La passion

Vincent : Je vous partage ces textes des visions de Catherine Emmerich car ils sont peu connus, contrairement à ceux de Maria Valtorta. Les relire permet de se plonger pleinement dans la Semaine sainte.
Les Évangiles de Maria Valtorta sont plus précis et très fiables historiquement, contrairement aux textes des visions de Catherine Emmerich qui ne furent pas écrits directement par la religieuse mais par l’écrivain allemand Clément Brentano (1778-1842) qui a vécu aux côtés d’Anne-Catherine pendant près de six années.

Wikipédia : (…) Il est aussi connu pour avoir recueilli et édité les visions mystiques d’Anna Katharina Emmerick. Né protestant, il se convertit au catholicisme (…)

Néanmoins ces deux Évangiles mystiques se complètent parfaitement. Je vous conseille également la biographie de Catherine Emmerich.

L’histoire du Calvaire, Golgotha, « Lieu du Crâne ».

« C’est le crâne d’Adam »
La croix de Jésus était placée verticalement sur le crâne d’Adam.
Extrait de la Vie de N. S. Jésus Christ recueillis par Clément Brentano d’après les visions d’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) – Éditions de 1860.

En méditant sur le nom de Golgotha, Calvaire, lieu du Crime, que porte le rocher où Jésus a été crucifié, et sur ce lieu une vision qui embrassait toute la suite des temps depuis Adam jusqu’à Jésus-Christ. Voici tout ce qu’il m’en reste.

Je vis Adam, après son expulsion du Paradis, pleurer dans la grotte du Mont des Oliviers où Jésus eut sa sueur de sang. Je vis comment Seth fut promis à Ève dans la grotte de la Crèche, à Bethléem, et comment elle le mit au monde dans cette même grotte ; je vis aussi Ève demeurer dans les cavernes où fut depuis le monastère essénien de Maspha, près d’Hébron.

Après le Déluge.

La contrée de Jérusalem m’apparut ensuite après le déluge, bouleversée, noire, pierreuse, bien différente de ce qu’elle était auparavant. À une grande profondeur au-dessous du rocher qui forme le Calvaire (lequel avait été roulé en ces lieux par les eaux), j’aperçus le tombeau d’Adam et d’Ève. Il manquait une tête et une cote à l’un de ces squelettes, et la tête restante était placée dans ce même squelette, auquel elle n’appartenait pas. J’ai vu souvent que les ossements d’Adam et d’Ève n’étaient pas tous demeurés dans ce tombeau ; Noé en avait plusieurs dans l’arche qui furent transmis de génération en génération parmi les patriarches. J’ai vu que Noé, et Abraham après lui, en offrant le sacrifice, plaçaient toujours quelques os d’Adam sur l’autel pour rappeler à Dieu sa promesse. Quand Jacob remit à Joseph sa robe bariolée, je vis qu’il lui donna aussi quelques ossements dans le premier reliquaire que les enfants d’Israël emportèrent d’Égypte.
J’ai vu beaucoup de ces choses : mais j’ai oublié les unes, et le temps me manque pour raconter les autres.

Quant à l’origine du nom du Calvaire, voici ce qui m’a été montré. La montagne qui porte ce nom m’est apparue au temps du prophète Élisée. Elle n’était pas alors comme au temps de Jésus : c’était une colline avec beaucoup de murailles et de cavernes semblables à des tombeaux. Je vis le prophète Élisée descendre dans ces cavernes (je ne saurais dire s’il le fit réellement, ou si c’était simplement une vision). Je le vis tirer un crâne d’un sépulcre en pierre où reposaient des ossements. Quelqu’un qui était près de lui, je crois que c’était un Ange, lui dit : C’est le crâne d’Adam. Le prophète voulut l’emporter, mais celui qui était près de lui ne le lui permit pas. Je vis sur le crâne quelques cheveux blonds clairsemés.

J’appris aussi que ce prophète ayant raconté ce qui lui était arrivé, ce lieu avait reçu le nom de Calvaire (Crâne). Enfin, je vis que la Croix de Jésus était placée verticalement sur le crâne d’Adam, et je fus informée que cet endroit était précisément le milieu de la terre.

En même temps on m’indiqua des nombres et des mesures marquant la distance de ce lieu à toutes les contrées de la terre, mais je les ai oubliés, aussi bien pour chacune en particulier que pour la liaison de l’ensemble.
J’ai pourtant vu ce milieu d’en haut, et comme à vol d’oiseau. De là, on aperçoit bien plus clairement que sur une carte de géographie, les différents pays, les montagnes, las déserts, les mers et les fleuves, les villes et même les petits endroits, les plus prochains comme les plus éloignés, etc., etc.

Jésus devant Pilate.

Extrait de la Vie de N. S. Jésus Christ recueillis par Clément Brentano d’après les visions d’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) – Éditions de 1860.

Il était à peu près six heures du matin selon notre manière de compter, lorsque la troupe qui conduisait le Sauveur si horriblement maltraité arriva devant le palais de Pilate. Hanne, Caïphe et les membres du conseil venus avec eux s’arrêtèrent aux sièges placés entre le marché et l’entrée du tribunal.

Jésus fut traîné par les archers ; quelques pas plus avant, jusqu’à l’escalier de Pilate. Pilate était sur la terrasse qui faisait saillie, couché sur une espèce de lit de repos, et ayant devant lui une petite table, trois pieds sur laquelle se trouvaient quelques attributs de sa dignité et d’autres objets dont je ne me souviens pas. A ses côtés étaient des officiers et des soldats : on tenait élevés près de lui les insignes de la puissance romaine.

Les Princes des Prêtres et les Juifs se tenaient loin du tribunal parce qu’autrement ils auraient contracté une souillure légale : il y avait une limite tracée qu’ils ne franchirent pas.
Lorsque Pilate vit arriver Jésus au milieu d’un si grand tumulte, il se leva, et parla aux Juifs d’un ton aussi méprisant que pourrait le faire un orgueilleux général français aux envoyés d’une pauvre petite ville allemande. “Que venez-vous faire de si bonne heure ? Comment avez-vous mis cet homme dans un tel état ? Commencez-vous sitôt à écorcher et à immoler vos victimes ?”

