La Pentecôte et l’Esprit-Saint


Pour ceux qui ne seraient pas encore confirmés, n’attendez pas car Il veut vous communiquer ses Sept dons :

Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 23 janvier 2024 – Lire le message sur le site d’origine.

Mes très chers Enfants, vous avez besoin de moi, et moi, comme un Père éminemment tendre et paternel, J’ai besoin de vous, de votre amour, de votre confiance, de votre docilité.
Vous êtes mes enfants, oui, absolument, car baptisés et pour beaucoup confirmés. Pour ceux qui ne seraient pas encore confirmés, mes enfants, n’attendez pas. Dieu le Saint-Esprit, Un avec moi, vous attend car Il veut vous communiquer ses Sept dons :

La CRAINTE de Dieu, c.à.d. la crainte d’offenser son extrême bonté et son extrême miséricorde, car il ne faut pas le prendre à la légère ;
La PIÉTÉ, sans laquelle toute prière est vaine ;
La SCIENCE, qui ouvre votre cœur et votre âme aux choses de Dieu ;
La FORCE, pour aguerrir votre volonté par la pénitence et la lutte contre vos défauts ;
Le CONSEIL, qui vous permet de faire les bons choix spirituels et aussi temporels ;
L’INTELLIGENCE, pour comprendre les choses de Dieu ;
La SAGESSE, pour – comme la Sainte Vierge – ne céder en rien quand il s’agit de Dieu et de la foi.

Mes Enfants, suivez-moi, Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ; rien sur la terre n’est supérieur à ma Voie, à ma Vérité ou à ma Vie. Je vous ai montré le chemin, vous donnant l’exemple de la vie sainte, de la vie généreuse au service du Royaume de Dieu, du martyre pour la plus grande gloire de Dieu et la rédemption des âmes.
J’ai enseigné et conservé la Vérité divine qui dépasse toute volonté humaine, et si vous vous conformez à l’unique Vérité divine qui ne se contredit jamais, vous marcherez sur le chemin des saints. (…)

Votre Bon Pasteur, votre Seigneur Jésus-Christ.

Dites-lui vos souhaits, vos volontés, vos désirs, soit directement, soit par l’intermédiaire de votre Ange gardien.

Un souffle qui passe… Messages du Ciel au monde d’aujourd’hui donné le 24 mai 2023. – Lire le message en entier.

Bien chers frères, (…) En ce temps de Pentecôte, nous vous exhortons, (…) à prendre la ferme résolution de respecter les Commandements avec l’assistance de l’Esprit Saint. Car l’action unificatrice de l’Esprit Saint sur l’âme humaine est comparable à la lumière modulable d’un lampadaire. Ainsi, plus vous laissez l’Esprit agir en vous, plus vous vivez en communion avec Notre-Seigneur ; et plus vous vivez en communion avec Notre-Seigneur, plus votre âme est pure et lumineuse, et plus la lumière de votre lampadaire augmente en intensité.

En vérité, c’est au jour de votre Baptême que le lampadaire vous est octroyé, et il s’agit là d’un cadeau de grande envergure que Dieu vous fait : baptisés dans l’Esprit, qui vous fait renaître, vous devenez enfants de Dieu ! (…) ce n’est qu’au jour de sa Confirmation – accomplissement de la grâce baptismale – qu’il peut décider par lui-même de s’engager à recevoir l’Esprit Saint en plénitude, et, pour reprendre la métaphore évoquée plus avant, d’actionner en toute conscience le variateur de lumière de son lampadaire. Ainsi, tout ce qu’il fera de bon et supportera de pénible avec l’assistance de l’Esprit Saint contribuera au pardon de ses péchés, augmentera en lui la grâce et illuminera son âme pour qu’il vive avec Dieu. (…)

Bien sûr, le curseur du variateur de lumière de votre lampadaire fluctuera inévitablement tout au long de votre vie, mais si vous mettez tout en œuvre pour maintenir coûte que coûte ce curseur vers un maximum de lumière, vous pourrez affronter avec courage et résignation toutes les misères, toutes les déceptions, tous les échecs, tous les deuils et toutes les maladies qui peuvent advenir au cours d’une existence terrestre. (…)

Vous recueillir en des lieux de culte ou quelque lieu de la Nature choisi par vous pour son calme et sa beauté.

