcher sur le tapis et retourner à leur table. Nous avons tous cru avoir des hallucinations, mais c’était bien réel.

Le phénomène des statues qui prennent vie arrive parfois durant des expériences mystiques catholiques, par exemple lors des apparitions de Naju, en Corée du Sud.

5 mai 2007 – Vers 8 h 30 du soir, nous avons commencé à réciter le chapelet, bougies à la main, tout en faisant le Chemin de la Croix sur la montagne de la Vierge. Arrivés à la salle de l’Adoration (reposoir), nous avons offert la prière de clôture en chantant l’hymne à la Vierge, tout en regardant sa statue.
Pendant ce temps, j’ai soudain noté le bord de robe flottant de la Vierge et sa statue s’est transformée en la Vierge vivante. En même temps, les puissants rayons de lumière venant du Crucifix sur la Colline du Calvaire, ainsi que le corps de Jésus sur le Crucifix se sont aussi transformés en Jésus. Il est descendu de la Croix, et est resté à gauche de la Vierge. (…) La Vierge a commencé à parler d’une voix pleine de tendresse et d’amour intime.

Altération de l’espace-temps

Lisant le livre sur Rol au hasard des chapitres, je tombe sur celui parlant de l’altération de l’espace-temps. Gustavo et ses amis firent en voiture Paris-Lyon en 15 minutes, au lieu de trois heures minimums, car Rol voulait se rendre dans un cimetière qui fermait à 21 heures. Ils sortaient de Paris à 20 heures et à 20 h 15, ils arrivèrent en périphérie de Lyon, sans que personne dans la voiture n’ait rien remarqué d’anormal. (…)

Chapitre complémentaire : Suspendre le temps.

Qui est Gustavo Rol ?

Gustavo est né à Turin (Italie) le 20 Juin 1903, dans une famille aisée. Son père, Victor, était un avocat qui fut directeur du bureau de Turin de la Banque commerciale italienne. Gustavo était le troisième de quatre frères et jusqu’à l’âge de deux ans, il n’a pas dit un mot.
En 1921, il a commencé sa carrière en tant que journaliste et en 1923, il a rejoint la faculté de droit de l’Université de Turin. Plus tard, il ira également étudier les sciences commerciales et la biologie. Entre 1925 et 1930 il part en Europe en tant qu’employé de la BCI : il passe par Marseille, Paris, Londres et Édimbourg.
A Paris, dans un café, il rencontre la jeune fille qui devint plus tard son épouse, Elna Resch-Knudsen, une norvégienne et fille d’un capitaine de la marine.
La période ou il vit à Paris est un moment crucial dans sa vie. C’est ici que sa « recherche » en ce qui concerne les possibilités et le potentiel de l’esprit humain, commencé les années précédentes, le conduisent à la « découverte » qui fera de lui l’un des plus grand sujet psi du XXe siècle.

Gustavo Rol : « Je ne suis pas un magicien. Je ne crois pas à la magie… tout ce que je suis et fais, vient de là-haut – et il indiqua le ciel – nous sommes tous une partie de Dieu… Et à ceux qui me demandent pourquoi je fais certaines expériences, je réponds : je les fais justement pour confirmer la présence de Dieu »

Rol a été en contact avec des représentants de toute la hiérarchie catholique et il semblerait même qu’il ait rencontré le pape Pie XII. Il tenait l’institution de l’Église en haute considération, de même que les saints de la tradition chrétienne, et leur témoignait respect et dévotion. Il avait rencontré le prêtre stigmatisé Padre Pio à San Giovanni Rotondo et gardait une photo de lui sur le secrétaire de son bureau.

Voici les possibilités de Rol, et tout ça avec une grande facilité :
– Voyance (passé, futur) ; et voyages dans le temps en groupe.
– Endoscopie (identifier les maladies cachées) et Guérison ;
– Télékinésie et matérialisation (faire apparaître des objets) ;
– Téléportation (d’objets ou d’êtres vivants) ; et Bilocation ;
– Télépathie ;
– Traverser les murs ;
– Rallonger ou raccourcir son corps ;
– Modification de l’espace-temps ;
– Malléabilité totale de la matière (par ex. : Rendre momentanément vivantes des statues) ;
– Écriture surnaturelle ; etc.
– Il était aussi capable de transmettre provisoirement ses pouvoirs à n’importe qui.

Texte extrait du site : gustavorol.org

La parcours de Gustavo Rol. Ses découvertes et sa méthode.