Entre eux ils crièrent aux bourreaux : “En avant ! menez-le au tribunal !” Puis ils répondirent à Pilate : “Écoutez nos griefs contre ce scélérat ; nous ne pouvons pas entrer dans le tribunal, pour ne pas nous rendre impurs. »

Lorsqu’ils eurent proféré ces paroles à haute voix, un homme de grande taille et d’un aspect vénérable s’écria, au milieu du peuple qui se pressait derrière eux dans le forum : “Non, vous ne devez pas entrer dans ce tribunal, car il est sanctifié par le sang innocent ; lui seul peut y entrer, lui seul parmi les Juifs est pur comme les innocents qui ont été massacrés là”.
Après avoir ainsi parlé avec beaucoup d’énergie, il se perdit dans la foule. Il s’appelait Sadoch. C’était un homme riche, cousin d’Obed, le mari de Séraphia, appelée depuis Véronique ; deux de ses enfants étaient au nombre des saints Innocents égorges par l’ordre d’Hérode Archélaos dans la cour du tribunal. Depuis ce temps, il avait renoncé au monde, et sa femme et lui avaient vécu dans la continence, comme faisaient les Esséniens.

Il avait vu et entendu une fois Jésus chez Lazare. Lorsqu’il le vit traîné si misérablement au pied de l’escalier de Pilate, un vif souvenir de ses enfants immolés se réveilla dans son cœur, et il rendit ce témoignage éclatant de l’innocence du Sauveur. Les accusateurs de Jésus avaient trop à faire avec Pilate et ils étaient trop irrités de ses procédés envers eux et de l’humble position qu’il leur fallait garder devant lui pour pouvoir s’occuper de l’exclamation de Sadoch.

De quoi accusez-vous cet homme ?

Les archets firent monter à Jésus les degrés de marbre, et le menèrent ainsi sur le derrière de la terrasse d’où Pilate parlait aux prêtres juifs. Celui-ci avait beaucoup entendu parler de Jésus. Lorsqu’il le vit si horriblement défiguré par les mauvais traitements, et conservant toutefois une expression de dignité que rien ne pouvait effacer, il éprouva un sentiment de dégoût et de mépris pour les Princes les Prêtres, lesquels l’avaient fait prévenir d’avance qu’ils amenaient à son tribunal Jésus de Nazareth, coupable selon eux de crimes capitaux, et Pilate leur fit sentir qu’il n’était pas disposé à le condamner sans preuves. Il leur dit d’un ton de maître : De quoi accusez-vous cet homme ?

« Si ce n’était pas un malfaiteur, répondirent-ils avec humeur, nous ne vous l’aurions pas livré ».
Prenez-le, répliqua Pilate et jugez-le selon votre loi.
Vous savez, dirent les Juifs, que nous n’avons qu’un droit restreint lorsqu’il s’agit de la peine capitale. Les ennemis de Jésus étaient pleins de violence et de précipitation ; ils étaient pressés d’en finir avec Jésus avant le temps légal de la fête, afin de pouvoir sacrifier l’Agneau pascal. Ils ne savaient pas que le véritable Agneau pascal était celui qu’ils avaient amené au tribunal du juge idolâtre, au seuil duquel ils ne voulaient pas se souiller, afin de pouvoir ce jour même célébrer leur Pâque.

Lorsque le gouverneur romain leur enjoignit de faire connaître leurs griefs, ils présentèrent trois chefs d’accusation principaux, dont chacun était prouvé par dix témoins ; ils s’efforcèrent surtout de présenter Jésus à Pilate comme criminel de lèse-majesté, devant par conséquent être condamné par le gouverneur romain, car dans les causes qui n’intéressaient que leur loi religieuse et leur temple, ils avaient le droit de décider eux-mêmes.

Ils accusèrent d’abord Jésus d’être un séducteur du peuple qui troublait la paix publique et incitait à la révolte, et ils produisirent quelques témoignages à ce sujet.
Ils dirent ensuite qu’il assemblait de grandes réunions d’hommes, qu’il violait le Sabbat, qu’il guérissait le jour du Sabbat. Ici Pilate les interrogea sur un ton de moquerie : “Vous n’êtes pas malades apparemment, dit-il, autrement ces guérisons ne vous mettraient pas tellement en colère.”

Ils ajoutèrent qu’il séduisait le peuple par d’horribles enseignements, qu’il disait qu’on devait manger sa chair et boire son sang pour avoir la vie éternelle. Pilate fut choqué de l’emportement furieux avec lequel ils présentaient cette accusation ; il regarda ses officiers en souriant, et adressa aux Juifs des paroles piquantes, comme celles-ci : On croirait presque que vous voulez suivre sa doctrine et obtenir la vie éternelle ; car vous semblez vouloir manger sa chair et boire son sang. ”

Leur deuxième accusation était que Jésus excitait le peuple à ne pas payer l’impôt à l’empereur. Ici Pilate, en colère, les interrompit du ton d’un homme chargé spécialement de veiller à ces sortes d’objets : C’est un gros mensonge, leur dit-il : je dois savoir cela mieux que vous.

Les Juifs alors mirent en avant le troisième grief. “Cet homme obscur, d’extraction basse et équivoque, s’est fait un grand parti, et a dit malheur à Jérusalem ; il répand en outre parmi le peuple des paraboles à double sens sur un roi qui prépare les noces de son fils. Un jour la multitude, rassemblée par lui sur une montagne, voulu le faire roi, mais il a trouvé que c’était trop tôt et s’est caché.
Dans les derniers jours il s’est produit davantage, il s’est fait préparer une entrée tumultueuse à Jérusalem et il a fait crier : Hosanna au fils de David ! Béni soit l’empire de notre père David qui arrive ! Il s’est fait rendre les honneurs royaux, car il a enseigné qu’il était le Christ, l’oint du Seigneur, le Messie, le roi promis aux Juifs, et il se fait ainsi appeler. Ces allégations furent encore appuyées par dix témoins.

