Le monde animal et végétal, sur terre et au Paradis

Une relation de coopération, une alliance par lequel l’âme s’engage envers Dieu à prendre soin de l’animal.

Enseignement de Marie à Myriam van Nazareth – Le site officiel : maria-domina-animarum.net. Le site en français n’est que très partialement traduit.

Le texte original est très long, en voici des extraits. – Lire le texte en entier (néerlandais)

Dieu est le Créateur de toutes les choses vivantes et non vivantes. (…) L’essence de toutes les choses non vivantes se compose de minéraux et de matières premières qui sont exclusivement fournis par Dieu. Le vivant est aussi constitué de minéraux et de matières premières, mais est aussi imprégné d’un facteur unique, intangible : l’inspiration, celle qui donne la vie. L’essence de tous les êtres vivants devient ainsi un profond mystère.
Les premiers êtres vivants créés par Dieu étaient les Anges. Ils n’ont aucune composante matérielle, tangible, ils ne consistent qu’en un esprit intangible. Ils ne sont qu’une âme sans corps physique. L’homme était le premier être essentiellement âme, mais revêtu d’un corps matériel à travers lequel l’homme devait pouvoir se mouvoir sur la terre. L’âme humaine mènerait une vie sur terre qui contiendrait également un niveau matériel.

Dieu avait aussi prévu dans Son Plan de Création les animaux et les plantes, qui porteraient aussi en eux ce facteur intangible appelé « vie ». Dans l’homme, Dieu achèverait le Miracle de la Création en donnant à la vie dans l’homme une dimension supplémentaire : l’âme dans toute sa complexité, qui surpasserait celle de tous les animaux et végétaux. La nature de la vie diffère grandement en complexité selon les types d’êtres vivants. Déjà moins complexe que la nature de l’homme est la nature de l’animal, et aussi entre les innombrables espèces animales différentes cette complexité varie à de nombreux degrés du plus haut au plus bas. Dans le monde végétal, la complexité de la vie est encore plus faible, également avec des gradations mutuelles.

Ce qui rend l’homme unique au sein de la Création, c’est le fait que lui seul parmi les êtres vivants possède une âme au sens le plus vrai du terme. Les animaux et les plantes n’ont pas d’âme au sens propre du terme, mais un « principe de vie », celle chez les animaux, surtout chez les espèces animales supérieures telles que les animaux domestiques que nous connaissons, est plus complexe que chez les plantes. La principale différence entre l’âme humaine et le principe de vie de l’animal réside dans le fait que l’âme humaine est porteuse des directives et des règlements pour l’observance active de la loi de Dieu et du germe de sainteté. Pour être clair, la loi de Dieu est l’ensemble des décrets et décrets divins qui régissent toute la création et sont conçus pour mener à bien les plans et les œuvres de Dieu. (…)

Chaque animal peut influencer une âme humaine d’une manière différente. Selon la nature spécifique d’un animal spécifique, il peut s’accrocher aux points malades d’une âme humaine spécifique, et ainsi de suite. Dieu a prévu tout cela. C’est l’une des raisons pour lesquelles Il a apporté tant de diversité dans Sa Création.

Précisément parce qu’aucune âme humaine ne peut connaître, comprendre et relier le rôle de chaque animal au rôle de toute autre créature, il n’appartient pas à l’âme humaine de décider de la vie et de la mort d’animaux spécifiques. Cette déclaration céleste est d’une grande importance pour une évaluation correcte du comportement de l’homme envers les animaux. Dieu a donné à chaque espèce animale – et au sein de chaque espèce à chaque individu – des caractéristiques, des traits, des tendances et des comportements très spécifiques, précisément parce que toute cette variation nécessite également des approches différentes de la part des autres créatures, par exemple l’homme.

Chaque créature a ses propres « propriétés » car elle en a besoin pour remplir son rôle spécifique au sein de la Création. Pour certains animaux, ce rôle réside en grande partie dans certaines tâches dans la nature (pensez, par exemple, aux animaux benthiques, qui jouent souvent un rôle majeur dans le maintien et l’amélioration de la fertilité du sol), pour d’autres animaux, ce rôle réside en grande partie dans leur partie dans les relations avec les âmes humaines (pensez aux animaux domestiques, préparés par l’Intelligence de Dieu pour la coexistence avec les êtres humains, aidant à former le caractère et les états spirituels de ces âmes).