In medio stat virtus (la bonne position est au milieu)

Voici ce qu’il faut retenir de son enseignement :

Extrait du livre italien : Le symbolisme de Rol
Aujourd’hui, 28 juillet 1927, mes recherches sont terminées. J’ai découvert la loi qui lie les vibrations chromatiques du vert aux vibrations sonores de la cinquième note de musique (sol) et à certaines vibrations thermiques : le secret de la conscience sublime.

Extrait du livre italien : Gustavo Rol, Una vita di prodigi (Une vie de prodiges) :
Gustavo a découvert la loi de l’harmonie. La couleur verte est en fait au milieu de l’échelle des couleurs (de l’arcen-ciel) et donc, comme le dit le vieux dicton latin : In medio stat virtus (la bonne position est au milieu), cela représente le « point d’équilibre » ; ceci s’applique également à la quinte musicale (le « sol »). Il a ensuite complété son apprentissage en y ajoutant le numéro cinq, qui se situe au milieu de l’échelle numérique.

(Vincent) Il disait souvent lors de ses expériences : Je suis le numéro cinq. Donc il faut se concentrer sur le chiffre cinq et la couleur verte : Imaginez être submergé dans une immensité de peinture verte. En conclusion, il faut se positionner sur « le point d’équilibre » qui se situe au centre.
Il parle aussi d’un certain degré de chaleur, en lien avec les autres points d’équilibre. Après réflexion, de 0°c à 37°c, on pourrait dire que la chaleur du milieu serait 18°c.
On peut aussi rajouter une échelle de temps : Passé, Présent, Future. Le point d’équilibre serait l’éternelle présent.

En résumé, il faut de positionner au centre de tout.
– La couleur verte est au milieu de l’échelle des couleurs de l’arc-en-ciel.
– Le numéro cinq se situe au milieu de l’échelle numérique décimale.
– La quinte musicale (le « sol ») Pour l’écouter
– La chaleur du milieu serait 18°c. (0°c à 37°c)
– Echelle du temps : Passé, Présent, Future. Le point d’équilibre serait l’éternelle présent.

Autre détail : Lorsque Gustavo décida de s’exercer à deviner les cartes, qui fut le commencement de son apprentissage, il dit : Ce n’est qu’après de nombreuses tentatives, qui ont duré près de deux ans, que j’ai obtenu quelques résultats.
Extrait du livre italien : Gustavo Rol, Una vita di prodigi (Une vie de prodiges) :
Il peut deviner la couleur et la couleur des cartes. Non seulement cela, mais il se rend compte qu’il a acquis d’autres capacités : lire dans les pensées ; voir l’aura des gens, ce qui permet de déceler les organes malades.

Pour avoir commencé l’exercice de trouver la valeur des cartes, je confirme que l’on se met à ressentir l’aura des gens.

Autre élément important : la notion d’immortalité
Extrait du livre italien : Finalmente Rol rivela Rol, de Allegri, R. – 1977.
C’est quand l’homme se convainc qu’il possède un esprit immortel, qu’il peut découvrir en lui les moyens qui le rendent omnipotent. Et c’est par ce principe que le « merveilleux » est autorisé à devenir possible. Si nous voulons alors attribuer le miracle à Dieu, il n’est pas difficile de le croire, car Dieu est présent partout, donc aussi en nous, et le miracle devient une évidence (…)

J’ai testé cette notion d’immortalité de l’âme. Effectivement on se sent proche du divin et totalement détaché du monde terrestre, et cela apporte un grand calme intérieur.

l’Esprit intelligent (Esprit subconscient) : Texte parut dans le magazine People de 1977.
Gustavo Rol : Je considère « l’Esprit intelligent » comme étant l’attribut le plus élevé donné à la personne humaine. À elle se transmettent des possibilités inimaginables pour lesquelles, par un processus de libre choix, l’homme est capable de se reconnaître dans sa propre nature divine.
Agissant dans cette atmosphère, où l’harmonie et le sens moral ne peuvent pas avoir d’alternatives, l’homme, le véritable « procureur de Dieu », est capable d’accomplir toute merveille. C’est le principe de l’éternité »
.