Lorsqu’il fut dit que Jésus se faisait appeler le Christ, le Roi des Juifs, Pilate sembla pensif. Il alla de la terrasse dans la salle du tribunal qui y était attenante, jeta en passant un regard attentif sur Jésus, et ordonna aux gardes de le lui amener dans la salle.

Pilate était un païen superstitieux, d’un esprit mobile et facile à troubler ; il avait vaguement entendu parler des enfants de ses dieux qui avaient vécu sur la terre ; il n’ignorait pas non plus que les prophètes des Juifs leur avaient annoncé depuis longtemps un Oint du Seigneur, un Roi libérateur et Rédempteur, et que beaucoup de Juifs l’attendaient.

Il savait aussi que des rois de l’Orient étaient venus vers Hérode Archélaos, pour rendre hommage à un roi nouveau-né des Juifs, et que Hérode, à cette occasion, avait fait égorger un grand nombre d’enfants. Il avait bien ouï parler de ces traditions sur un Messie et un Roi des Juifs ; mais il n’y croyait pas, en païen qu’il était, et, s’il avait cherché à s’en rendre compte, il se serait figuré, comme les Juifs instruits d’alors et les Hérodiens, un roi puissant et victorieux. Il lui parut d’autant plus ridicule qu’on accusât cet homme qui paraissait devant lui dans un tel état d’abaissement et de souffrance, de s’être donné pour ce Messie et ce Roi. Mais les ennemis de Jésus avaient présenté ceci comme une attaque aux droits de l’Empereur, il fit amener le Sauveur devant lui pour l’interroger.

Pilate devant Jésus.

Pilate regarda Jésus avec étonnement, et lui dit : “Tu es donc le Roi des Juifs” ? et Jésus répondit : “Dis-tu cela de toi-même, ou est-ce que d’autres te l’ont dit de moi” ? Pilate, choqué que Jésus pût le croire assez extravagant pour adresser de lui-même une semblable question à un pauvre homme dans un état si misérable lui dit avec quelque dédain : “Suis-je un Juif pour m’occuper de pareilles misères ? Ton peuple et ses prêtres t’ont livré à moi comme ayant mérité la mort pour cela. Dis-moi ce que tu as fait”.

Jésus lui dit avec majesté : “Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, j’aurais des serviteurs qui combattraient pour m’empêcher de tomber entre les mains des Juifs : mais mon royaume n’est pas de ce monde”.
Pilate fut quelque peu troublé à ces graves paroles, et lui dit d’un ton plus sérieux : “Es-tu donc roi” ? Jésus répondit : “Comme tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité entend ma voix”. Pilate le regarda, et dit en se levant : “La vérité ! Qu’est-ce que la vérité” ? il y eut encore quelques paroles, dont je ne me souviens pas bien.

Pilate revint sur la terrasse. Il ne pouvait pas comprendre Jésus ; mais il voyait bien que ce n’était pas un roi qui pût nuire à l’Empereur, puisqu’il ne prétendait à aucun royaume dans ce monde. Or, l’Empereur s’inquiétait peu des royaumes de l’autre monde. Il cria donc aux Princes des Prêtres, du haut ce la terrasse : “Je ne trouve aucun crime en cet homme”.

Les ennemis de Jésus s’irritèrent, et ce fut un torrent d’accusations contre lui. ! Mais le Sauveur restait silencieux, et priait pour les pauvres hommes : et lorsque Pilate, se tournant vers lui, lui dit : “N’as-tu rien à répondre à ces accusations” ? Jésus ne répondit pas un mot au point que Pilate, surpris, lui dit encore : “Je vois bien qu’ils font des fausses accusations contre toi”.

Mais les accusateurs continuèrent à parler avec fureur, et dirent : “Comment ! vous ne trouvez pas de crime en lui ? N’est-ce point un crime que de soulever le peuple, de répandre sa doctrine dans tout le pays depuis la Galilée jusqu’ici ?”

Lorsque Pilate entendit ce mot de Galilée, il réfléchit un instant, et dit : “Cet homme est-il Galiléen et sujet d’Hérode ? — Oui, répondit-on ; ses parents ont demeuré à Nazareth, et son séjour actuel est Capharnaüm. — Puisqu’il est sujet d’Hérode, répliqua Pilate, menez-le devant lui : il est ici pour la fête, et peut le juger.”

Alors il fit reconduire Jésus hors du tribunal, et envoya un officier à Hérode, afin de lui faire savoir qu’on amenait devant lui Jésus de Nazareth, son sujet. Pilate était bien aise de se dérober ainsi à l’obligation de juger Jésus, car cette affaire lui était désagréable. Il désirait aussi faire une politesse à Hérode avec lequel il était brouillé, et qui avait toujours été très curieux de voir Jésus.

Les ennemis du Sauveur, furieux d’être ainsi renvoyés par Pilate en face de tout le peuple et obligés d’aller devant Hérode, firent tomber toute leur colère sur Jésus. On le lia de nouveau, et on le traîna, en l’accablant d’insultes et de coups, à travers la foule qui remplissait le forum, jusqu’au palais d’Hérode qui n’était pas très éloigné. Des soldats romains s’étaient joints au cortège.

Pendant le dernier entretien, Claudia Procula, la femme de Pilate, lui avait fait dire par un domestique qu’elle désirait vivement lui parler, et, pendant qu’on conduisait Jésus à Hérode, elle se tenait secrètement sur une haute galerie, et regardait le cortège avec beaucoup de trouble et d’angoisse. (…)

Chapitres complémentaires :
Le Temple de Jérusalem
Le pharisien Elchias, l’initiateur du complot contre Jésus.
Judas de Kériot
Jeudi Saint
Semaine Sainte et Pâques
Claudia Procula, la femme de Pilate
La nuit des morts-vivants.

L’arrestation de Jésus.

Extrait de la Vie de N. S. Jésus Christ recueillis par Clément Brentano d’après les visions d’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) – Éditions de 1860.
Le bois de la Croix

Un peu auparavant, lorsque Judas eut reçu le prix de sa trahison, un Pharisien était sorti et avait envoyé sept esclaves chercher du bois pour préparer la croix du Christ, dans le cas où il serait juge, parce que le lendemain on n’aurait pas eu assez de temps à cause du commencement de la Pâque.