4. parce qu’Il a voulu donner aux âmes humaines des aides pour leur vie sur terre. Le Créateur a d’abord créé les animaux, mais a couronné Son Œuvre de Création avec l’âme de l’homme, dont Il chérissait le désir de vivre à Son image et ressemblance, et de Le représenter à toute la Création, en d’autres termes, Sa Présence et rendrait la sainteté de Son Être vis-à-vis de la Création est tangible. Dieu a fourni les animaux comme aides à l’homme à certains égards. Ils pouvaient lui être utiles par certaines qualités, par exemple par leur force physique. L’homme en a en effet fait un usage extensif, notamment en employant certains animaux comme montures ou comme ouvriers auxiliaires dans l’agriculture.

Cette quatrième raison n’était pas le but principal de Dieu. Il convient de souligner que Dieu n’a pas confié inconditionnellement les animaux à l’homme en tant qu’aides. La condition toujours valide était que l’homme n’exploiterait pas l’animal ni ne le traiterait d’une manière contraire à la Loi d’Amour de Dieu, mais pourrait entrer dans une relation de coopération avec l’animal, par laquelle l’âme assumerait l’obligation, animale dans sa activités avec Amour, douceur et considération. Cela ne se ferait alors pas à n’importe quel prix, mais dans un esprit de saine coopération, en tenant compte des besoins et du bien-être de l’animal.
N’oublions pas que Dieu a confié les animaux à l’âme humaine avant que les premières âmes ne commettent le péché originel. Depuis le péché originel, l’âme humaine n’est plus « automatiquement et spontanément » dans un état d’Amour Véritable. Pour cette raison, les animaux de ce monde sont rarement associés à l’homme selon les conditions fixées par Dieu.

Dieu a également prévu que les animaux, en vertu de certaines qualités, peuvent contribuer à améliorer le bien-être physique de l’homme. De nombreuses espèces animales peuvent devenir des fournisseurs de substances médicinales. Un exemple est l’huile qui est extraite du foie de requins ou de certaines espèces de poissons. Un autre exemple est le venin de certaines espèces de serpents et d’araignées qui, selon les principes homéopathiques, sont dilués et « potentialisés » de telle manière que dans le corps humain ce venin n’agit plus comme un venin, mais comme un stimulus extrêmement doux à un niveau de vie supérieur à la normale physique, de sorte que des mécanismes de guérison spécifiques dans le corps lui-même sont déclenchés par cela.

La même condition s’applique ici : les humains peuvent retirer de telles substances du corps de ces animaux, à la stricte condition que les animaux ne soient pas tués à cette fin, qu’ils ne soient en « aucun cas abusés, qu’ils ne soient affectés en aucune façon par l’intervention (ni physique ni mentale) et que cette ‘intervention’ se fait strictement selon un processus conforme à la Loi d’Amour. Si une seule de ces conditions n’est pas remplie, cet emploi des animaux pour l’avancement du bien-être humain est rejeté par Dieu. J’y reviendrai plus tard.
Dieu a également envisagé les animaux comme des aides aux âmes humaines dans le sens de ponts vers la guérison mentale et spirituelle. J’y reviendrai aussi. (…)

La manière dont l’âme humaine traite tous les animaux qu’elle rencontre sur son chemin de vie contribue à l’état de sainteté, de grâce, de mérite ou de dette que l’âme acquiert envers Dieu. Dieu a confié les animaux à l’homme afin que celui-ci les garde, pour ainsi dire, « par procuration » pour Dieu. Nous pourrions considérer que toute la création est pour Dieu comme son domaine personnel, un parc géant sur lequel il a nommé les âmes des hommes comme surveillants.

