Toussaint et Indulgence pour les défunts

La sainteté est de même nature pour tous, mais elle reste néanmoins différente pour chacun.

Un souffle qui passe – Message du 1er novembre 2023 – Lire le message en entier.

Bien chers frères,
En ce jour de notre fête, nous, vos frères qui habitent les Demeures Célestes, sommes tout spécialement à vos côtés et dans vos cœurs dans la communion des saints.
Qui sommes-nous ? Ceux que l’Église a déclarés saints et bienheureux, élevés jusque dans la félicité des élus, et ceux qui, parmi vos proches, ont été jugés dignes par notre Seigneur Jésus-Christ de nous y rejoindre. Mais aussi, le reste des « sauvés », c’est-à-dire les « âmes du Purgatoire », qui, pour pouvoir nous être totalement unies, ont encore besoin de messes célébrées à leur intention, de vos prières, de vos sacrifices, de vos aumônes, du pardon que vous devez leur accorder si, sur cette Terre, elles ont pu vous blesser ou vous offenser, et du pardon qu’elles-mêmes doivent vous consentir dans le cas inverse.

Cette grande fête de tous les saints, connus ou inconnus, est pour nous l’occasion de vous rappeler que nous sommes de puissants intercesseurs auprès de Dieu, et de vous encourager à pousser vos recherches plus avant non seulement sur les fins dernières, mais également sur votre propre fin. Car vous devez toujours vous y tenir prêts et garder votre âme dans l’attente du Seigneur, qui seul connaît l’heure de votre mort.

Ainsi, ceux qui parmi vous souhaitent en savoir davantage sur le moment de la mort et ce qu’il advient des âmes des défunts, sur la substance du « corps spirituel » évoqué par Paul – cette représentation céleste de l’âme qui est en constante gestation quand l’homme terrestre progresse dans la vertu -, sur les différentes demeures de la Maison du Père, et sur les expériences dites de mort imminente (EMI), pourront lire ou relire les principaux messages sur ce sujet,

Message du 1er novembre 2019 (I)
Message du 1er novembre 2019 (II)
Message du 1er novembre 2019 (III)
Message du 1er novembre 2022.

en complément, bien sûr, de ce qu’explique le Catéchisme de l’Église catholique sur la question des fins dernières.

Notre propos aujourd’hui est de vous rappeler, à la demande de notre Seigneur Jésus-Christ, le Maître de la Vie, que tout homme, grand ou petit, riche ou pauvre, puissant ou ordinaire, finit immanquablement par mourir pour se retrouver dans l’Autre Monde soit parmi les sauvés – c’est-à-dire en Purgation ou directement avec nous dans la gloire pour une éternité de délices – soit parmi les damnés, c’est-à-dire en Enfer, là où brûle un brasier qui ne s’éteint jamais. Et il ne s’agit point, là, chers frères, d’une image !

« Fadaises ! diront certains. Si Dieu est bon, l’Enfer ne peut pas exister ! » Et il est vrai que, dans votre monde moderne, tout est mis en œuvre pour vous faire oublier l’Enfer et même nier son existence, qui n’en reste pas moins un dogme – c’est-à-dire une vérité de foi – pour l’Église catholique. Nous-mêmes, qui sommes au Ciel, regardons toujours l’Enfer avec abomination malgré l’immense abîme qui nous sépare des damnés.
Depuis des années déjà, le Démon se plaît à laisser les hommes le tourner en ridicule au travers de représentations grotesques qui lui ôtent toute réalité. Ainsi relégué dans le domaine de la mythologie et de l’imaginaire, il peut continuer d’agir sournoisement au sein de vos sociétés, où le péché se voit banaliser et même normaliser au moyen de lois infâmes.

Vous rendez-vous compte, chers frères, à quel point nombre de vos gouvernants se sont éloignés de la Sagesse alors qu’ils devraient la rechercher et observer ses lois ? Confusion des valeurs, mensonge, corruption, déloyauté, parjure, homicide : ils ne respectent plus la pureté ni de la vie ni du mariage, et se font les complices et les adeptes de la souillure morale, des perversions sexuelles, de l’adultère et de la débauche, quand il ne s’agit point de célébrations de mystères occultes, voire de meurtres rituels d’enfants.

Mais nous vous l’avons dit de nombreuses fois, chers frères, dans ces messages : il n’est rien de nouveau sous le soleil  !  Sauf qu’avec la libération des mœurs, la normalisation du péché et la cyber communication, plus rien ne choque plus personne, et les échanges virtuels – surtout les plus pernicieux – vont bon train sur Internet. Cependant, « Ne vous y trompez pas, dit Paul dans la même Épître : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les pédérastes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les diffamateurs, ni les rapaces, aucun de ceux-là ne recevra le Royaume de Dieu en héritage » parce qu’ils auront sciemment refusé de suivre l’enseignement du Seigneur. (…)

Certains d’entre vous diront sans doute que la sainteté leur paraît irréalisable. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que si elle est de même nature pour tous, elle reste néanmoins différente pour chacun, comme peut l’être la notion de plénitude. Ainsi, un petit verre peut être plein d’eau tout comme un grand verre ! Alors, chers frères, ne vous découragez pas, convertissez vos cœurs, ne soyez plus esclaves du péché mais sujets de la grâce de Dieu et vivez pour Dieu en Jésus-Christ.

