Souverain bâtisseur mais paranoïaque, craignant ce « roi » Jésus qui vient de naître et que lui annoncent les Mages, il fait tuer tous les enfants de Bethléem et des environs âgés de deux ans et moins.
Pour écarter toute rivalité politique susceptible de menacer son pouvoir, il avait fait également assassiner son épouse Mariamne et plusieurs de ses enfants, ainsi que de nombreuses autres personnes durant son règne.
Grand bâtisseur, utilisant la technologie romaine, Hérode se lance dans de grands travaux de construction : théâtre et amphithéâtre de Jérusalem, puis reconstruction du Temple de Jérusalem qui est un immense chantier où travaillent jusqu’à dix mille ouvriers.
Hérode Antipas, présent à la Passion, est un des fils d’Hérode le Grand.
Chapitre complémentaire : Salomé et la décollation de Jean-Baptiste
320 enfants furent tués.
Maria Valtorta, Les cahiers de 1945 à 1950, dictée du 28 février 1947.
À propos du nombre des saints Innocents qui ont péri dans le massacre d’Hérode, Jésus dit :
Entre ceux de Bethléem et ceux des campagnes, leur nombre s’élève à trois cent vingt. Et je précise encore que, parmi eux, ceux de Bethléem furent cent quatre-vingt-huit, tandis que ceux des campagnes battues dans un vaste rayon par les envoyés d’Hérode pour exterminer les nouveau-nés furent cent trente- deux.
Parmi ces tués, il y eut soixante-quatre petites filles, que les sicaires n’ont pas identifiées comme telles, car ils tuèrent dans l’obscurité, la confusion et la frénésie d’agir vite, avant que quoi que ce soit n’intervienne pour mettre fin au massacre.
Hérode fit tuer tous les garçons de un jour à deux ans de Bethléem et des environs.
Jésus adolescent s’entretient avec les docteurs de la loi.
Extrait des Évangiles de Maria Valtorta.
Chammaï, le regard livide : « Tu dis que le Messie est né au temps de l’Étoile à Bethléem Ephrata ? »
Jésus : « Je le dis. »
Chammaï : « Alors il n’existe plus. Tu ne sais pas, Enfant, qu’Hérode fit tuer tous les garçons de un jour à deux ans de Bethléem et des environs ? Toi qui connais si bien les Écritures, tu dois aussi savoir cela : « Un cri s’est élevé… C’est Rachel qui pleure ses enfants ». Les vallées et les collines de Bethléem qui ont recueilli les pleurs de Rachel mourante sont restées remplies de ces pleurs, et les mères l’ont répété sur leurs fils massacrés. Parmi elles, il y avait certainement aussi la Mère du Messie. »
Jésus : « Tu te trompes, vieillard. Les pleurs de Rachel se sont changés en hosanna, parce que là où elle avait mis au jour « le fils de sa douleur », la nouvelle Rachel a donné au monde le Benjamin du Père céleste, le Fils de sa droite, Celui qui est destiné à rassembler les peuples sous son sceptre et à le libérer de la plus terrible servitude. »
Chammaï : « Et comment, s’il a été tué ? »
Jésus : « N’as-tu pas lu, en parlant d’Élie ? Il fut enlevé dans un char de feu. Et le Seigneur Dieu ne pourra pas avoir sauvé son Emmanuel pour qu’il fût le Messie de son peuple ? Lui qui a ouvert la mer devant Moïse pour qu’Israël rejoignit à pieds secs son territoire, II n’aura pas pu ordonner à ses anges de sauver son Fils, son Christ, de la férocité de l’homme ? En vérité je vous le dis : le Christ vit et il est parmi vous et quand sera venue son heure, il se manifestera dans sa puissance. » (…)
Ils sont aux Limbes où ils font la joie des Patriarches et des justes.
Extrait des Évangiles de Maria Valtorta.
Marziam : Mais tous ces enfants qui ont été tués, comment ont-ils fait pour pardonner à Hérode ?
Jésus : Ce sont de petits martyrs, Marziam, et les martyrs sont saints. Eux non seulement pardonnent à leur bourreau mais ils l’aiment, car il leur a ouvert le Ciel.
– Mais, sont-ils au Ciel ?
– Non, pas pour le moment. Ils sont aux Limbes où ils font la joie des Patriarches et des justes.
– Pourquoi ?
– Parce qu’ils ont dit, en arrivant avec leur âme empourprée de sang : « Nous voici. Nous sommes les hérauts du Christ Sauveur. Réjouissez-vous, vous qui attendez, car Il est déjà sur la terre ». Et tous les aiment parce qu’ils apportent cette bonne nouvelle.
Préparatifs d’Hérode pour le massacre des enfants.
Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824).
J’eus la vue de ce qui se passait à Jérusalem. Je vis Hérode faire convoquer beaucoup de gens. C’était comme lorsque chez nous on recrute des soldats. Ces hommes furent conduits dans une grande cour, et reçurent des habits et des armes. Ils portaient au bras comme une demi lune (une espèce de bouclier). Ils avaient des épieux et des sabres courts et larges, semblables à des coutelas. Ils portaient des casques sur la tête, et plusieurs avaient des bandelettes autour des jambes. Cela devait être fait en vue du massacre des enfants. Hérode était très agité.