Dieu juge donc l’âme humaine selon la manière dont elle traite ses semblables, mais aussi les animaux. Les animaux sont confiés à l’homme afin que l’homme puisse les approcher et les traiter comme le ferait Dieu lui-même. C’est pourquoi Dieu essaie d’enseigner aux âmes humaines des leçons infiniment diverses à travers de nombreux contacts différents avec des animaux, dans lesquels l’âme est chaque fois confrontée à un être de nature complètement différente. Quiconque a eu plusieurs chats ou chiens différents comme animaux de compagnie sait très bien à quel point leur comportement et leur constitution peuvent différer. La Providence de Dieu les introduit dans le chemin de vie de l’âme humaine afin de garantir à celle-ci la plus grande diversité possible de pratique dans les vertus. (…)

Aucun contact entre une âme humaine et un animal ne se produit par pur hasard. L’âme ne connaît généralement pas la véritable signification, et ne peut jamais connaître pleinement le contexte ou les desseins de Dieu, mais elle doit être consciente que la Providence de Dieu prépare constamment les situations dont elle a besoin pour sa croissance et son épanouissement spirituels. Ce n’est pas par hasard qu’un cheval s’approche de la clôture d’un pré pour saluer une âme humaine qui passe ; la raison de cet acte va bien au-delà de la « mendicité de la nourriture », comme le croit communément l’homme. Ce n’est pas un hasard si un promeneur voit un oiseau danser sur une branche. (…)

Les animaux peuvent aider l’âme humaine sur son chemin vers la sanctification.

Marie m’a confirmé à plusieurs reprises depuis mon appel que certains animaux domestiques sont assignés par la Providence de Dieu à certaines âmes humaines, parce que les âmes peuvent apprendre des leçons spécifiques ou pratiquer et se perfectionner dans certaines vertus à travers la relation avec ces animaux spécifiques. Pour cette raison, Marie appelle la relation entre une âme humaine et un animal de compagnie une « alliance », un contrat non écrit par lequel l’âme s’engage envers Dieu à prendre soin de cet animal à travers une relation d’amour. L’âme qui n’observe pas cette règle, ne traite pas son animal de compagnie selon la Loi d’Amour. (…)

Les âmes doivent apprendre que les animaux sont des structures de Dieu, qui peuvent être utilisées à tout moment par leur Créateur pour provoquer les âmes humaines dans certains comportements, découvertes ou sentiments et leur enseigner des leçons. (…)

Le constat que les animaux peuvent aider à ouvrir les âmes humaines à l’Amour, à la Lumière, et ainsi contribuer à leur guérison, est essentiel pour étayer l’affirmation de la Maîtresse de toutes les âmes selon laquelle les animaux jouent un rôle indirect important dans le Plan de Salut de Dieu. Lorsqu’une âme se coupe du flux de l’Amour, elle ne peut plus remplir correctement la fonction qui lui est confiée par Dieu, ce qui signifie qu’elle paralyse son propre développement spirituel ainsi que sa contribution à la réalisation du Plan de Salut de Dieu. L’âme alors ne remplit plus la mission pour laquelle elle est née dans le monde. Le fait que les animaux puissent aider à lever ce blocage souligne le fait que Dieu leur a également assigné le rôle d’aider l’âme humaine sur son chemin vers la sanctification. (…)

L’esprit de l’animal n’est pas doté de notre capacité d’analyse et de raisonnement, l’animal vit presque entièrement de ses sentiments et de réactions intuitives aux perceptions qui traversent ses sens. Les espèces animales supérieures, en particulier, possèdent donc une grande sensibilité et un cœur fortement ouvert, et peuvent donc ressentir très intensément des impressions positives et négatives. Or, lorsqu’un animal est traité avec beaucoup d’Amour sincère, il sera si ouvert dans son comportement que l’âme humaine qui y est sensible peut être profondément touchée par ce comportement et toute l’atmosphère qui entoure l’animal. Remarque : Cela ne signifie pas qu’un animal qui reçoit peu ou pas d’Amour ne serait pas capable d’ouvrir une âme humaine. Cela signifie simplement qu’un animal entouré d’Amour, (…)

L’une des raisons pour lesquelles Dieu a créé des animaux pour les animaux de compagnie de l’homme est que ces animaux peuvent avoir une influence curative sur un cœur humain blessé. Une âme humaine luttant pour trouver l’amour de Dieu peut être ouverte à cette expérience en étant touchée par l’ouverture de l’amour de l’animal. (…)