La conscience sublime : Texte extrait du site : gustavorol.org
Rol en a donné plusieurs définitions, notamment celle-ci : « L’état de conscience sublime est l’union avec l’Absolu, un Tout, un ensemble que rien ne vient séparer. » Cet état permettait à Rol d’exprimer ses possibilités et de réaliser ses expériences.
Lors d’une conversation enregistrée dans les années 1970 et retranscrite dans « Le symbolisme de Rol », Rol dit au journaliste Remo Lugli : « Tu vois, Lugli, si tu avais 20 ans et si j’étais sûr d’avoir les moyens de subvenir à tes besoins sans que tu ne doives étudier [travailler], je te mettrais au travail, et il ne me faudrait pas dix ans pour faire en sorte que tu sois capable de faire tout ce que je fais… »


Se concentrer en permanence sur son aura
En complément, voici mon expérience personnelle, extrait du chapitre : Méditation sur l’Âme
(…) Je me suis mis au coucher à me concentrer sur mon corps astral, qui représente aussi l’âme. Je l’imaginais lumineux comme une lueur qui émanerait de mon corps physique (j’appelais cela « se concentrer sur son aura »). Au début je l’imaginais de couleur bleue, mais un rêve m’incita à essayer plutôt le vert.
Que l’on soit au coucher ou au réveil, je découvris que cet exercice arrivait à provoquer un endormissement quasi immédiat et avec en prime de nombreux rêves très colorés.
Puis un jour, pour vraiment aller plus loin dans cette exploration, je me suis dit au début d’une journée que j’allais me sentir en permanence imprégné de couleur verte concentrée sur mon âme, que j’imaginais comme un corps de lumière (de couleur verte).
Le résultat fut que durant cette journée et celle d’après, toute une série d’évènements agréables surgis. Je recommençais les jours suivant pour voir si le phénomène se maintenait et oui. La pensée axée sur notre âme de couleur verte nous fait du bien.

Chapitre complémentaire : Journal d’expériences psi

Gustavo a découvert la loi de l’harmonie, de l’équilibre alors qu’il n’avait que vingt-quatre ans !

Extrait du livre en italien : Gustavo Rol, Una vita di prodigi (Une vie de prodiges – 1995), et d’un autre livre en italien : Io sono la grondaia : diari, lettere, riflessioni di Gustavo Adolfo Rol (Je suis la gouttière – journaux, lettres, réflexions – 2000).

Pour Rol, c’est une période cruciale de la vie. Il vit l’amour (avec la norvégienne Elna) et, intimement, l’exaltation de ses capacités déjà mûries, qui ensuite, de plus en plus aiguisées, donneront l’empreinte de son existence, le classant comme l’un des plus grands médiums qui aient jamais existé. Il dira que la première étincelle de ses possibilités l’avait frappé à Marseille, avec une curiosité :
« Je suis passé devant la vitrine d’un bureau de tabac et j’ai vu exposé une boîte contenant deux jeux de cartes. La boîte avait glissé, vous pouviez voir le dos d’un paquet qui était vert, l’autre paquet avait la première carte retournée et vous ne pouviez pas dire de quelle couleur elle était au dos. J’avais hâte de savoir, il me semblait que c’était possible de deviner. J’ai commencé là devant cette fenêtre à faire plein d’hypothèses : rouge, gris, bleu, jaune. Est-il possible, me disais-je, qu’on ne puisse le connaître sans le regarder ? Finalement, j’ai pris ma décision, je suis entré et j’ai acheté la boîte. Je l’ai fait emballer aussitôt, sans retourner le mystérieux papier.

C’était une découverte que je devais faire, dans ma chambre, sereinement. J’y suis allé, je me suis assis à table avec le colis devant moi, j’ai longuement réfléchi aux différentes couleurs possibles et finalement j’ai décidé de déballer l’emballage et de regarder : ce dos était noir. Je n’avais pas vraiment pensé au noir : une mortification. J’ai mis les cartes dans un tiroir et je n’y ai pas pensé pendant quelques jours. Mais je pensais ne pas y penser, en réalité j’avais toujours en tête ce vert qui avait attiré mon attention et de là est né le désir de savoir quelle était la couleur de l’autre jeu. Alors j’ai repris les cartes dans ma main et j’ai commencé à faire quelques tests, pas au verso car il n’y en avait que deux et il y avait peu à deviner : j’ai gardé les cartes face cachée et passé ma main convaincue de pouvoir saisir leurs radiations et sentir ce costume et quel nombre y avait-il en dessous. « 

Ces exercices durent des jours, des semaines, des mois. Et pendant qu’il pratique cela, il y a une dominante dans son esprit : la couleur verte. Il y pense et l’imagine en permanence : ce vert du papier est aussi le vert de l’arc-en-ciel qui est au centre de l’iris, une couleur qui a sa propre force d’union, il la sent vibrer et s’aperçoit que sa vibration correspond à celui de la cinquième note de musique (le sol), éléments qui, ensemble, ne dégagent pour lui aucune chaleur. « Ce furent des jours de grande beauté et d’anxiété ensemble, de maturation intérieure, d’espoir et de prise de conscience que quelque chose de très important pour moi était sur le point de se produire. » Et Rol commence à deviner quelques cartes. Il se demande si ces succès sont normalisés par le calcul des probabilités ou s’il les a réellement « ressentis ».