Ils prirent ce bois à un quart de lieue de là, près d’un grand mur où il y avait beaucoup d’autre bois appartenant au service du Temple, et le traînèrent sur une place derrière le tribunal de Caïphe, pour le façonner. La pièce principale de la croix avait été autrefois un arbre de la vallée de Josaphat, planté près du torrent de Cédron. Plus tard, étant tombé en travers, on en avait fait une espèce de pont. Lorsque Néhémie cacha le feu sacré et les saints vases dans l’étang de Bethsaïde, on le jeta par-dessus avec d’autres pièces de bois, plus tard, on l’en avait tiré et laissé de côté.

La croix fut préparée d’une façon qui n’était pas ordinaire, soit parce qu’on voulait se moquer de la Royauté de Jésus, soit par un hasard apparent, mais qui était dans les desseins de Dieu. Elle fut faite de cinq pièces de bois, sans compter l’inscription. J’ai vu bien d’autres choses relatives à la croix, et j’ai su la signification des différentes circonstances, mais j’ai oublié tout cela.

Les préparatifs de l’arrestation

Judas revint et dit que Jésus n’était plus dans le Cénacle, mais qu’il devait être certainement sur le mont des Oliviers, au lieu où il avait coutume de prier. Il demanda qu’on n’envoyât avec lui qu’une petite troupe, de peur que les disciples qui étaient aux aguets ne s’aperçussent de quelque chose et n’excitassent une sédition.

Trois cents hommes devaient occuper les portes et les rues d’Ophel, partie de la ville située au sud du Temple, et la vallée de Millo jusqu’à la maison d’Anne, au haut de Sion, afin d’envoyer des renforts si cela était nécessaire, car, disait-il, tout le petit peuple d’Ophel était partisan de Jésus.

Le traître leur dit encore qu’ils devaient prendre garde qu’il ne leur échappât, car auparavant par des moyens mystérieux, s’était souvent dérobé dans la montagne et rendu tout à coup invisible à ceux qui l’accompagnaient. Il leur conseilla aussi de l’attacher avec une chaîne, et de se servir de certains moyens magiques pour l’empêcher de la briser. Les Juifs reçurent tous ces avis avec dédain et lui dirent : “Tu ne nous en imposeras pas ; si nous le tenons une fois, nous ne le laisserons pas s’échapper”.

Judas prit ses mesures avec ceux qui devaient l’accompagner : il voulait entrer dans le jardin avant eux, embrasser et saluer Jésus comme s’il revenait à lui en ami et en disciple, après avoir fait ce dont il était chargé : alors les soldats pourraient venir et s’empareraient de Jésus.
Il désirait qu’on crût qu’ils étaient venus là par hasard ; et à la vue des soldats, il se serait enfui comme les autres disciples, et on n’aurait plus entendu parler de lui.
Il pensait aussi qu’il y aurait peut-être du tumulte, que les apôtres se défendraient et que Jésus se déroberait comme il l’avait fait souvent. Cette pensée lui venait par intervalles quand il se sentait blessé par les dédains des ennemis de Jésus, mais il ne se repentait pas, car il s’était donné tout entier à Satan. Il ne voulait pas non plus que ceux qui viendraient derrière lui portassent des liens et des cordes :
On eut l’air de lui accorder ce qu’il désirait, mais on en agit avec lui comme on fait avec un traître auquel on ne se fie pas, et qu’on repousse quand on s’en est servi.

Les soldats avaient ordre de surveiller Judas de très près, et de ne pas le laisser aller avant que Jésus fut capturé, car il avait déjà reçu sa récompense. On pouvait craindre qu’il ne s’enfuît avec l’argent, et qu’on ne prit pas Jésus, ou qu’on en prit un autre à sa place, ce qui n’aurait amené pour tout résultat que du désordre et des troubles pendant les fêtes de Pâques.

La troupe choisie pour accompagner Judas était de vingt soldats pris dans la garde du Temple et dans ceux qui étaient aux ordres de Hanne et de Caïphe. Ils étaient costumés à peu près comme les soldats romains, ils portaient des morions (casques) et avaient comme eux des courroies pendantes autour des cuisses : ils s’en distinguaient principalement par la barbe, car les Romains à Jérusalem n’en portaient que sur les joues et avaient le menton et la lèvre rasés.
Tous les vingt avaient des épées, quelques-uns étaient en outre armés de piques, ils portaient des bâtons avec des lanternes et des torches, mais lorsqu’ils partirent, ils n’en allumèrent qu’une seule.

On avait d’abord voulu donner à Judas une escorte plus nombreuse, mais il fit observer qu’elle serait trop facile à apercevoir parce que du Mont des Oliviers on avait vue sur la vallée. La plus grande partie resta donc à Ophel, et l’on plaça des postes de tous côtés pour comprimer tout soulèvement et toute tentative en faveur de Jésus.

Début de l’arrestation

Judas partit avec les vingt soldats, mais il fut suivi à quelque distance par quatre archers, recrus de la dernière classe, qui portaient des cordes et des chaînes. Quelques pas derrière ceux-ci venaient les six agents avec lesquels Judas s’était mis en rapport depuis quelque temps : Un prêtre, confident d’Anne ; un homme de Caïphe, deux employés pharisiens et deux employés sadducéens qui étaient aussi hérodiens. Ces hommes étaient des flatteurs de Hanne (Grand-prêtre du Temple) et de Caïphe (Grand-prêtre et gendre de Hanne). Ils leur servaient d’espions et Jésus n’avait pas d’ennemis plus acharnés.

Les soldats restèrent d’accord avec Judas jusqu’à l’endroit où le chemin sépare le jardin des Oliviers de celui de Gethsémani ; là ils ne voulurent pas le laisser aller seul en avant, ils prirent un autre ton avec lui et le traitèrent durement et insolemment.