Si vous prenez l’habitude de vous recueillir en des lieux de culte – endroits propices à la prière, où vous pouvez jouir de la Présence Réelle – ou, tout simplement, en quelque lieu de la Nature choisi par vous pour son calme et sa beauté, si vous vous efforcez de toujours rester dans la lumière de la Vérité en entretenant des pensées nobles et raisonnables, et si vous conservez en vous un cœur bon et charitable, vous serez beaucoup moins sensibles aux occasions de chute, et par-là même, beaucoup moins portés vers ces péchés dans lesquels vous retombez toujours, et qui vous entraînent vers le bas. (…)
Nul ne doit prétendre connaître Dieu et le renier en même temps par sa manière d’agir (…)
Ne soyez donc pas, chers frères, des êtres vils, impurs, mesquins, égoïstes, orgueilleux, médisants, diviseurs, calculateurs, qui aiment le lucre et se plaisent à pavoiser, à humilier leurs frères, à les juger, et à vouloir avoir raison en toute chose. Fuyez les lieux malsains et les mauvaises compagnies, qui corrompent les bonnes mœurs (cf. 1 Co 15, 33).
Combattez le mensonge et les fausses doctrines, la corruption, le « politiquement correct », les syncrétismes et les hérésies, et fuyez l’orgueil spirituel. Ne laissez pas votre égoïsme, votre amour-propre et votre orgueil avoir raison de vous, mais purifiez-vous de vos péchés chaque fois que nécessaire par une bonne Confession, qui augmentera l’intensité de la lumière de votre lampadaire, et repartez d’un pas ferme et assuré, avec l’assistance de l’Esprit.

Ne craignez point de le déranger à toute heure du jour ou de la nuit si cela vous semble nécessaire.

Invoquez souvent ce dernier dans votre vie quotidienne, et ne craignez point de le déranger à toute heure du jour ou de la nuit si cela vous semble nécessaire. Dites-lui vos souhaits, vos volontés, vos désirs, soit directement, soit par l’intermédiaire de votre Ange gardien. Demandez-lui paix et courage dans les épreuves et dans la maladie. Mais demandez-lui surtout la force de respecter les Commandements afin de ne point offenser notre Seigneur Jésus-Christ, dont la Croix est déjà si lourde. Demandez-lui de vous aider à progresser en sainteté et à devenir parfaits comme le Père du Ciel est parfait (cf. Mt 5, 48). Car le but ultime de tout chrétien, chers frères, n’est-il pas le salut final, c’est-à-dire pouvoir rejoindre un jour, dans le Ciel, l’assemblée de tous les saints à la Table du Royaume – et cela pour l’Éternité ?

En vérité, c’est la position du curseur de votre lampadaire qui détermine, à tout instant, l’intensité de votre foi et le degré de sainteté de votre vie. Ainsi, à votre heure dernière, plus votre âme sera pure et lumineuse et plus vite vous vous retrouverez dans les Demeures Célestes aux côtés de notre Seigneur Jésus-Christ, de votre douce Maman du Ciel et de tous ceux que vous aurez aimés sur cette Terre et qui auront été jugés dignes de revêtir le vêtement des Noces (cf. Mt 22, 1-14).

Afin de vous aider à accomplir mieux encore votre mission de sainteté avec l’aide de l’Esprit Saint, placez-vous, chers frères, dès cette Terre, sous la protection maternelle de la bienheureuse Vierge Marie, à laquelle est dédié ce mois de mai. Bien qu’extérieure à la Trinité Sainte, elle a porté néanmoins en son sein le Fils de Dieu – ce qui lui a valu très justement son titre de Mère de Dieu ! Nouvelle Ève pour l’humanité, elle a permis, par sa maternité divine, de donner naissance au Sauveur, par qui le Péché des origines a été vaincu. (…)

Vos frères dans l’Esprit Saint

Chapitre complémentaire : Le mystère de la Trinité

Tous expérimentèrent une effusion de l’Esprit Saint et aperçurent des langues de feu au-dessus de la tête.

Enseignement de Jésus donné au Père Melvin Doucette (1939-2018) – Le 9 mai 2009

C’est avec joie que je viens à vous en ce samedi, jour où l’Église a l’habitude de m’honorer. La grande fête de la Pentecôte approche et je désire qu’on la célèbre d’une manière toute spéciale. J’étais présente avec les apôtres lors de la première Pentecôte, dans la salle située à l’étage d’une maison de Jérusalem.
Nous étions nombreux à être réunis dans cette salle célèbre lorsque l’Esprit Saint est venu. Tous expérimentèrent une effusion de l’Esprit Saint et aperçurent des langues de feu au-dessus de la tête de chacun. Ils furent remplis de joie et commencèrent à parler en langues, et chacun les comprenait dans sa propre langue.

La peur des Juifs avait simplement disparue et ils se mirent à témoigner avec force de leur Seigneur et Sauveur. Ils déverrouillèrent les portes et Pierre sortit pour adresser la parole aux gens rassemblés dehors. Ce jour-là, l’Église est née et des milliers de personnes se firent baptiser.
Le Père et mon Fils préparent ensemble une Nouvelle Pentecôte. Ils veulent envoyer l’Esprit Saint sur tous les gens de la terre afin qu’ils croient en Jésus, leur Sauveur, et que survienne un éveil nouveau chez tous. L’Esprit viendra affermir leur foi, leur donner un grand désir de prier, les appeler à se repentir de toutes leurs fautes, renouveler entièrement leur esprit et les ramener à Jésus, mon Fils, et à son Église.