Parce qu’un animal vit principalement de sentiments et non de raisonnement, il est bien mieux capable de sonder le cœur d’un être humain que l’être humain moyen ne peut sonder le cœur de l’animal. Avant le péché originel, l’âme humaine était automatiquement capable de communiquer comme le font les anges : cœur à cœur. Cela signifie que l’homme pouvait « lire dans le cœur de ses semblables ». A cause de la chute cette capacité est cachée, c’est-à-dire : L’âme doit réapprendre à la débloquer. A notre époque, on considère donc comme un don mystique le fait qu’une âme puisse ressentir exactement ce qui se passe chez un autre être (humain ou animal). (…)

Les composants du miroir de la présence de Dieu :

Amour inconditionnel
Attentionné – intérêt pour les vrais besoins de l’autre créature associé à la prévoyance
Douceur, tendresse
Patience
Tolérance
Chaleur – donner de la sécurité
Lumière – enveloppant l’autre créature dans une atmosphère de vie globalement positive
Obligeance
Sentiment et tact
Supprimer toute peur et anxiété
Promouvoir la joie de vivre
Donner du courage, de l’espoir et du réconfort
Être un baume cicatrisant pour le cœur
Compréhension et respect de l’autre et de son individualité
Défense de la dignité du prochain

Et la chasse ?

(…) la chasse n’est pas approuvée par Dieu. La chasse est une forme d’interférence avec le droit exclusif de Dieu de mettre fin à une vie. Tant que Dieu seul détermine la durée de vie de chaque créature par l’opération naturelle et sans entrave de Sa Loi, la Création demeure en parfait équilibre. Des déséquilibres se produisent dans la Création chaque fois que des influences extérieures à Dieu interfèrent avec les processus de vie, de croissance et de floraison des créatures. De tels déséquilibres peuvent être corrigés par tout ce qui restaure la Loi de Dieu et Ses Œuvres : prières, sacrifices, pénitences, Saints Sacrifices, Confession réparatrice, actes de réparation, expiation aux victimes des péchés, dévotion profondément vécue… (…)

Si un animal n’est pas jugé, que se passera-t-il à sa mort ?

Les animaux n’ont pas d’âme au vrai sens du terme et ne sont pas soumis à la Loi de la Justice de Dieu. Ils ne sont pas jugés à leur mort. Que leur arrive-t-il alors, et quel lien existe-t-il entre leur chemin de vie et notre âme ? (…)
Si un animal n’est pas jugé, que se passera-t-il à sa mort ? Lorsque l’animal meurt, son germe de vie est libéré du corps physique par Dieu, et ce rempart d’Amour est ramené dans le Cœur de Dieu. En ce sens, on peut donc déjà dire qu’un animal retourne dans les sphères célestes à sa mort, à l’endroit où son germe de vie a été créé : dans le Cœur de Dieu. (…)

Ainsi, lorsque l’animal meurt, son principe de vie est pour ainsi dire chargé de tout ce que l’animal a éprouvé dans ses relations avec les âmes humaines, c’est-à-dire de toutes les souffrances qu’il a subies de la part des hommes, et de toutes les l’amour, la tendresse et les soins qu’il a reçus à cause des âmes humaines qu’il a reçues au cours de sa vie. Concrètement, cela signifie qu’un animal, à sa mort, rend un témoignage muet à Dieu, pour ainsi dire, des âmes humaines avec lesquelles il a été en contact au cours de sa vie, positivement comme négativement. Les animaux de compagnie en particulier deviennent ainsi, pour ainsi dire, les avocats silencieux des âmes qui les ont traités avec amour, mais aussi des témoins contre les âmes qui les ont maltraités.

Nous pouvons imaginer tout cela de telle manière que Dieu « lit » dans son principe de vie à la mort d’un animal : Il voit et ressent tout (chaque sensation) que cet animal a expérimenté avec les humains, avec quelle âme humaine il a expérimenté cela, et comment chaque sensation individuelle doit être évaluée (en tant qu’Amour supplémentaire, respectivement en tant que souffrance infligée).