Jésus se trouvant avec les trois apôtres sur le chemin entre Gethsémani et le jardin des Oliviers, Judas et sa troupe parurent à vingt pas de là, à l’entrée de ce chemin. Il y eut contestation entre eux parce que Judas voulait se séparer des soldats et aborder Jésus seul et en ami, de manière à me pas paraître d’intelligence avec eux ; mais ceux-ci l’arrêtèrent et lui dirent : “Non pas ainsi, camarade, tu ne nous échapperas pas avant que nous n’ayons le Galiléen”.
Et comme ils virent les huit apôtres qui accouraient au bruit, ils appelèrent à eux les quatre archers qui étaient à quelque distance. Mais Judas ne voulait pas qu’ils interviennent maintenant, et à cette occasion, il se disputa vivement avec eux.
Lorsque Jésus et les trois apôtres reconnurent, à la lueur de la torche, cette troupe de gens armés, Pierre voulut retenir Jésus de force : “Seigneur, dit-il, les huit sont tout près d’ici, attaquons les archers.” Mais Jésus lui dit de rester tranquille et il fit quelques pas en arrière sur un endroit couvert de gazon, de l’autre côté du chemin.

Quatre disciples étaient sortis du jardin de Gethsémani et demandaient ce qui arrivait. Judas voulait entrer en conversation avec eux et leur faire des mensonges, mais les gardes l’en empêchèrent. Ces quatre disciples étaient Jacques le Mineur, Philippe, Thomas et Nathanaël. Ce dernier, un fils du vieux Siméon et quelques autres, étaient venus vers les huit apôtres à Gethsémani, soit envoyés pour avoir des nouvelles par les amis de Jésus, soit poussés par l’inquiétude et la curiosité. Les autres disciples erraient çà et là aux alentours, se tenant aux aguets et prêts à s’enfuir.

« Qui cherchez-vous »

Jésus fit quelques pas pour s’approcher de la troupe et dit à haute et intelligible voix : “Qui cherchez-vous” ? Les chefs des soldats répondirent : “Jésus de Nazareth« . — « C’est moi », réplique Jésus. À peine avait-il prononcé ces mots qu’ils reculèrent et tombèrent par terre comme frappés d’apoplexie.

Judas, qui était à côté d’eux, fut encore plus déconcerté dans ses projets, et comme il semblait vouloir s’approcher de Jésus, le Seigneur étendit la main et dit : “Mon ami ! Qu’es-tu venu faire ici ?” Et Judas balbutia quelques paroles sur une affaire dont il avait été chargé. Jésus lui répondit en peu de mots dont le sens était : “il voudrait mieux pour toi n’être jamais né” ! Mais je ne m’en souviens pas très distinctement.

Pendant ce temps, les soldats s’étaient relevés et s’étaient rapprochés du Seigneur, attendant le signe de reconnaissance du traître, le baiser qu’il devait donner à Jésus. Pierre et les autres disciples entourèrent Judas et l’appelèrent voleur et traître. Il chercha à se débarrasser d’eux en leur faisant des mensonges, mais il ne put y réussir car les archers cherchaient à le défendre contre les apôtres, révélant ainsi leur complicité.

Jésus dit encore une fois : “Qui cherchez-vous” ? Ils répondirent encore : “Jésus de Nazareth« . – « C’est moi« , dit-il, « je vous l’ai déjà dit. Si c’est moi que vous cherchez, laissez aller mes compagnons”. À ces paroles, les soldats tombèrent une seconde fois avec des contorsions semblables à celles de l’épilepsie, et Judas fut de nouveau entouré par les apôtres qui étaient exaspérés contre lui.

Jésus dit aux soldats : “Levez-vous” ! Ils se relevèrent pleins de terreur ; mais comme les apôtres serraient Judas de près, les gardes le délivrèrent de leurs mains et le sommèrent avec menaces de leur donner le signal convenu, car ils avaient ordre de se saisir seulement de celui qu’il embrasserait.
Alors Judas vint à Jésus et lui donna un baiser avec ces paroles : “Maître, je vous salue.” Jésus dit : “Judas tu trahis le Fils de l’homme par un baiser.” Alors les soldats entourèrent Jésus, et les archers qui s’étaient approchés mirent la main sur lui.

« Celui qui tire l’épée périra par l’épée ».

Judas voulut s’enfuir, mais les apôtres le retinrent. Ils s’élancèrent sur les soldats en criant : “Maître ! Devons-nous frapper avec l’épée ?” Pierre, plus ardent, saisit l’épée, frappa Malchus, valet du grand prêtre, qui voulait repousser les apôtres, et le blessa à l’oreille : celui-ci tomba par terre et le tumulte fut alors à son comble.

Cependant Jésus avait été saisi par les archers qui voulaient le lier, les soldats l’entouraient d’un peu plus loin, et c’était parmi eux que Pierre avait frappé Malchus. D’autres soldats étaient occupés à repousser ceux des disciples qui s’approchaient ou à poursuivre ceux qui fuyaient.

Quatre disciples erraient aux environs et se montraient çà et là au loin. Les soldats n’étaient pas remis de la frayeur de leur chute, et d’ailleurs ils n’osaient guère s’écarter pour ne pas affaiblir la troupe qui entourait Jésus.

Judas qui s’était enfui après avoir donné le baiser du traître fut arrêté à peu de distance par quelques-uns des disciples qui l’accablèrent d’injures ; mais les six employés pharisiens qui arrivèrent en ce moment le délivrèrent encore, et les quatre archers s’occupèrent d’entraîner le Seigneur qui était entre leurs mains.

Tel était l’état des choses lorsque Pierre renversa Malchus, et Jésus lui avait dit aussitôt : “Pierre, remets ton épée dans le fourreau, car celui qui tire l’épée périra par l’épée. Crois-tu que Je ne puisse pas prier mon Père de m’envoyer plus de douze légions d’Anges ? Ne dois-je pas vider le Calice que mon Père m’a donné à boire ? Comment l’Écriture s’accomplirait-elle, si ces choses ne se faisaient pas”. Il dit encore : “Laissez-moi guérir cet homme”. Puis il s’approcha de Malchus, toucha son oreille, pria, et la guérit.