Préparez-vous, mes enfants, pour la venue de cette Nouvelle Pentecôte. Demandez à l’Esprit Saint qu’il redonne vie à beaucoup de gens et qu’il les renouvelle totalement. Ces jours-ci, je prie pour vous tous afin que vous ouvriez votre cœur à l’Esprit Saint pour le laisser vous inonder complètement. Que la Nouvelle Pentecôte se répande dans le monde entier pour amener les gens en grand nombre à mon Fils Jésus. Je vous bénis tous.

Je vis dans le lointain se mouvoir comme un globe accompagné dans sa marche d’un souffle de vent doux et tiède.

Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824)

Vers le matin, Je vis au-dessus de la montagne des Oliviers, à l’endroit ou le Seigneur était monté au ciel, une nuée lumineuse, brillant d’un éclat argentin, descendre du ciel et s’approcher de la maison des apôtres à Sion. Je vis dans le lointain, sur le premier plan, se mouvoir comme un globe accompagné dans sa marche d’un souffle de vent doux et tiède.
En approchant, la nuée grandit et passa au-dessus de la ville comme une brume lumineuse, puis se ramassant et se concentrant au-dessus de Sion et du cénacle, pendant que son éclat et sa transparence allaient toujours en augmentant, elle s’arrêta, semblable à un soleil resplendissant, et descendit comme une nuée d’orage qui s’abaisse, avec un bruit pareil à celui d’un tourbillon de vent impétueux.

A ce bruit je vis beaucoup de Juifs qui avaient vu la nuée s’enfuir tout effrayés vers le temple. Pour moi, quand j’entendis arriver ce vent avec une violence toujours croissante, je fus prise d’une terreur d’enfant, et, craignant que cela ne finit tout d’un coup par une terrible explosion, je cherchai avec inquiétude où je pourrais me mettre a l’abri. C’était comme un orage qui arrive rapidement, mais qui, au lieu de monter de la terre, descend du ciel, qui apporte une vive lumière au lieu d’une profonde obscurité et qui marche accompagné d’un bruit mystérieux au lieu de faire retentir les éclats du tonnerre. Or le mouvement de l’air qui produisait ce bruit se faisait sentir comme un courant d’air chaud dont l’influence était singulièrement agréable

Quand la nuée lumineuse s’abaissa tout à fait sur le cénacle, en même temps que son éclat augmentait et que le bruit du vent redoublait, je vis la maison et tout ce qui l’entourait s’illuminer de plus en plus : je vis aussi les apôtres, les disciples et les saintes femmes de plus en plus recueillis et pleins de ferveur intérieure. Je ne puis rendre à quel point tout m’apparaissait clair et lumineux : tout était transparent pour moi. (…)

Sous la forme d’un globe très brillant et ardent et qui plane un instant au-dessus de la tête de Marie.

Extrait des visions de Maria Valtorta (Italie)

Il n’y a pas de voix ni de bruits dans la maison du Cénacle. Il n’y a pas de disciples présents, du moins je n’entends rien qui me permette de dire que dans les autres pièces de la maison sont rassemblées des personnes. Il y a seulement la présence et les voix des douze et de Marie très Sainte, rassemblés dans la salle de la Cène.

La pièce semble plus vaste car le mobilier, disposé différemment, laisse libre tout le milieu de la pièce et aussi deux des murs. Contre le troisième on a poussé la table qui a servi pour la Cène, et entre eux et les murs, et aussi aux deux côtés les plus étroits de la table, on a mis les lits-sièges qui ont servi à la Cène et le tabouret qui a servi à Jésus pour le lavement des pieds. Pourtant ces lits ne sont pas disposés perpendiculairement à la table comme pour la Cène, mais parallèlement, de façon que les apôtres puissent rester assis sans les occuper tous, en laissant pourtant un siège, le seul mis verticalement par rapport à la table, tout entier pour la Vierge bénie qui est au milieu de la table, à la place qu’à la Cène occupait Jésus.

Il n’y a pas de nappe ni de vaisselle sur la table, les crédences sont dégarnies et aussi les murs de leurs ornements. Seul le lampadaire brûle au centre, mais avec la seule flamme centrale allumée ; l’autre cercle de petites lampes qui sert de corolle au bizarre lampadaire est éteint.
Les fenêtres sont fermées et barrées par une lourde barre de fer qui les traverse. Mais un rayon de soleil s’infiltre hardiment par un petit trou et descend comme une aiguille longue et fine jusqu’au pavé où il dessine une tache lumineuse.