Que Notre-Seigneur et sa très sainte Mère vous bénissent et vous gardent.
Vos frères dans la Vérité

Une indulgence plénière pour les défunts pendant tout le mois de novembre.

Extrait du site : aleteia.org

En novembre, Église catholique accorde une indulgence plénière aux défunts qui se trouvent dans le Purgatoire. Condition :
Le fidèle doit aller prier à l’attention du défunt dans une église ou un oratoire le 2 novembre, ou dans un cimetière entre le 1er et le 8 novembre.
Pour recevoir cette indulgence, le croyant est toujours tenu d’être détaché de tout péché et d’avoir l’intention de se conformer le plus tôt possible aux trois conditions habituelles que sont :
– la confession sacramentelle,
– la communion eucharistique
– et la prière des intentions portées par le pape.

… pendant tout le mois de novembre

Comme en 2020, le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Pénitencerie apostolique, a signé le 27 octobre 2021, avec l’accord du pape François, un décret facilitant l’obtention d’une indulgence plénière pour les fidèles défunts pendant tout le mois de novembre. Habituellement, cette indulgence ne peut être obtenue que le 2 novembre, jour des Morts.

Photo ci-dessous, un cimetière en Pologne

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Nous apprécions toutes ces belles fleurs et plantes qu’avec amour vous disposez devant les tombes ou les caveaux.

Message du Ciel de Jean, messager de la lumière. Extrait du livre : Le temps presse, rallumez vos lampes – Page 109.

(…) C’est la prière qui aidera et guidera leurs chers disparus vers leur maison éternelle, à la manière d’une lanterne. Certes, vous n’avez pas à les oublier, mais vous devez apprendre à laisser partir celles et ceux que vous aimez. Et la prière est un moyen qui vous est donné de les laisser s’éloigner et de les confier à Celui qui les aime infiniment plus que vous ne pouvez les aimer…
(…) Vos anges gardiens guident ces âmes vers vous et lorsque, par vos prières et messes offertes, vous les avez aidées à progresser, elles vous le font savoir en songe ou emplissent votre cœur de paix céleste. (…)
Nous sommes avec vous et vous comprenez bien que nous apprécions toutes ces belles fleurs et plantes qu’avec amour vous disposez devant les tombes ou les caveaux. Si vous saviez toute notre joie, vous ne seriez pas tristes. (…)

En cette période de Toussaint, le but de ce message est de vous apporter quelques données plus explicites sur les fins dernières.

Un souffle qui passe – Message du 1er novembre 2019 – Lire le message en entier.

Bien chers frères,
Quelle joie dans le Ciel que cette Fête de tous les saints ! Nous, habitants du Ciel, nous réjouissons avec les anges autour du Seigneur et de la Vierge Marie, et chantons, dans une harmonie dont nulle oreille humaine ne peut avoir idée, les louanges de Dieu – qui n’est pas celui « de morts mais de vivants » ! Même les meilleurs de vos virtuoses tomberaient en extase s’ils en avaient connaissance.

En cette période de Toussaint, réservée aux défunts, le but de ce message est de vous apporter quelques données plus explicites sur les fins dernières car, malgré l’enseignement que vous avez pu recevoir à ce sujet, nous voyons bien que la plupart d’entre vous ne savent pas vraiment à quoi s’attendre au moment de leur mort. Par exemple, interprétant erronément le passage du prophète Ezéchiel sur les ossements desséchés, beaucoup pensent qu’ils vont dormir dans leur tombeau jusqu’à la Résurrection finale. Il n’en est rien, frères aimés, car la vie se poursuit immédiatement après la mort !

En effet, si le corps charnel, une fois enseveli, commence inéluctablement son cycle de décomposition pour retourner en poussière, l’âme, c’est-à-dire votre être spirituel, constitué de tout ce qui fait de vous une personne humaine unique avec sa conscience, son intelligence, sa mémoire, son capital d’amour et une apparence qui la rende reconnaissable, se détache du corps de chair – un peu à l’image d’un papillon qui quitte sa chrysalide – pour entrer de plain-pied dans son éternité !

L’Église vous enseigne que, dès sa mort, chaque homme reçoit déjà, en son âme immortelle, une rétribution immédiate en fonction de ses œuvres et de sa foi dans la perspective d’une Résurrection Générale à la fin des temps – et cela, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du Ciel, soit pour s’engager dans un processus de purification avant de rejoindre le Ciel, soit pour se damner immédiatement et pour toujours.