Lorsque le résultat fut atteint, poussé par l’enthousiasme de son jeune âge, il se crut Dieu sur terre.

Au fur et à mesure qu’il poursuit ces études qui l’occupent pendant toutes les heures libres de la banque, il s’aperçoit que pour affiner ces qualités d’esprit, l’esprit doit être aussi pur que possible. Il faut avoir la foi, user de volonté, bannir toutes les mauvais comportements, comme l’orgueil, la vanité, l’ambition, renoncer à l’argent, atteindre la pureté de cœur.
Rol se transforme peu à peu intérieurement : son ego est plus fort, capable de vibrations qui peut-être, pense-t-il, sont en phase avec la vague de la Création. Oui, il peut deviner la couleur et la couleur des cartes. Non seulement cela, mais il se rend compte qu’il a acquis d’autres capacités : lire dans les pensées ; voir l’aura des gens, ce qui permet de déceler les organes malades ; d’imposer avec sa volonté par des écarts aux lois de la nature, qui atteindront des sommets sublimes, comme peindre sans toucher les pinceaux, écrire directement, lire des livres fermés.

Et au-delà : « La conscience sublime embrasse les intuitions exquises qui, par l’ordre et l’harmonie, conduisent l’homme à la perception de sa propre identité spirituelle ».
Lorsque le résultat fut atteint, poussé par l’enthousiasme de son jeune âge, il se crut Dieu sur terre. Il lui arriva alors un événement très important qui le prosterna moralement, mais ce fut pour lui un enseignement énorme. Comme il nous le dit lui-même :

« Il faisait nuit et je suis allé prendre un verre à la terrasse d’un bar près des Champs-Élysées. Tout ce que je voyais, je croyais qu’il m’appartenait et je me disais : « Demain je conquerrai Paris ». Un homme d’âge moyen s’est assis sur une chaise à côté et m’a demandé l’heure. C’était une soirée au clair de lune et il y avait aussi une bonne lumière électrique. J’ai soulevé une grosse montre du gilet et je l’ai montrée à mon interlocuteur, sans la regarder. Quelques instants plus tard, il me posa à nouveau la même question et moi, stupéfait, je compris qu’il était aveugle ; Je lui ai dit spontanément : « Regarde ma montre ici et je te montrerai l’heure ». J’étais bien sûr de réussir. J’ai essayé plusieurs fois mais en vain. Pourtant j’étais sûr que j’allais réussir ! Je me suis senti détruit et j’ai perdu la joie de vivre en un instant. Je suis né de nouveau pour être un homme ordinaire, après m’être trompé d’avoir touché au secret de la matière ».

Il a beaucoup souffert après ce qui s’était passé, mais ensuite, à travers la souffrance, il a compris et s’est réduit ; puis cette énorme humilité qui était l’une des caractéristiques de sa personnalité s’introduit en lui. Il comprit qu’il n’était qu’un canal : le canal de Dieu ; sans départ, il n’y aurait jamais eu d’arrivée. Il a compris qu’il devait être un instrument docile entre les mains du Créateur, et avec une soumission absolue, il a rempli son devoir toute sa vie.

En 1927, toujours à Paris, il a un choc. Il a atteint un but énorme, découvert ce qu’il définit comme la « conscience sublime ». Dans son journal, qu’il tient à l’époque pour consigner tout ce qui concerne ses recherches, il y a une note en grosses lettres :
« Je découvre une loi terrible qui lie la couleur verte, la quinte musicale (le « sol ») et la chaleur. J’ai perdu la joie de vivre. Le pouvoir me fait peur. Je n’écrirai plus rien ! ».

Gustavo a découvert la loi de l’harmonie. La couleur verte est en fait au milieu de l’échelle des couleurs (de l’arc en ciel) et donc, comme le dit le vieux dicton latin : In medio stat virtus (la bonne position est au milieu), cela représente le « point d’équilibre » ; ceci s’applique également à la quinte musicale (le « sol »). Il a ensuite complété son apprentissage en y ajoutant le numéro cinq, qui se situe au milieu de l’échelle numérique.

Le chiffre cinq est lié à son nom. Dans via Silvio Pellico, à côté de la porte donnant sur le hall d’entrée de l’immeuble où il habitait, son nom de famille Rol n’apparaissait pas, mais « Cinque », écrit en toutes lettres.