La Vierge, assise seule sur son siège, a à ses côtés, sur des sièges : Pierre et Jean, Pierre à droite, Jean à gauche. Mathias, le nouvel apôtre, est entre Jacques d’Alphée et le Thaddée. La Vierge a devant elle un coffre large et bas de bois foncé et qui est fermé.

Marie est vêtue de bleu foncé. Elle a sur ses cheveux son voile blanc et par-dessus un pan de son manteau. Les autres ont tous la tête découverte. Marie lit lentement à haute voix, mais à cause du peu de lumière qui arrive jusque-là, je crois plutôt qu’au lieu de lire elle répète de mémoire les paroles écrites sur le rouleau qu’elle tient déplié. Les autres la suivent en silence, en méditant. De temps à autre ils répondent si le cas se présente.

Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce qu’elle voit, de si capable d’allumer ses yeux comme deux claires étoiles, et de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur elle ? C’est vraiment la Rose mystique…

Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’elle lit. Sa voix semble un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses larmes tombent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante. Mais Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme elle, pendant qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau, et quand il lui présente un nouveau rouleau il la regarde et lui sourit.

Un grondement très puissant et harmonieux.

La lecture est finie. La voix de Marie s’arrête et on n’entend plus le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête contre le coffre. Les apôtres l’imitent…
Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la harpe, et aussi le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus harmonieux et plus puissant, et emplit la Terre de ses vibrations, il les propage et il les imprime à la maison, aux murs, au mobilier.
La flamme du lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme investie par un vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous l’onde de son surnaturel qui les investit.

Les apôtres lèvent la tête, effrayés. Ce bruit puissant et très beau, qui possède toutes les notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la Terre, se fait de plus en plus proche, alors certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent sur le sol en se couvrant la tête avec leurs mains et leurs manteaux, ou en se frappant la poitrine pour demander pardon au Seigneur. D’autres encore se serrent contre Marie, trop effrayés pour conserver envers la Toute Pure cette retenue qu’ils ont toujours eue. Seul Jean ne s’effraie pas car il voit la paix lumineuse de joie qui s’accentue sur le visage de Marie qui lève la tête en souriant à une chose connue d’elle seule, et qui ensuite glisse à genoux en ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert s’étendent sur Pierre et Jean qui l’ont imitée en s’agenouillant. Mais tout ce que j’ai gardé en détail pour le décrire s’est passé en moins d’une minute.

Le Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

Et puis voilà la Lumière, le Feu, l’Esprit-Saint, qui entre avec un dernier bruit mélodieux sous la forme d’un globe très brillant et ardent dans la pièce close, sans remuer les portes et les fenêtres, et qui plane un instant au-dessus de la tête de Marie à environ trois palmes de sa tête qui est maintenant découverte, car Marie, voyant le Feu Paraclet, a levé les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tête en arrière avec un cri de joie, avec un sourire d’amour sans bornes. Et après cet instant où tout le Feu de l’Esprit-Saint, tout l’Amour est rassemblé au-dessus de son Épouse, le Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes, d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

Mais la flamme qui descend sur Marie n’est pas une flamme dressée sur son front qu’elle baise, mais une couronne qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Épouse de Dieu, la Vierge incorruptible, la toute Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant, que rien ne peut avilir, et en rien, Celle que la douleur avait vieillie, mais qui est ressuscitée dans la joie de la résurrection, partageant avec son Fils un accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la vitalité, ayant déjà une anticipation de la beauté de son Corps glorieux monté au Ciel pour être la fleur du Paradis.

L’Esprit-Saint fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-Il lui dire ? Mystère ! Son visage béni est transfiguré par une joie surnaturelle, et rit du sourire des Séraphins pendant que des larmes bienheureuses semblent des diamants qui descendent le long des joues de la Bénie, frappées comme elles le sont par la Lumière de l’Esprit-Saint.

Ils sortent comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou par une force irrésistible.

Le Feu reste ainsi quelque temps… Et puis il se dissipe… De sa descente il reste comme souvenir un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager… Le Parfum du Paradis… Les apôtres reviennent à eux… Marie reste extasiée. Elle croise seulement les bras sur sa poitrine, ferme les yeux, baisse la tête… Elle continue son colloque avec Dieu… insensible à tout… Personne n’ose la troubler.

Jean dit en la désignant : « C’est l’autel. Et c’est sur sa gloire que s’est posée la Gloire du Seigneur… » « Oui. Ne troublons pas sa joie. Mais allons prêcher le Seigneur et que soient connues ses œuvres et ses paroles parmi les peuples » dit Pierre avec une surnaturelle impulsivité.
« Allons ! Allons ! L’Esprit de Dieu brûle en moi » dit Jacques d’Alphée.
« Et il nous pousse à agir. Tous. Allons évangéliser les gens. »
Ils sortent comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou par une force irrésistible.