Donc tout cela signifie que l’Amour pour un animal (que ce soit un animal de compagnie ou même « juste » un oiseau de jardin, etc.) peut contribuer à la Rédemption et à la sanctification d’une âme humaine, mais aussi que tout mauvais traitement d’un animal aux yeux de Dieu C’est absolument un péché, car un tel acte exprime un manque d’Amour pour une Œuvre de Dieu, et affecte indirectement négativement Son Plan de Salut. (…)

La Maîtresse de toutes les âmes s’est un jour demandé par mon intermédiaire si nous reverrions un jour nos animaux bien-aimés dans la Vie Éternelle ? L’homme s’imagine parfois qu’après cette vie sur terre il reverra son animal de compagnie au Ciel tel qu’il était durant sa vie. La Reine Céleste explique :

Celui de l’animal qui reste réellement en liaison ininterrompue avec Dieu et ses œuvres est le principe de vie. C’est donc ce principe de vie qui revient à Dieu. Ce principe n’est pas matériel, il n’a rien à voir avec le corps de l’animal. Un animal décédé existe donc toujours absolument dans l’au-delà, mais pas sous la forme matérielle sous laquelle l’âme humaine le connaît sur terre. Le principe de vie de l’animal est perçu avec les yeux de l’âme dans l’au-delà.

Maria ne m’a jamais rien dit sur l’existence d’un paradis séparé pour les animaux. Puisque les animaux ne peuvent pas pécher, contrairement aux humains, ils n’ont rien à expier après leur mort. Cette expiation ne concerne que les âmes des hommes. Quant aux animaux, cependant, Mary m’a dit : « Aucun être vivant innocent n’est perdu ». Un animal décédé retourne au Cœur de Dieu comme principe de vie. Le principe de vie est le « porteur » de l’Intelligence Divine, qui régule le processus de croissance et l’influx de force vitale de Dieu dans l’être, et contient, pour ainsi dire, une « ébauche du plan de vie » de l’être vivant concerné. Tout cela fait du principe de vie de l’animal un véritable miracle de la main de Dieu. (…)

Mary ne m’a pas dit mot pour mot, mais elle m’a fait comprendre que l’âme humaine au Paradis peut aussi percevoir les principes de vie des animaux décédés, et peut les reconnaître comme s’ils étaient physiquement présents. On pourrait en effet imaginer que l’âme humaine pourra reconnaître son chien, son chat, son lapin, son canari, etc., sans plus tarder, non pas parce qu’ils seront physiquement debout devant elle, mais parce que l’âme dans la gloire aura une perception entièrement divulguée. La Reine du Ciel m’a confié un jour que l’âme, lorsqu’elle entre au Ciel, reconnaît tous les habitants du Ciel, malgré le fait qu’elle n’a jamais rencontré Saint A ou Ange B, etc., sur la terre. L’âme perçoit une autre âme au Ciel très différemment qu’elle ne le fait ici sur terre. La perception dans l’au-delà ne se fait pas par les sens, mais par le noyau de l’âme. Il n’est donc pas nécessaire que l’âme au Ciel qu’un être possède un corps physique pour qu’elle reconnaisse cet être. L’âme y regarde, pour ainsi dire, directement dans le noyau de l’autre être.

Ainsi, nous pouvons voir que Dieu ne laisse rien se perdre, que même la vie de chaque animal a un sens et que toute vie retourne dans le sein de Dieu. Ce qui sort de Lui revient à Lui, à moins qu’il ne s’arrache à Lui. Seule l’âme humaine peut le faire, les animaux ne le peuvent pas. (…)

En résumé : Les animaux n’ont pas d’âme immortelle, mais Dieu nous recrée au Ciel nos animaux aimés, afin que nous soyons pleinement heureux.

L’âme vivante des créatures inférieures n’est pas une âme telle que celle de l’homme. Quand un animal est mort, pour lui, c’est la vraie fin. Il n’y a pas d’avenir pour lui.

Extrait des visions de Maria Valtorta, L’Évangile tel qu’il m’a été révélé,

(…) l’homme doit avoir soin de ce que Dieu, avec un soin providentiel, a mis à sa disposition. Soin ne veut pas dire idolâtrie, ni affection déréglée pour les bêtes ou les plantes, ou quelque autre chose. Soin veut dire sentiment de pitié et de reconnaissance pour les choses de moindre importance qui nous servent et qui ont leur vie, c’est-à-dire leur sensibilité.