Les soldats étaient autour de lui, ainsi que les archers et les six Pharisiens, et ceux-ci l’insultaient, disant à la troupe : “C’est un suppôt du diable, l’oreille a paru blessée par suite de ses enchantements, et c’est par ces mêmes enchantements qu’elle est guérie”.
Alors Jésus leur dit : « Vous êtes venus me prendre comme un assassin avec des pieux et des bâtons : j’ai enseigné tous les jours, parmi vous, dans le Temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi, mais votre heure, l’heure de la Puissance des ténèbres, est venue. »

Ils ordonnèrent de l’attacher et ils l’insultèrent, disant : “Tu n’as pas pu nous renverser avec tes sortilèges”. Les archers lui dirent de leur côté : “Nous saurons bien mettre fin à tes pratiques”. Jésus fit une réponse dont je ne souviens pas bien, et les disciples s’enfuirent dans toutes les directions.

Les quatre archers et les six Pharisiens n’étaient pas tombés et, par conséquent, ne s’étaient pas relevés. C’était, ainsi qu’il me fut révélé, parce qu’ils étaient entièrement dans les liens de Satan aussi bien que Judas qui ne tomba pas, quoiqu’ils étaient à côté des soldats.
Tous ceux qui tombèrent et se relevèrent se convertirent et devinrent chrétiens : cela avait été la figure de leur conversion. Ces soldats avaient seulement entouré Jésus, mais ils n’avaient pas mis la main sur lui. Malchus se convertit aussitôt après sa guérison, si bien qu’il ne continua son service que pour maintenir l’ordre, et que, pendant les heures qui suivirent, il servit souvent de messager à Marie et aux autres amis du Sauveur pour leur rapporter ce qui se passait.

Pendant que les Pharisiens prodiguaient à Jésus les insultes et les railleries. Les archers le garrotèrent avec une grande dureté et une brutalité de bourreaux. Ces hommes étaient des païens de la plus basse extraction. Ils avaient le cou, les bras et les jambes nus ; ils portaient une bande d’étoffe autour des reins et des jaquettes sans manches ; ils étaient petits, robustes, très agiles ; leur teint était d’un brun rougeâtre, et ils ressemblaient à des esclaves égyptiens. (…)

L’Âme du Seigneur descendit dans les bas-fonds du monde invisible, harcelée par les démons.

Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 17 novembre 2023 – Lire le message en entier sur le site d’origine.

Je suis votre Dieu, votre Maître, le saint des saints et le « Dieu peut tout ». Il peut arrêter le temps, Il peut arrêter toute tempête, (…)
« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’avez-Vous abandonné ! » (Mc 1, 34). Ce cri de Notre Seigneur et de notre Dieu sur la Croix est incomprise, car les hommes ne peuvent, sans intuition divine, comprendre l’Âme si élevée de notre sauveur.

De même que l’esprit de l’homme est son Ange gardien, ainsi l’esprit du Seigneur Jésus-Christ est Dieu. Comme l’Ange gardien quitte l’âme à laquelle il est attaché si cette âme reçoit la sentence qui la condamne pour l’éternité, ainsi le Seigneur Jésus-Christ, qui avait pris sur Lui tous les péchés du monde, ressentit la privation de Dieu, son éloignement ; cet état d’écartement, d’abandon de Dieu, L’angoissa suprêmement.

En effet, son Âme se sépara de Dieu ou plutôt Dieu se sépara de son Âme non pas à cause d’une sentence éternelle, mais à cause du châtiment que le Seigneur Jésus avait accepté de prendre sur Lui. Lorsque son Âme quitta son corps après le dernier soupir, l’Âme du Seigneur descendit dans les bas-fonds du monde invisible, harcelée par les démons qui le crurent à eux, mais Il ne leur céda pas et Il apporta dans ces bas-fonds du monde invisible la lueur de l’Espérance qui manquait à ces âmes perdues mais non encore mortes.

Il se releva de sa propre Autorité, repoussa les démons qui cherchaient à l’entraîner dans leur bauge, et remonta de ces bas-fonds, passant par tous les lieux de souffrance et de compassion. Il passa aussi par les limbes des Justes et là, ce fut un bonheur éblouissant pour ceux qui L’attendaient et qui L’accompagnèrent à son entrée dans le Paradis. Certains d’entre eux furent dirigés vers le purgatoire, nouveau lieu de purification destiné à toutes les âmes chrétiennes non encore prêtes pour entrer au Paradis.

Et puis, le 3e jour, le dimanche de la Résurrection, l’Âme de Jésus-Christ réunie à Dieu retrouva son Corps, et son Être fut reconstitué tel qu’Il est et a été de tout temps dans l’Éternité bienheureuse. Mes chers Enfants, ne fuyez pas votre Ange gardien, aimez-le, écoutez-le, chérissez-le.

Je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. Le Seigneur et Maître de toute création.

Mon Sacrifice pour vous acquérir la Vie éternelle fut le but de toute ma vie terrestre.

Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 31 mars 2023 – Lire le message en entier sur le site d’origine.

Mes très chers fidèles, Je veux parler à mes fidèles en ces jours de ma Passion et de ma Mort sur la Croix Rédemptrice. Oui, J’ai aimé l’instrument de ma Passion, J’ai aimé ma flagellation si rude et si douloureuse, J’ai aimé mon couronnement d’épines, signe de ma Royauté et de mon Amour pour les hommes mes frères – et mes sujets, oui, parce que Je suis Roi ; J’ai aimé les clous qui m’ont transpercé et faisaient jaillir de mes nerfs une douleur fulgurante, J’ai aimé mourir pour les hommes, mes frères, mes enfants, mes bien- aimés. Je leur gagnai ainsi le Ciel, l’Éternité bienheureuse et, connaissant Moi-même ce que le péché originel et leurs propres péchés leur refusaient, J’étais absolument consentant à l’égard de mes douleurs. Désirant même souffrir tout ce que Je pouvais, Je voulais satisfaire à l’immense injure, à l’immense peine qui avait été et qui était toujours faite à Dieu par le mal commis.