Ses doutes apparaissent également dans le journal : « Et si je restais seul à jouir d’un privilège qui m’isolerait bientôt des autres hommes à cause de mes actions qui ne sont plus compatibles avec l’expérience des sages et avec la foi des saints ? Dans ce cas mon destin serait certain : méfiance ou moquerie ».
Encore : « Ainsi, un pied d’un côté et l’autre posé sur l’infini, il me semble presque être un pont jeté entre les deux âges et sous moi l’univers coule comme une matière fluide qui tourne impétueusement son ridicule délire d’homme vers vouloir s’imposer ou échapper aux décrets qu’il ignore lui-même ».

La crise grandit. Rol quitte son emploi et se retire dans un couvent pour méditer. « J’y suis resté trois mois et ma mère est venue me voir et m’a dit que je devais profiter de ces possibilités pour faire du bien aux autres. » C’est ainsi qu’a commencé sa carrière de médium qui est émaillée de notoriété, de succès, de prodiges et de nombreux services humanitaires, de bonnes actions.

In medio stat virtus = juste milieu, la vertu est éloignée des extrêmes, la vertu se tient au centre.

La « gouttière »

Texte trouvé sur internet « je ne sais plus où ».

À cela vient s’ajouter cette importante définition, celle de la « gouttière », qu’il écrivait lui-même en 1978 : « Je dois nécessairement agir « spontanément », pour ainsi dire « sous l’impulsion d’un ordre inconnu », comme disait Goethe. Je me suis défini comme « la gouttière qui recueille et achemine l’eau ruisselant du toit ». Ce n’est donc pas la gouttière qui doit être analysée, mais bien l’eau et les raisons pour lesquelles « cette pluie » se manifeste. Ce n’est pas en étudiant ces phénomènes en aval que l’on pourra en déterminer l’essence, mais bien en amont, là où réside « l’esprit intelligent » qui constitue en soi ce Merveilleux qu’il n’est pas nécessaire d’identifier à Dieu pour en reconnaître l’existence. Il y a dans ce Merveilleux une Harmonie qui résume à elle seule le Tout, définition qui convient aussi bien à ceux qui admettent l’existence de Dieu qu’à ceux qui la renient.

Le symbole de l’Homme-Dieu.

L’italien Gustavo Rol (1903-1994) était le plus brillant des sujets psi du XXe siècle. Il appelait le Subconscient : « l’Esprit intelligent ». Extrait du livre : Gustavo Adolfo Rol, écrit par un de ses neveux.

Pendant l’expérience, Gustavo ordonne à l’Esprit intelligent, qui s’était manifesté par écrit, de transporter ce buste de Napoléon sur la table. Comme l’Esprit intelligent n’avait pas immédiatement exécuté l’ordre, Gustavo s’est écrié, d’un ton plus que péremptoire : « Je suis le numéro 5 et je te l’ordonne ! » Le buste s’est alors instantanément transporté de la console où il se trouvait vers la table, en faisant un bond de plus d’un mètre (…)

Pourquoi le chiffre cinq a-t-il tant d’importance pour Gustavo ? Il faisait souvent appel à ce chiffre dans ses expériences. Voici ce que j’ai trouvé sur internet.

Le chiffre 5 est caractéristique de l’homme. Selon la Bible, il est le symbole de l’Homme-Dieu, de par les cinq plaies du Christ en croix – à ce titre, il est aussi considéré comme le nombre de la grâce. Mais il est aussi associé à l’homme en général. Le 5 se retrouve dans le corps humain : les cinq doigts de la main et des pieds, les cinq sens (toucher, goût, odorat, ouïe et vue) -, les cinq membres (deux bras, deux jambes et la tête, le buste étant le centre), etc.

Dans ma famille où il y a souvent un grand nombre d’enfants, j’ai remarqué que le cinquième de la fratrie avait généralement une vie mieux réussie que ses frères et sœurs. Le 5 semble être le chiffre de l’harmonie parfaite, le symbole de l’homme accompli, « l’Homme-Dieu ».

Rol s’est concentré un instant, a prononcé les phrases rituelles en français et en italien : “Je suis le numéro cinq ».

