Marie-Madeleine, Marie de Magdala

Madeleine est une francisation de Magdalena signifiant « qui vient de Magdala ». 
Marie-Madeleine était la sœur de Lazare et de Marthe. Cette famille de notables très riche, alliée des Romains – Juive par leur mère et d’origine syrienne par leur père, Théophile, gouverneur de Syrie – fut exilée et ils terminèrent leurs vies en Provence (sud-est de la France). Marie-Madeleine décéda à la Sainte-Baume, sa dernière demeure. Toute cette région fut marquée par leur présence, qui fut donc très tôt christianisée.

Extrait du site : Wiki Maria Valtorta.
Myriam, surnommée familièrement « Miri » par sa sœur Marthe, naît à Antioche de Syrie vers l’an 4, d’un père syrien, Théophile, ethnarque de la province, et d’Euchérie, une judéenne de la lignée royale de David. 
À Jérusalem, où ses parents s’installent, elle ne tarde pas à créer le scandale :
Après son divorce, elle mène une vie dissolue à Magdala, dans la propriété qu’elle a héritée de ses parents, morts de chagrin, et à Tibériade. Elle y brûle sa vie en compagnie d’amants successifs et l’un d’eux est poussé au meurtre par jalousie. Jésus sauve la victime, à cause de sa femme et de ses enfants.
Ce scandale permanent rejaillit aussi sur Lazare, son frère aîné. Il déserte son palais de Sion, à Jérusalem, pour se réfugier dans la propriété de leur sœur Marthe, à Béthanie. Celle-ci subit aussi le contrecoup de la vie dissolue de Marie Madeleine et reste célibataire, car « On n’épouse pas la sœur d’une courtisane. »

Marie-Madeleine est pour vous un signe qu’il n’est aucun péché que Dieu ne puisse pardonner.

« Gouttes de lumière » (Gocce di Luce) – Message de Jésus à Petite Marie (Rome), le 22 juillet 2025. Lire les messages en italien sur le site d’origine.

Ma petite Marie, aujourd’hui tu te souviens de Marie-Madeleine, une âme ardente d’amour, qui m’a aimée, elle qui avait tant péché, comme tant d’hommes justes n’y sont jamais parvenus. Folle d’amour, d’un amour débordant, elle ne m’a jamais abandonnée, mais s’est donnée à moi totalement, jusqu’à me suivre dans ma Très Sainte Passion.

Après ma Mère, elle fut celle qui souffrit le plus et supporta ma douleur crucifiée, fidèle à elle, comme tant de mes disciples et apôtres n’en furent pas capables devant ma croix. Marie est allée au-delà de mon tribut de sang, au-delà de ma mort même, dans sa recherche, comme la biche avide d’eau, comme le décrit le psaume. Elle me chercha avec cette audace et ce désir que même les disciples ne possédaient pas encore. Elle, d’une beauté extraordinaire et choquante, dont le regard captivait les hommes, était son don, mais elle devint aussi son problème, car dès son plus jeune âge, des hommes l’avaient violée et utilisée à leurs ignobles desseins charnels. Marie s’y abandonna, se laissant submerger par la luxure, captivée aussi par le confort et les avantages, les richesses qu’elle gagnait en échange, si bien que la porte de son âme s’ouvrit grande aux démons.

Renommée dans toute la région, elle ne cacha pas son péché, car il lui apportait profit et relations de haut rang. Et malgré cet état de bien-être humain, son cœur brûlait encore d’une soif d’amour insatisfait, et au fond, ce qu’elle cachait, elle était tourmentée et malheureuse. Ce n’est qu’à ma rencontre, à mon regard, libérée des démons qui l’affligeaient, que Marie abandonna toutes ses barrières, son mauvais comportement, et me confia entièrement son abandon. Elle avait enfin trouvé le véritable amour qui a étanché sa soif, le sens authentique de son existence, la source d’une libération qui lui a donné la force de me suivre jusqu’à la croix et au-delà, pour devenir apôtre de ma résurrection.

Madeleine a vécu le reste de sa vie dans la prière et la mortification, sur le chemin de la grande sainteté. Maintenant, elle se distingue comme une étoile parmi les étoiles du ciel.

En photo, le Sanctuaire de la Sainte-Baume (site extérieur)
Vous êtes tous appelés à devenir saints.

Qu’est-ce qui lui a donné la force de se convertir ? Qu’est-ce qui a changé en elle ? Lorsque la recherche de son amour inassouvi s’est arrêtée en ma Personne, lorsqu’enfin, se sentant aimée librement, sans réserve, véritablement, comme une fille, une sœur, une épouse, elle a déposé le sien dans mon Cœur et a pu enfin étancher sa soif.

Marie-Madeleine est pour vous un signe qu’il n’est aucun péché que Dieu ne puisse pardonner, que si votre âme s’abandonne à Lui sincèrement, que ne fera pas le Seigneur en elle ? Même si on lui donnait de l’argile informe, il la façonnerait en une œuvre merveilleuse. Si on lui donnait la matière, même déformée, brisée, brisée en mille morceaux, il la reconstruirait pour créer une œuvre parfaite.

Mes enfants, vous êtes tous appelés à devenir saints. Et par où commencer ? En vous détachant de ce qui est mal, de ce qui offense le Très-Haut et de ce qui blesse votre âme. Allez faire une confession générale, en cherchant un prêtre qui vous accordera le temps de votre repentir confessé. Ensuite, maintenez l’état de grâce acquis par les sacrements ; persévérez sans relâche dans la prière, car le diable est là, prêt comme un vautour à vous attraper si vous tombez.

Si vous vous abandonnez à moi, si vous vous donnez à moi, votre Seigneur illuminera votre chemin et fera de vous ce que vous n’attendiez pas : il s’émerveillera de vous. Sachez qu’au ciel, combien de Madeleines se sont repenties, combien de pécheurs se sont convertis à moi et y demeurent dans la béatitude, combien de saintetés elles ont atteintes, lesquelles, bien qu’inconnues et méconnues comme Marie-Madeleine, sont devenues un triomphe et une proclamation dans leur vie de ma résurrection. Je vous bénis.

Dessin d’après la description de Maria Valtorta.

Extrait du site : Wiki Maria Valtorta.
Marie a environ 23 ans quand elle croise, en compagnie de quelques fêtards, Jésus en Galilée. Elle est grande, blonde, avec des « tresses grosses comme le bras, descendant jusqu’aux genoux ». Sa voix de contralto, passionnée et chaude, est à l’unisson de son caractère fougueux. Sa beauté est servie par un regard très vif, des yeux et des mains splendides. Sa physionomie rappelle celle de sa mère, une sainte, selon l’avis de ceux qui l’ont connue.

Chapitres complémentaires :
Les premiers évangélisateurs de France
Sanctuaire de la Sainte-Baume (site extérieur)
L’époque de Jésus