Tant que Dieu n’était pas consolé et satisfait par la réparation qui Lui était due, Il ne pouvait exercer une Miséricorde parfaite, or Dieu ne peut agir que parfaitement. J’ai aimé les hommes d’un amour intense, inimaginable à la compréhension humaine pécheresse, parce que J’avais créé l’homme parfait et parce qu’il était comme la prunelle de mes yeux. Je n’étais pas seulement son Créateur mais aussi son Père, son Frère responsable et dévoué, son Ami bien-aimé. L’Amour de Dieu étant infini, J’aimais l’humanité à ce degré infini. Le salaire de cet Amour géant, infini, fut la Croix et la Mort ignominieuse du Fils de Dieu, infiniment parfait et infiniment Aimant, offrant à Dieu le Père la réparation parfaite et infinie de ma Sainte Humanité, réparation à laquelle Il avait droit pour aimer de nouveau sa créature avec toute la grandeur et la perfection de sa Miséricorde.

Oui, mes enfants, mon Sacrifice pour vous acquérir la Vie éternelle après votre trahison et votre incommensurable injure par le péché, fut le but de toute ma vie terrestre. Mes saints l’ont bien compris, suivant mes pas dans l’incompréhension et souvent les brimades de leurs pairs. Soyez tout près de Moi en cette très prochaine Semaine Sainte, aimez-Moi avec compréhension, avec compassion et par votre participation fidèle toute consacrée à votre Dieu.
Je vous ai aimés, Je vous aime et vous aimerai comme personne et vous le saurez pleinement lorsque vous serez avec Moi dans mon éternelle Demeure, le Ciel, le Bonheur total. (…)

J’étais victorieux, et tous les miens partageaient ma victoire. Elle était la leur comme elle était la mienne.

Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 1er novembre 2022 – Lire le message sur le site d’origine.

Mes très chers enfants, Quand l’homme est devenu mauvais parce qu’il ne veut plus servir Dieu, le démon s’empare de lui et il se laisse prendre sans opposition. Quand le démon s’est emparé d’une âme, il s’en rend maître et elle devient son esclave.
Que fait un esclave ? Il obéit, il a souvent peur de son maître, alors il se rend lui-même esclave en plus de l’être déjà.
Que fait un esclave ? Il est au garde-à-vous, il anticipe les ordres reçus, il se rend utile pour éviter les coups et les mauvais traitements. C’est ainsi qu’agissent les hommes méchants qui sont eux-mêmes comme des démons pour ne pas déplaire à leurs maîtres. Ils sont consentants envers leur propre possession et lorsqu’ils agissent, le démon leur donne souvent de l’emprise sur leurs semblables.

Un homme sain serait doux tandis que le même homme sous l’emprise du démon sera brutal. C’est ainsi que Je fus brutalisé sans raison, simplement parce que les soldats voulaient plaire à leurs maîtres.
Le Chemin de Croix de Celui qui vous parle fut si dur, si éprouvant et si douloureux parce que les démons étaient là et qu’ils utilisaient leurs esclaves, mes bourreaux, pour me torturer et me crucifier.
J’ai vécu ma Passion en toute connaissance des péchés que J’avais accepté de prendre sur moi pour les racheter. Je connaissais leur nombre, leur noirceur et leur réalité, et les prendre sur moi pour m’offrir à Dieu en réparation de chacun d’eux fut un acte de charité et de dévouement que seul Dieu pouvait accomplir.

J’étais chargé des innombrables péchés qui méritaient mille morts et ma Passion en fut d’autant plus cruelle. Les démons n’ont aucune pitié et plus la créature souffre, plus ils veulent lui imposer de nouvelles souffrances.
Je fus flagellé excessivement, bien au-delà du nombre de coups réglementaires, Je fus agressé, mutilé, giflé et insulté, et comme Je ne me dérobais pas, mes bourreaux s’amusaient et cherchaient à me détruire plus encore. Je fus revêtu d’un manteau rouge en signe grotesque de royauté, mais c’était le manteau du Roi des martyrs. Je fus couronné d’épines et ce fut la Tiare des martyrs.

Je fus flagellé et le nombre de coups reçus me plaça en tête de l’endurance et de la persévérance. Par tout ce que le chef des démons me fit subir, ma douceur me faisait remporter le premier prix en toute chose. Et même lorsque sur la Croix J’endurais l’abandon divin par la séparation de mon Esprit divin d’avec mon Âme, car Dieu ne pouvait descendre dans les Enfers, mais moi, Jésus-Christ en mon Âme Je devais y aller, Je priais et conservais ma totale déférence et ma totale soumission en la Volonté de mon Père céleste. Je fus alors le Roi de l’obéissance, et quand tout semblait perdu, Je gardais la foi en Dieu, Père Verbe et Esprit, parce qu’Il est le Tout-Puissant et que par Lui rien ne peut se perdre.

Mon Âme fut prise par les démons mais ma qualité divine à laquelle elle était liée la protégea et son autorité majestueuse et supérieure la dégagea, à la surprise intense et déroutée de ses ennemis implacables. Je remontais de cet Abîme putride et vins à la rencontre de tous ceux qui m’attendaient pour pouvoir entrer en Paradis.
J’étais victorieux, et tous les miens partageaient ma Victoire. Elle était la leur comme elle était la mienne et nous nous unîmes dans la joie et le bonheur d’une Éternité sans fin. Telle fut ma Passion, telle fut ma Croix. Je la portais tout entière, Je ne m’accordais aucune amélioration, aucune pause, aucun adoucissement, car Je voulais vous sauver tous et Je ne pouvais me permettre le plus petit adoucissement qui aurait rejailli sur vous ou même sur un seul d’entre vous.
Si J’avais perdu même un seul d’entre vous, J’aurais failli ! Et lorsque J’en vois tant parmi vous qui ne faites aucun cas de mon Sacrifice, fait pour tous mais surtout pour chacun, Je revois la souffrance particulière soufferte pour tel et tel, et là encore, sur la Croix, J’offre tout à la miséricorde et à la Justice de mon Père céleste.