Extrait du livre : Un être exceptionnel. Gustavo Adolfo Rol

Maria Luisa Giordano : Au début de l’année 1981, nous avons assisté à une expérience d’importance. Ça s’est passé chez nous, où se trouvaient également un grand médecin génois [Mario Battezzati] et son épouse. 
Nous avions disposé les habituelles feuilles blanches sur la grande table de la salle à manger. Comme il le faisait toujours, Rol a lancé la soirée avec les cartes. Il nous en a fait choisir une par tirage au sort, et ça a été au tour de notre invité de glisser le papier plié dans la poche intérieure de sa veste.
Rol s’est concentré un instant, a prononcé les phrases rituelles en français et en italien : “Je suis le numéro cinq, je suis le numéro cinq, sono il numero cinque, sono il numero cinque”. Nous avons tout de suite ressenti une présence, qui s’est manifestée par un bruissement.
Puis, une fois le contact établi, Gustavo s’est mis à converser en français avec quelqu’un qui s’est révélé être Picasso. Gustavo lui souriait, il s’animait et traçait fiévreusement des signes dans l’air.
Pendant ce temps, la table a commencé à grincer et à vibrer, c’était très impressionnant. C’était une table d’époque, massive, mais sur le moment elle ne pesait pas plus qu’un fétu de bois prêt à partir en mille morceaux. Quant à nous, nous avions l’impression d’être à bord d’un bateau fracassé sur une mer en furie. Nous l’avons entendu dire à Picasso : “Quel dommage, alors ce sera pour la prochaine fois ! Promis !”. Puis l’esprit s’est évanoui.
La table était à nouveau immobile et nous avons vu une toute petite lueur blanche, une flammèche, se diriger vers la porte et se dissiper dans l’air.

Il a donc un emplacement central. : In medio stat virtus (la vertu se tient au milieu).

Extrait du livre italien : Il simbolismo di Rol (le symbolisme de Rol) Gustavo Rol (1903-1994) était le plus brillant des sujets psi du XXe siècle.

Par exemple, avant certaines expériences, comme pour rassembler certaines forces en lui, Rol pouvait dire et répéter plusieurs fois « Je suis le numéro cinq », « Je suis le numéro cinq » comme s’il s’adressait à quelqu’un d’invisible à qui il demandait la collaboration ; il considérait le numéro cinq comme « son » numéro, à tel point qu’il écrivit « cinq » sur l’interphone de la porte, malgré le fait qu’il habitait au quatrième étage ; pour lui c’était le chiffre de l’harmonie et de l’équilibre, étant à mi-chemin entre un et neuf :
Parmi les neuf chiffres, j’ai choisi le chiffre cinq, car il est précédé et suivi de quatre chiffres. Il a donc un emplacement central. Comme le dit la citation latine : In medio stat virtus (la vertu se tient au milieu). Placé au milieu des neuf premiers chiffres, le 5 s’impose comme le symbole du centre »

Rappelez-vous de sa recommandation : Imaginez être submergé dans une immensité de peinture verte.

Gustavo Rol (1903-1994) sujet psi italien dont les pouvoirs paranormaux étaient assez impressionnants. Il avait comme « les pouvoirs de Dieu »
Extrait du livre en italien : « Oltre l’umano » de Giorgo di Simone.

Pitigrili mentionne le démarrage des facultés psi de Gustavo Rol sous la direction d’un maître d’initiation élevée. Gustavo lui a dit : Rappelez-vous de sa recommandation : imaginer un plan tout vert, comme un gazon sans arbres, sans détails qui perturberait l’uniformité du vert ; imaginez être submergé dans une immensité de peinture verte. Tu veux que toutes les cartes de ce jeu soient placées dans un certain ordre ? Demande mentalement, puis imagine le vert : au moment où tu vois le vert, la transformation a eu lieu.

Puis il ajoute : Un soir il m’a dit : Aujourd’hui il m’a dicté ces mots pour toi : Il n’y a pas de réussite sans travail, il n’y a aucun travail sans souffrance, il n’existe aucune souffrance sans vert. Mais Pitigrili avoue que malheureusement il n’a jamais réussi à imaginer un « vert » vraiment uniforme. (…)

Avec les malades, il imposait rarement ses mains, il préférait « faire des pommes” vertes, précisait-il. Il posait un mouchoir blanc sur la partie souffrante, tenant de sa main droite le petit doigt de la main gauche du patient, pour faire du circuit fermé. Puis il se mettait à souffler et son visage devenait fou de l’effort. Il me disait que pendant que c’est le cas, il est très important d’imaginer que l’énergie verte soit mise en couleur verte (…).
Et il ajoutait : Tu sais, il faut faire une comparaison avec le récit de la création, la Genèse. Pour créer l’homme, Dieu avait soufflé sur terre et Adam est né. Le souffle possède une énergie vitale incroyable.