Je vis Hérode toujours dans une grande agitation. Il était comme lorsque les rois l’interrogèrent sur le roi nouvellement né des Juifs. Je le vis se consulter avec quelques vieux scribes. Ils apportèrent de longs rouleaux de parchemin fixés sur des bâtons, et y lurent quelque chose. Je vis aussi que les soldats qu’on avait habillés de neuf la veille furent envoyés en divers endroits dans les environs de Jérusalem, et aussi à Bethléem. Je crois que ce fut pour occuper les lieux d’où plus tard les mères devaient porter leurs enfants à Jérusalem, sans savoir qu’ils y seraient égorgés. On voulait empêcher que le bruit de cette cruauté ne produisit des soulèvements.
Je vis aujourd’hui les soldats d’Hérode, qui avaient quitté Jérusalem la veille, arriver dans trois endroits. Ils allèrent à Hébron, à Bethléem, et dans un troisième endroit qui se trouvait entre les deux autres, dans la direction de la mer Morte. J’en ai oublié le nom. Les habitants, qui ne savaient pas pourquoi ces soldats venaient chez eux, étaient quelque peu agités. Mais Hérode était rusé ; il ne laissait rien connaître de ses desseins et recherchait secrètement Jésus. Les soldats restèrent longtemps dans ces endroits pour ne pas laisser échapper l’enfant né à Bethléem. Il fit égorger tous les enfants au-dessous de deux ans.
Jésus demanda pour eux l’usage de la raison et qu’il récompensât leur mort par la gloire et la couronne des martyrs.
Extrait des visions de Marie d’Agréda (1602-1665)
Il y avait six mois qu’ils étaient en Égypte, lorsque Hérode, devenu furieux à la nouvelle des diverses choses qu’il apprit être arrivées aux rois Mages à Bethléem, et au saint enfant à Jérusalem, ordonna le cruel massacre des innocents.
Aussitôt que l’ordre barbare du roi commença à s’exécuter, notre grande Reine vit que son fils priait le père éternel pour les parents de ces enfants et qu’il offrait ces jeunes victimes qui mouraient, comme les prémices de sa rédemption.
Elle vit qu’afin que ces innocents fussent sacrifiés au nom de leur rédempteur, il demanda pour eux l’usage de la raison et qu’il récompensât leur mort par la gloire et la couronne des martyrs.
La sainte Vierge connut que le père éternel avait accordé au verbe incarné toutes ces demandes. (…)
Elle vit comme si elle eût été présente le cruel massacre des innocents qui furent égorgés par la jalousie insensée d’Hérode, elle en connut le nombre et elle vit qu’il était accordé à tous, (et les uns avaient 8 jours, les autres deux mois, les autres six, mais aucun plus de deux ans), l’usage de la raison, afin qu’ils offrissent volontairement à Dieu leurs vies. Ils reçurent une profonde connaissance de l’essence divine; et les vertus infuses de charité parfaite, d’espérance, de foi et de vertus de religion avec lesquelles ils exercèrent des actes héroïques de foi, d’espérance, d’amour de Dieu et de vénération.
Elle vit une multitude d’anges qui assistaient à leur martyre et qui les accompagnaient aux limbes, afin de les amener plus tard dans le Paradis. (…)
Il fut sanguinaire jusque dans sa mort.
Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824).
Hérode a régné quarante ans. Pendant sept ans, il ne fut pas indépendant, mais il opprima déjà le pays et exerça beaucoup de cruautés. Il mourut, si je ne me trompe ; dans la sixième année de la vie de Jésus.
Je crois que sa mort fut tenue secrète pendant un certain temps.
Il fut sanguinaire jusque dans sa mort, et dans ses derniers jours il fit encore bien du mal. Je le vis se traîner dans une grande chambre toute matelassée ; il avait une lance près de lui et voulait en frapper les gens qui l’approchaient. Jésus naquit à peu près la trente-quatrième année de son règne.
Le massacre des innocents eut lieu quand Jésus était dans sa deuxième année.
Deux ans avant l’entrée de Marie au temple, Hérode y fit faire des constructions. Ce n’était pas un nouveau temple qu’on faisait, c’étaient des changements et des embellissements. La fête en Égypte eut lieu quand Jésus avait neuf mois, et le massacre des innocents quand il était dans sa deuxième année. (…)
Ce soir, la sœur (Catherine Emmerich) étant endormie dit tout à coup : Hérode a fait mourir un homme pieux qui avait un emploi important au temple. Il l’a fait inviter amicalement à venir le trouver à Jéricho et l’a fait assassiner en route. Cet homme s’opposait aux empiétements d’Hérode dans le temple.
On accuse Hérode de ce meurtre, mais cela ne fait qu’augmenter son influence dans le temple.
Elle dit ensuite qu’Hérode avait fait donner à deux de ses bâtards deux emplois considérables dans le temple, qu’ils étaient sadducéens, et que tout ce qui s’y passait lui était révélé par eux.
