Le privilège d’être une femme

Quelles sont les raisons pour lesquelles une femme détesterait être un homme ?

Témoignage extrait du forum de questions-réponses Quora

Il n’y a pas besoin de l’imaginer, une journaliste américaine, Norah Vincent, l’a fait et a publié en 2006 un livre à ce sujet : Self-Made Man

Elle voulait expérimenter la vie d’un homme de l’intérieur. Elle a donc engagé un entraineur de fitness pour l’aider à obtenir un physique d’homme, un coach vocal pour que sa voix ressemble à celle d’un homme, une maquilleuse professionnelle pour lui donner un peu de pilosité, un coach du mouvement pour l’aider à se déplacer comme un homme… Elle a en fait subi énormément de préparation puis (déguisée en homme) elle a vécu comme un homme pendant 18 mois.

À la fin de ces 18 mois, elle a dû séjourner dans une institution psychiatrique pour entamer un traitement psychologique en raison de la dépression qu’elle a subie pendant cette période.

Elle a raconté dans son livre que d’après son expérience les hommes subissent énormément de difficultés et d’épreuves que les femmes ne peuvent pas observer de l’extérieur, et qu’elle n’a réussi à les comprendre que lorsqu’elle a essayé de vivre comme un homme. Ça fait un moment que j’ai lu le livre, donc je ne me souviens pas de tout mais je vais essayer de paraphraser ce dont je me souviens :

1. Le monde des hommes ne pardonne pas
S’il est vrai que la société offre plus de possibilités aux hommes pour réussir, il est également vrai que la société est très impitoyable lorsqu’un homme échoue. Il n’y a pas d’excuses et très peu de soutien. Un homme subit les conséquences de ses échecs à un degré de dureté que les femmes ne connaissent pas souvent.

2. La valeur d’un homme se mesure à sa réussite.
Alors que les femmes se plaignent d’être jugées sur leur apparence, les hommes, eux, sont jugés sur leur réussite. En tant que femme, elle pensait que c’était de loin préférable que d’être jugée sur son apparence… Jusqu’à ce qu’elle essaie d’être un homme et réalise à quel point il était stressant d’être jugée sur sa réussite à chaque tâche que l’on tente d’accomplir. Cela est en partie lié au nº 1 où la société semble plus dure envers les hommes qui échouent qu’envers les femmes qui sont physiquement peu attirantes.
Mais elle dit qu’au moins lorsqu’une femme n’est pas attirante, il y a d’autres choses qu’elle peut faire pour augmenter sa valeur, comme réussir au travail, avoir de nombreux amis ou parfois simplement être très gentille. Les hommes ne disposent pas d’un aussi bon filet de sécurité. Vous devez réussir dans quelque chose de concret, sinon les gens ne vous respecteront pas. Et c’est cette pression constante pour réussir (même lorsqu’elle était juste sortie jouer au bowling avec ses amis masculins) qu’elle a trouvé épuisante. Elle a dit qu’il y avait cette pression constante sur les hommes pour qu’ils soient les meilleurs pourvoyeurs, et que ça voulait dire prouver qu’ils avaient du succès et qu’ils pouvaient tout gérer.

3. La concurrence entre hommes est féroce.
Elle pensait que les hommes étaient injustement en concurrence avec les femmes parce qu’ils les percevaient comme une menace pour leur position. Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est que les hommes soient beaucoup plus compétitifs envers les autres hommes, même entre amis.

4. Pas autant de soutien moral / social.
Elle mentionne qu’elle était considérée comme la pire joueuse de sa ligue de bowling masculine. Et si personne ne l’a discriminée, elle a eu droit à de nombreuses critiques (« tu joues comme une fille »). Quelques-uns de ses coéquipiers lui ont donné quelques conseils ici et là, mais la plupart du temps, elle devait se débrouiller seule pour s’améliorer. Les hommes n’ont pas été cruels envers elle, mais ils ont été parfaitement honnêtes en lui disant que son jeu était nul et n’ont pas apporté beaucoup de consolation ou d’aide, surtout lorsqu’elle n’a pas réussi à s’améliorer après les premières fois où ils ont essayé de lui donner des conseils. Alors qu’elle a dit que dans un groupe exclusivement féminin, elle aurait reçu des mots d’encouragements et beaucoup plus de soutien.