C’est quand l’homme se convainc qu’il possède un esprit immortel, qu’il peut découvrir en lui les moyens qui le rendent omnipotent

Je vous partage ce texte qui m’a donné un nouveau sujet de méditation. Je l’ai trouvé sur un groupe Facebook dédié à Gustavo Rol (1903-1994), mystique italien au pouvoir surnaturel élevé, plus que tous les saints catholiques réunis.
Extrait du livre italien : Finalmente Rol rivela Rol, de Allegri, R. – 1977.

(…) C’est quand l’homme se convainc qu’il possède un esprit immortel, qu’il peut découvrir en lui les moyens qui le rendent omnipotent. Et c’est par ce principe que le « merveilleux » est autorisé à devenir possible.
Si nous voulons alors attribuer le miracle à Dieu, il n’est pas difficile de le croire, car Dieu est présent partout, donc aussi en nous, et le miracle devient une évidence (…)

Je demande à Rol : Qu’arrive-t-il à ceux qui ne croient pas en Dieu : sont-ils exclus des miracles ?
« Pas du tout », répondit Rol, « parce que le miracle se produit à cause de l’Esprit, qui est en chacun de nous.
– Mais si quelqu’un n’admet pas avoir cet Esprit ?
– Peu importe, le miracle se produit quand même, même si les cas sont rares. Pour ceux qui sont croyants, c’est une preuve de la miséricorde de Dieu. (…)
« Ouvrir les portes de l’infini détruit la mélancolie et vainc la terreur de la mort. » Ce sont des mots que Rol répétait souvent. (…)

Gustavo Rol prend le livre de l’Évangile et me pointe du doigt ces mots : « C’est la foi qui déplace les montagnes ». Et il ajoute : Ne vous alarmez pas, ne vous arrêtez pas au concept de foi religieuse. Remplacez le mot « foi » par « confiance inébranlable ». C’est la même chose.
Et il ajoute : Cette « confiance inébranlable » s’obtient naturellement. Mais avec l’inspiration de Dieu, c’est beaucoup plus facile.
Puis il insiste : Même ceux qui ne croient pas en Dieu peuvent avoir une « confiance inébranlable ». Pendant ce temps, Dieu, étant partout, Il est présent même chez ceux qui ne croient pas en Lui. Mais même si nous admettons que Dieu n’existe pas, personne ne serait capable d’échapper aux lois harmoniques qui gouvernent l’univers et rejeter les dons qui nous en viennent.

La jeunesse de Gustavo Rol

Extrait du livre en italien : Gustavo Rol, Una vita di prodigi (Une vie de prodiges – 1995), et d’un autre livre en italien : Io sono la grondaia : diari, lettere, riflessioni di Gustavo Adolfo Rol (Je suis la gouttière – journaux, lettres, réflexions – 2000).

Gustavo Adolfo Rol est né à Turin à 11 ans le 20 juin 1903, jour de la « Consolation », à laquelle il sera particulièrement dévoué tout au long de sa vie (Au sanctuaire de la Consolata, basilique construite au XVIIIe siècle à Turin, il ira prier chaque fois qu’il devra demander à la « Vierge de consolation » une grâce.

La famille est aisée, le père, Vittorio, est le directeur de la succursale de Turin de la Banca Commerciale Italiana. Ancien employé du Credito Industriale, il a été embauché par cette banque et envoyé d’abord à Londres, puis rappelé dans son pays natal avec pour tâche d’ouvrir un bureau à Turin et en fit l’une des principales banques de la ville. La famille Rol est parmi les plus en vue de la bonne bourgeoisie piémontaise, en étroite relation avec les Agnelli (Fiat). Il vit dans un grand appartement à Corso Duca di Genova, au cœur de l’élégant Turin, puis s’installe dans une villa du XVIIIe siècle à San Secondo di Pinerolo, le pays d’origine des Rol, et qui est leur résidence d’été.
Gustavo a deux petits frères, Carlo, né à la fin du XIXe siècle, en 1897, et Giustina, qui est venu avec le nouveau siècle. En 1914, alors que la famille avait déjà emménagé dans un appartement encore plus grand (14 pièces, 370 mètres carrés, que Vittorio, passionné d’antiquités, décore de façon superbe), Maria est née. La mère, Mar tha Peruglia, une belle femme, fille de l’avocat. Antonio, président du tribunal de Saluzzo, était originaire de Parme, où son père avait occupé un poste dans la justice pendant quelques années.