L’âme vivante des créatures inférieures dont parle la Genèse n’est pas une âme telle que celle de l’homme. C’est la vie, simplement la vie, c’est-à-dire d’être sensible aux choses actuelles tant matérielles qu’affectives. Quand un animal est mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c’est la vraie fin. Il n’y a pas d’avenir pour lui, mais tant qu’il est vivant, il souffre de la faim, du froid, de la lassitude et il est sensible aux blessures, à la souffrance, à la jouissance, à l’amour, à la haine, à la maladie et à la mort. Et l’homme, en souvenir de Dieu qui lui a donné ce moyen pour rendre moins dur son exil sur la Terre, doit être humain envers les serviteurs inférieurs que sont pour lui les animaux. Dans le livre de Moïse, n’est-il pas prescrit peut-être d’avoir des sentiments d’humanité même pour les animaux, que ce soit volatiles ou quadrupèdes ?

Une chose bonne doit toujours être aimée.

En vérité je vous dis qu’il faut savoir regarder avec justice les œuvres du Créateur. Si on les regarde avec justice, on voit qu’elles sont « bonnes ». Et une chose bonne doit toujours être aimée. On voit que ce sont des choses données à bonne fin et par une impulsion d’amour, et que comme telles nous pouvons, nous devons les aimer en voyant, au-delà de l’être fini, l’Être Infini qui les a créées pour nous. On voit que ce sont des choses utiles et qui, comme telles, doivent être aimées. 

Rien, rappelez-vous-le bien, n’a été fait sans but dans l’Univers. Dieu ne perd pas sa parfaite Puissance en des choses inutiles. (…). Il n’y a rien d’inutile dans la Création. Dieu a tout fait à bonne fin, par amour pour l’homme. L’homme doit user de tout avec une intention droite et avec amour pour Dieu qui lui a donné tout ce qui existe sur la Terre, pour que ce soit soumis au roi de la Création.

Lire également le chapitre : Les paysages du paradis
Pour info, au Paradis, nous retrouvons les animaux de compagnie que nous avons aimés sur terre, et d’une façon générale, nous retrouvons au Ciel tout ce que nous avons aimé, ou tout ce que nous aurions aimé avoir, car tous nos rêves deviennent réalité.
C’est ce que nous révèle le livre : L’ange Clarus nous raconte le paradis (Édition du Parvis) dont je vous conseille la lecture : « Chaque rêve vit et tout désir est comblé. »

Vous retrouvez aussi, dans les Demeures Célestes, vos animaux favoris.

Un souffle qui passe… Messages du Ciel au monde d’aujourd’hui. Message du Ciel donné pour la Toussaint 2019 – Lire le message en entier.

(…) Vous retrouvez aussi, dans les Demeures Célestes, vos animaux favoris – en particulier les chiens, les chats ou les chevaux, qui sont de fidèles amis des hommes.
Et si vous avez quelque doute à ce sujet parce que l’enseignement de l’Église ne le mentionne guère, pensez à ces braves toutous qui font des kilomètres pour aller se coucher sur la tombe de leur maître et s’y laisser mourir, ou à ces gentils matous qui accompagnent pendant des années et jusqu’au bout leur veille maîtresse de leur affection et de leurs ronrons.
Pensez à tous ces chevaux qui, au cours des siècles, ont transporté sur leur dos tant d’êtres humains, ou qui, en vaillants destriers, ont péri avec eux dans la bataille. Comment Dieu pourrait-il séparer dans l’Autre Vie tout ce qu’il a créé de bon et avec amour sur cette Terre ? (…)

Lire le message en entier.


Extrait du livre : Saint Augustin – Mes paroles pour votre temps – Volume 1 (Éditions du Parvis). Saint Augustin donne des messages à Giuliana Buttini (1921-2003).

Giuliana Buttini : Née à Gênes, en 1921, elle épouse Luigi Crescio en 1945. En septembre 1946 naît leur fils Armando. Il leur sera enlevé en pleine jeunesse, en 1967. Giuliana vit « une nuit obscure » avec de fortes tentations de désespoir et de révolte contre Dieu. Dure épreuve qui va la préparer à la mission à laquelle elle est destinée.
Le 27 juillet 1972 débutent les messages de Jésus. (…) Quant aux autres voix (qui communiqueront avec Giuliana) elles ont mission de témoigner de la foi (…) Giuliana est décédée le 1er septembre 2003.

Ne pleure pas maman ; c’est moi qui prends Platon maintenant.

7 juin 1974.