5. Les hommes ont beaucoup de règles physiques subtiles.
Elle a mentionné qu’en tant que femme, elle n’avait aucun problème à regarder une femme ou un homme, que ce soit dans la rue ou dans un club. Mais maintenant qu’elle est un homme, elle a soudain besoin de regarder où vont ses yeux quand elle regarde une femme, de peur d’être prise pour un pervers. Lorsqu’elle regarde un homme, elle doit également faire attention à ne pas trop le fixer, car apparemment il y a un type de regard qui fait que les hommes la prennent pour une personne qui s’intéresse à eux sexuellement, et un autre type de regard que les hommes interprètent comme un défi. Elle a donc appris à éviter le contact visuel lorsqu’il n’est pas nécessaire, ce dont elle n’avait pas à se soucier en tant que femme.
Elle a mentionné quelques autres règles physiques qui semblaient s’appliquer aux hommes mais pas aux femmes (je ne me souviens plus de ce qu’elles étaient).

6. Des protocoles de rencontre beaucoup plus difficiles pour les hommes.
En s’infiltrant en tant qu’homme, elle a également essayé de draguer des femmes dans un bar et de leur demander de sortir avec elle… et n’avait pas réalisé jusqu’alors à quel point il était terrifiant de traverser la pièce, de parler à une personne que vous ne connaissiez pas du tout, et de s’assurer que les premiers mots qui sortaient de votre bouche ne vous ridiculisent pas sur le champ.
Elle a dit qu’elle avait compris que les femmes ont tellement de pouvoir dans le monde des rencontres. Qu’avec quelques mots, elles peuvent écraser émotionnellement les efforts d’un homme, ou le mener en bateau, ou obtenir des boissons gratuites, etc.

7. Les femmes ont plus d’attentes envers les hommes que l’inverse.
Elle a mentionné que lorsqu’elle (en tant qu’il) a enfin pu sortir avec des femmes, elle a trouvé qu’elle devait sans cesse faire ses preuves et qu’il était un peu épuisant d’essayer de maintenir l’intérêt des femmes.
Elle a dit qu’elle avait pensé que l’homme idéal était une femme dans un corps d’homme, qu’un homme sensible et vulnérable était ce que les femmes voulaient. Elle a découvert que c’était faux dans la plupart des rendez-vous qu’elle a eus, et que les femmes recherchaient des hommes virils qui avaient beaucoup de succès.

Pour résumer, il y a une chose qu’elle a dite à la fin qui m’a marqué :

Norah s’est autoproclamée garçon manqué et s’est toujours considérée comme une jolie femme. Mais après l’expérience, elle a dit qu’elle était en fait devenue plus féminine, car elle a compris qu’être une femme était un privilège.

Elle affirme que, depuis l’expérience, elle a gagné plus de sympathie pour la condition masculine, déclarant : « Les hommes souffrent. Ils ont des problèmes différents de ceux des femmes, mais ils n’ont pas mieux. Ils ont besoin de notre sympathie, ils ont besoin de notre amour, et ils ont besoin l’un de l’autre plus que toute autre chose. Ils ont besoin d’être ensemble. « 

Réaction d’une internaute :

Tout ça me parait fort réaliste et la conclusion, qu’être une femme est un privilège, il y a longtemps que j’en suis convaincue. Beau témoignage d’une femme honnête. Merci

Ce que femme veut, Dieu veut.

(Vincent) J’ai créé ce chapitre car j’ai côtoyé dans ma vie des femmes qui se sentaient mal dans leur genre par rapport aux hommes.
Ma fille aussi un jour, quand elle était enfant, m’a attristé en me disant qu’elle aurait aimé être un garçon, alors que pour moi, qu’elle soit une fille était une joie.
Il est bon de rappeler le proverbe : « Ce que femme veut, Dieu veut » Les femmes finissent toujours par obtenir ce qu’elles veulent. Un privilège exclusivement féminin. On peut d’ailleurs faire un lien avec le miracle des Noces de Cana : Texte de l’Évangile selon Saint Jean.

Le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi fut invité à la noce ainsi que ses disciples. Le vin venant à manquer, la mère de Jésus lui dit « Ils n’ont pas de vin ». Jésus lui dit « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore venue ». Sa mère dit aux serviteurs : « Faites ce qu’il vous dira ».

Message de Marie, la Servante du Seigneur, à Valeria (Italie), daté du 15 janvier 2014

Mon Fils ne me refuse jamais rien. Si vous demandez dans la foi, soyez sûr d’obtenir même l’impossible. (…)

Message de Jésus donné au Père Doucette (Canada) – Samedi 26 mai 2012

(…) Si vous priez pour obtenir une faveur dont vous avez vraiment besoin, je la demanderai à mon Fils Jésus et il vous l’accordera.
Souvenez-vous de ce qui est arrivé au cours de la noce à Cana, en Galilée. (…) C’est à ma demande que Jésus accomplit ce miracle. Il m’aime de tout son cœur et ne dit jamais « non » à sa Mère. Alors, venez à moi vous aussi et intercéderai pour vous.

Chapitres complémentaires :
Et Dieu créa la Femme
Les douleurs de l’accouchement