Le petit Gustavo est un enfant étrange, tardif à parler et ses parents s’en soucient ; mais à l’âge de deux ans, il parle et prononce un nom comme premier mot : Napoléon.
« J’ai toujours entendu répéter que j’avais parlé très tardivement et mal. Des médecins ont également été consultés à ce sujet. J’avais deux ans et un jour ils m’ont entendu pleurer désespérément, accroché à une cheminée de la maison de campagne, sur laquelle il y avait une horloge en bronze doré représentant Napoléon à Sainte Hélène, assis à une table avec un visage triste penché d’une main . Je pleurais et criais : « Poleon, Poleon ! ».
Rol, devenu adulte, précisera qu’il n’a jamais pensé avoir vécu une vie antérieure dans un milieu napoléonien, encore moins qu’il était une réincarnation de Napoléon. Cependant, tout au long de sa vie, il aura un culte pour la figure de l’empereur des Français et deviendra collectionneur de ses reliques.

En tant que garçon, il est calme mais aussi fermé. Il a peu envie d’étudier et les résultats sont médiocres : il est renvoyé en troisième année du secondaire. Mais peu après, sa passion du savoir explose et il devient un lecteur assidu. Le personnage change également, devient plus ouvert, devient un jeune homme joyeux et étudie le violon, avec de bons résultats. Il va même apprendre le piano sans jamais avoir pris de cours. Il a une très bonne mémoire. (…)

Les études universitaires sont très bien abordées et passées : à Turin, il est diplômé en droit ; plus tard, à Londres, il est diplômé en sciences commerciales et à Paris en biologie médicale. Il fait son service militaire en tant que lieutenant des troupes alpines et lorsqu’il revient à Turin, il vit une vie insouciante, avec la bonne disponibilité d’argent que la richesse de la famille lui permet. Grand, beau, élégant, au regard magnétique, aux manières galantes et au discours raffiné, il est toujours entouré de beautés féminines. (…) Mais son père se lasse vite de le voir courir les femmes et raccourcit sa bride, le fait embaucher par la Banque commerciale et l’envoie faire un stage dans l’agence de Marseille, Ensuite il va à Paris, Londres et Édimbourg.

A Paris, il a un coup de foudre. Au comptoir, il change de l’argent à une étrangère, grande, brune, aux yeux bleus, qu’il trouve magnifique. Ils échangent quelques mots, se sourient et se fascinent mutuellement. Après quel jour, il la revoit dans un bar. Elle donne un mot à un serveur, pour qu’il lui donne, où est écrit : « Je meurs d’envie de vous embrasser, je meurs d’envie de vous serrer dans mes bras. Elle répond par une autre note : « Moi aussi », moi aussi.
Il a 24 ans, elle en a dix mois de moins. Elle s’appelle Elna Resch Knudsen, elle vit à Oslo, et est la fille d’un capitaine de marine, parent du roi de Norvège ; à Paris, invitée par sa sœur qui y habite, elle est mannequin. Gustavo et Elna se fréquentent assidûment ; ce sont des jours heureux, ils s’aiment.

Elna se rend vite compte que son amant est un homme extraordinaire. Un jour de pluie, ils se rencontrent après deux jours sans se voir parce qu’ils se sont disputés. Elle va poster une lettre qu’elle lui a écrite, l’a dans une poche de son imperméable et veut la lui remettre, mais il la bloque : « Arrête, dit-il, dans la lettre que tu m’as écrite, tu dit ceci… » et la lit entièrement sans même voir l’enveloppe. Elna l’ouvre et tout était vrai. Il dira alors que le commentaire était : « Ces Italiens sont très étranges, mais vous, juste… ».

Même son futur beau-père le découvre comme un homme extraordinaire. Chez lui à Oslo, où Rol est allé se présenter officiellement comme le fiancé de sa fille, Rol improvise une expérience. Dans la bibliothèque, il demande au capitaine Resch-Knudsen de choisir un livre écrit en norvégien. Il demande qu’un numéro de page soit établi en tirant trois cartes d’un jeu. Dès qu’il le sait, il lit la première ligne de cette page (le livre est encore fermé entre les mains du capitaine), sans connaître le sens des mots.
Malgré les difficultés considérables posées par les deux familles, leur amour triomphera et au bout de trois ans ils se marieront à Turin, en l’église San Carlo de la Piazza San Carlo, le 17 décembre 1930.

Gustavo Rol descendit du Ciel devant moi.

(Vincent) Un soir en 2021, j’avais demandé à Gustavo Rol un rêve pour qu’il me donne des conseils en télékinésie. Durant la nuit je rêvais que Rol descendait du Ciel devant moi et qu’il me disait de faire une heure d’entrainement par jour.

Gustavo Rol (1903-1994)

Chapitre complémentaire :
L’Esprit subconscient
Journal d’expériences psi