Les animaux sont des créatures qui sont là pour l’homme. Se réjouissent et souffrent comme lui. Êtres de chair, leur psychisme est réduit et limité ; mais, les chiens surtout, sont toujours fidèles à leur maître.
Moi, Augustin, je descends chez toi, Clarté, (ainsi est nommée Giuliana Buttini), et je te trouve en larmes ! Pourquoi ? Tu auras et retrouveras tout.
Maintenant, le vieux chien, l’ami de vos jours heureux et de vos années tristes va retrouver son jeune maître. (le fils de Giuliana Buttini, décédé, appelé aussi : Ange)
L’ange t’avait prévenue. Il t’a dit en riant : « Ne pleure pas maman ; c’est moi qui prends Platon maintenant »
Tu t’interroges sur la souffrance des animaux, alors qu’ils n’ont ni devoir, ni discernement, ni libre arbitre.
Ils souffrent, parce que sur terre tout ce qui est matériel est corruptible. Vous ne le comprenez pas, mais cela fait partie de l’harmonie : joie et douleur des créatures humaines ou non, se fondent dans l’harmonie et de la dysharmonie.
Que cette pensée te console, car ton chien a eu beaucoup de joie et sa douleur n’est pas aussi intense que celle de l’homme.
Je retourne à mon monde et dès que je rencontrai ton Ange (ton fils) avec ses chiens, je leur ferais une caresse.

La petite âme limitée des animaux aux petites pensées, peut revivre dans la pensée éternelle de l’homme.

19 juin 1974

En ce début de soirée tiède, je viens à toi, moi, Augustin. Je t’adresse ma pensée au sujet des animaux créés par Dieu pour être au service de l’homme. Par amour, c’est souvent l’homme qui sert les animaux ! C’est bonté et amour pour la création. La petite âme limitée des animaux aux petites pensées, peut revivre dans la pensée éternelle de l’homme quand il est. Ainsi, il peut revoir tout ce qu’il a aimé d’un sentiment pur.
La pensée crée les images qui se matérialisent au moment même. Cela concerne tout ce que l’être libre, devenu pur esprit, désire avoir ou retrouver. Il retrouvera tout dans le grand univers, émanation de Dieu. Dieu crée tout, pour une raison, un but éternel et reconnaît en chacune de ses créatures l’amour qu’elle a donné à d’autres créatures.

Le purgatoire est rempli d’âmes dont la plus grande faute a été la mise à mort cruelle des animaux.

Messages de Notre Seigneur Jésus-Christ pour le monde du XXIe siècle.
Sœur Beghe – Samedi 7 novembre 2020

Un animal est, par nature, attaché à l’homme mais le péché originel a rendu les hommes injustes à leur égard. La nourriture qu’ils obtiennent en les mangeant est justifiée parce que Je le leur ai permis (Gn 9, 2) mais non en les faisant souffrir avant et pendant leur mise à mort. La mise à mort sanglante et cruelle est un péché que Je punirai dans le monde éternel.

Le purgatoire est rempli d’âmes dont la plus grande faute a été la mise à mort cruelle des animaux. L’absence de bonté à leur égard est injustifiée, les animaux sont des victimes innocentes et, même si elles sont inférieures, l’innocence abîmée est condamnable.

Les animaux réfléchissent, ils ont peur comme ils peuvent aimer et ils dépendent largement des hommes pour leur espace de vie. Ceux qui les traitent comme des objets se trompent et ils devront reconnaître leur erreur quand le jugement de leur âme sera leur état présent. Les animaux sont des aides et toute aide doit être respectée.

Bien des animaux avaient trouvé refuge dans cette zone bénie, ils y étaient à l’abri des maladies et des agressions et, puisque les Anges protégeaient les frontières, ils ne permettaient pas aux animaux agressifs de pénétrer dans le paradis.

Message de Jésus à Sœur Beghe, daté du 28 juin 1989 : Le Paradis terrestre – du livre « Dieu et les hommes », p. 58-59, (Ed. Résiac)

(…) Le paradis terrestre a subi l’assaut des influences du mal mais il aurait pu au contraire étendre ses bonnes influences et changer progressivement la face de la terre. Les Anges auraient combattu devant les hommes et les auraient protégés et défendus. Par leur péché, Adam et Eve ont, au contraire, donné leur concours aux démons qui se sont précipités pour détruire et saccager le bien, et le réduire à néant.