Je voudrais, mes enfants, que vous lisiez et relisiez ces paroles pour réaliser avec reconnaissance le prix payé pour chacun d’entre vous. Dieu vous a créés, Dieu vous a sauvés et Dieu vous veut avec Lui dans Sa Demeure éternelle pour jouir du bonheur parfait, de la Joie parfaite, de l’Amour total et immense de l’Être aimé et si infiniment aimable. Je vous aime et vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

Votre divin maître.

Ils offraient alors ce qu’ils considéraient de meilleur et de plus précieux pour leur vie et digne d’être sacrifié.

Message de Jésus donné à Marie Catherine de l’Incarnation Rédemptrice (France) le 28 octobre 2022.

Parole de Jésus : Bénie sois-tu ma douce fille d’Amour de Lumière et de Sainteté, du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Ce sont des rites très anciens de l’homme reconnaissant envers le Créateur, offrant des holocaustes pris dans la nature. Ils offraient alors ce qu’ils considéraient de meilleur et de plus précieux pour leur vie et digne d’être sacrifié.
Dieu a envoyé son Fils, le seul Dieu, pour satisfaire au rachat des péchés de l’humanité, gratifier Dieu le Père et rétablir avec lui l’Alliance, rompue par les hommes, ouvrant ainsi à tous l’accès et le retour au Royaume Éternel.

Pourtant l’homme en son orgueil n’accepte pas la simplicité de sa réalité. Il met sa foi en ce qu’il considère l’intelligence et la science, il court continuellement, dans son ambition, vers le leurre de la possession et de la domination. Il a accepté toute séduction du langage trompeur toujours contradictoire et confus qui le conduit directement à sa propre destruction.

Oubliant que sa vie sur terre n’est qu’un bref passage, épreuve salutaire, avant d’entrer définitivement dans la vie éternelle ; oubliant ou niant que, créé par Dieu Unique et Trine, il est à son image et doté d’un corps, une âme et un esprit ; la plupart des enfants de Dieu dans l’humanité, nient ou négligent cet héritage, privilège offert de la vie spirituelle et éternelle, et s’engagent dans la course effrénée des illusions mensongères pour s’approprier la nature et même le cosmos. D’autres dans la passivité optent pour la soumission et le désespoir.

Moi, Jésus, Je suis venu vous offrir la Fraternité Divine, vous donner mon corps et mon Sang pour garder solide votre vie spirituelle et éternelle. Je vous ai laissé ma Parole afin que votre cœur s’ouvre et garde le lien d’Amour et de Vérité qui vous unit à Dieu et entre vous. Je vous ai envoyé, tout au long de votre passage sur la terre, des témoins, des saints martyrs, prophètes et pasteurs pour vous enseigner, vous accueillir, vous témoigner de la charité, Amour Divin, et de mon appel à entrer en ma Divine Volonté afin qu’Elle soit sur la terre comme au Ciel et vous garde dans la paix et l’allégresse sans fin.

Le temps est venu de reconnaitre et de recevoir la Lumière, vous qui avez plongé dans les ténèbres par la déviation qui vous a été suggérée et maintenant imposée.

Regardez votre monde souffrant de toutes les maltraitances ingénieusement, longuement fabriquées et constatez la déchéance dans laquelle vous vous engagez sans même le remarquer. Ayez le courage et l’humilité de regarder objectivement ce que vous vivez sur toute votre planète et découvrez ce qui doit porter le nom de complot. Reconnaissez aussi le vrai sens du mot perversion.
Par votre éveil honnête et digne, mes chers enfants, entrez en votre conversion. Revenez à votre identité d’enfant pur qui a pour destinée la Vie Éternelle et La Liberté d’avoir accès aux œuvres divines créées pour vous.

Attendez, espérez, préparez-vous à la rencontre offerte, mais qui tarde à cause de votre hésitation, indifférence ou négligence mais surtout à cause de votre ignorance et confusion dues aux faux messages et à la manipulation des suppôts de Satan, rencontre que l’on vous amène à nier ou argumenter pour mieux vous piéger.
Aujourd’hui entendez mon appel vibrant d’Amour pour vous qui devez être sauvés et désormais heureux. Ce jour qui vient est Celui de La Lumière Divine sur vous et en vous. Nommée Illumination des consciences, cette rencontre avec moi Jésus Christ vous est offerte pour vous libérer du mal et vous permettre de choisir librement votre issue pour l’éternité.
Venez âmes de bonne volonté, la purification finale dans laquelle vous entrez vous sera épargnée en grande partie selon l’issue que vous avez choisie. Ouvrez vos cœurs et recevez ma bénédiction qui nous unit intimement et vous rassemble unifiés.

Jésus Christ, Rédempteur.

Le Calvaire est la grande station de vie où sont éprouvés les fidèles en esprit et en vérité.

Message de Notre Dame à Sa fille bien-aimée Luz de María, le 2 avril 2012.

Bien aimés enfants de mon Cœur Immaculé :
La Croix est pour chacun de mes enfants un grand mystère d’infini silence, si bien que par elle l’humanité peut revenir à l’obéissance.
Le Calvaire est la grande station de vie où sont éprouvés les fidèles en esprit et en vérité. C’est devant le Calvaire que l’humanité elle-même verra et prendra conscience de la façon dont elle a méprisé la connaissance descendue du Ciel pour tous.
Je demande à chacun d’entre vous d’être comme Jean qui, voyant les bandages dans le Tombeau, alla au-delà des faits, sans plus de preuve, jusqu’à la certitude que mon Fils était ressuscité ; soyez de même, des enfants pleins de foi, laissez-vous éclairer, faisant le bien et voyant le visage de mon Fils chez ceux qui errent sans visage. (…)
Vous vivez ces prophéties dans lesquels le Ciel a annoncé l’indifférence humaine envers le sacrifice de mon Fils pour l’humanité. Mon Fils a souffert à l’extrême, Il souffre à l’extrême, si bien qu’Il demeure au-delà de ce que l’homme peut imaginer, dans la plénitude de l’amour de la connaissance, aimant avec tous ses pouvoirs et ses sens.
Bien-aimés, continuez sans faiblir.

Je vous bénis, Je vous aime.