Le paradis terrestre était un lieu sur la terre qui avait été gardé intact et où les influences du mal n’avaient aucune prise. Le paradis terrestre était destiné à s’étendre et à prendre une étendue qui couvrirait toute la surface de la terre, et les frontières du paradis terrestre étaient défendues par les Anges.

Le paradis terrestre était riche de plantes et de végétation, et les fleurs couvraient la terre en bouquets ravissants et colorés.
Bien des animaux avaient trouvé refuge dans cette zone bénie, ils y étaient à l’abri des maladies et des agressions et, puisque les Anges protégeaient les frontières, ils ne permettaient pas aux animaux agressifs de pénétrer dans le paradis.

Les animaux du paradis ne mouraient pas mais, quand le temps de quitter le corps était arrivé, leur âme s’envolait de leur corps pendant leur sommeil et les animaux endormis ne se réveillaient pas.

Quand la destinée de l’homme était encore promise au bonheur terrestre et à la sainteté parfaite, les animaux et la vie végétale se partageaient le paradis dans une harmonieuse et très parfaite entente. Les animaux ne se nourrissaient que de la végétation parvenue à maturité et ayant essaimé. Les animaux étaient très attentifs dans le choix de leur nourriture et la vie végétale ne subissait aucune destruction dans ses parties naissantes ou florissantes.

Elle servait de nourriture dans sa partie éteinte et ne souffrait pas de cette ordonnance. Par contre, lorsque les Anges durent quitter le paradis terrestre du fait du péché, les démons ne protégèrent pas la végétation naissante et florissante ; ne survécurent plus que les plantes et les fleurs que Dieu ne permit pas aux démons de saccager.

Il en est de même aujourd’hui : les plantes et les fleurs qui se reproduisent et qui parviennent à traverser le cycle de leur vie, ne le peuvent plus sans la protection de Dieu qui use de Sa Puissance et de Son Autorité pour les préserver.

Il arriva à cette hypothèse invraisemblable : les plantes font la différence entre une intention réelle et une intention simulée !

Extrait de mon livre autobiographique : Une vie dans le surnaturel

(…) S’il y a communication psychique avec les hommes et les animaux, il y a également des interactions avec les plantes, dont il a été prouvé qu’elles sont capables d’émotions et de décisions. C’est l’Américain Cleve Backster (1924-2013) qui mit en évidence cette réalité. C’était un spécialiste du « détecteur de mensonges » auprès de la CIA.

Il installa ce type d’appareil (un polygraphe avec des capteurs de micro-courants électriques) sur des plantes pour étudier leur réaction au danger. Backster mit en évidence une « réaction » témoignant d’une sensibilité des plantes aux intentions humaines ou à la souffrance.
Il poursuivit ses expériences sur les bactéries du yaourt, les œufs, et d’autres éléments vivants, et affirma que ses résultats montraient que la « perception primaire » pouvait être mesurée chez tous les êtres vivants.

Voici un extrait du livre : « La télépathie », de Alain Sotto. Édition CAL (1977). Ce livre n’est plus édité.

Backster décida donc de faire subir une « émotion forte » à sa plante pour voir ce que donnerait le tracé. Il plongea une feuille dans sa tasse de café brulant. Aucune réaction. Il imagina alors d’augmenter la menace en brulant l’une des feuilles. Et, au moment précis où il imagina ce nouveau scénario, et avant même de la mettre à exécution, l’aiguille du polygraphe monta brutalement, et s’arrêta vers le haut un certain temps. Backster n’avait touché ni la plante, ni son appareil. Il se rendit compte que la réaction surprenante de l’aiguille s’était produite au moment précis où, dans son cerveau, se formait l’image de la feuille qu’il allait bruler. Comme si la plante avait capté ses pensées et, devant la menace mortelle, avait réagi par une « émotion forte ». Il sortit de la pièce pour chercher des allumettes et, à son retour, nota une nouvelle oscillation dans le tracé.

À son corps défendant, il décida de bruler la feuille. Il remarqua alors que le tracé était moins important que précédemment. Il attendit un certain temps, et s’imagina devant la plante, faisant semblant de vouloir la bruler. À son grand étonnement, la réaction fut nulle. Il arriva à cette hypothèse invraisemblable : les plantes font la différence entre une intention réelle et une intention simulée !