Une fois détachée du corps de chair, l’âme, pourtant indivisible, n’est plus tributaire de l’espace ni du temps tels que vous les concevez. Alors, avec la rapidité de l’éclair, elle revoit toute sa vie terrestre à la lumière de l’amour de perfection qui irradie de la présence de notre Seigneur Jésus-Christ dans un jugement particulier d’une objectivité totale. Mais elle peut aussi, parallèlement, se trouver en présence de sa propre dépouille et de membres de sa famille ou de personnes apprenant son décès à des kilomètres de là, et même suivre « en direct » le déroulement de ses funérailles lorsqu’elles ont lieu, et l’ensevelissement de « frère Âne ».

Pour faire simple, il y a deux catégories de « demeures »

Dans l’Évangile de Jean, il vous est demandé de croire en notre Seigneur Jésus-Christ, et de croire aussi que, dans la Maison du Père, « il y a de nombreuses demeures ». Ainsi, à l’issue du jugement particulier, l’âme peut rejoindre – pour faire simple – deux catégories de « demeures » :

Les Demeures Célestes.

– soit celles où vont les âmes rachetées, sauvées par l’unique sacrifice de Notre-Seigneur sur la Croix : ces demeures s’échelonnent depuis un « Bas Purgatoire », où les âmes repenties sont en proie aux plus grands regrets, jusqu’au plus haut des Cieux, où, bienheureuses, elles vivent avec les anges, les saints et la Très Sainte Vierge Marie dans l’amour et la contemplation du Dieu Trinitaire. Il faut savoir que l’évolution des âmes rachetées jusqu’aux Demeures Célestes n’est rendue possible que par les messes, les aumônes, les prières et les sacrifices offerts à leur intention, et aussi le pardon que daignent leur accorder ceux qu’elles ont offensés au cours de leur vie terrestre – comme elles aussi doivent pardonner à ceux qui les ont offensées. Mais Dieu peut intervenir lui-même directement, comme ce fut le cas pour le Bon Larron, à qui Jésus dit, jugeant sa contrition parfaite à l’instant de sa mort : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. »

Les Demeures des âmes damnées.

– soit celles – préparées « pour le Diable et pour ses anges » – où vont les âmes damnées : ces demeures sont celles des hommes qui, avec orgueil, dans une opposition opiniâtre au Père du Ciel ou une négation obstinée de son existence, ont préféré vivre sans lui et aller délibérément jusqu’à s’acoquiner sur Terre avec les puissances des ténèbres pour vivre une vie de péché, qui les a coupés de la grâce divine. Jusqu’au bout, ces âmes ont refusé la miséricorde de Dieu et ont refusé de lui demander pardon, contrairement au Bon Larron. Telle est bien la définition du péché mortel donnée par l’Église catholique : « une aversion volontaire de Dieu ». Après la mort charnelle, ces âmes se retrouvent comme engluées dans le mal dont elles se sont rendues elles-mêmes prisonnières, sans plus aucune possibilité de se relier à l’amour de Dieu ni de leurs frères. Relisez, amis, la parabole du Mauvais Riche, envoyé à sa mort dans l’Hadès – où il reste en proie à de grandes tortures – et du Pauvre Lazare, qui fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham. Depuis le Ciel, ce dernier dit à l’homme riche : « Entre nous et vous, un grand abîme a été fixé, afin que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent, et qu’on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous. » (Lc 16, 26)

Si l’âme est orientée vers la béatitude du Ciel.

Si, à l’issue du jugement particulier, l’âme est orientée vers la béatitude du Ciel – que ce soit directement à la suite de ce jugement ou à l’issue du processus de purgation -, elle perçoit clairement « ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas montré au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment ».
En premier lieu, en effet, nous accédons à la connaissance, à la contemplation et à la paix de Dieu, que nous pouvons à présent voir face à face en la personne du Ressuscité. Son amour rayonnant et chaleureux nous enveloppe complètement et nous comble de bonheur.
En outre, nous sommes « comme des anges dans le ciel », qui ne sont pas soumis aux limites de l’espace et du temps terrestres : avec nos yeux spirituels, nous pouvons voir tout à la fois devant et derrière nous, et au-dessus et au-dessous de nous.
Nous pouvons nous trouver à plusieurs « endroits » à la fois, vivre plusieurs « moments » en même temps, et communiquer avec les âmes bienheureuses dans une immédiateté qui n’a plus besoin d’avoir recours au langage.
Nous pouvons, en un clin d’œil, avoir un accès direct à une multitude de connaissances sur notre histoire personnelle, sur celle de nos ancêtres, celle de l’univers ou celle d’un pays ; celle de Jésus de Nazareth, de la Vierge Marie ou d’un saint, etc.
Nous pouvons enfin intercéder pour vous auprès de Notre-Seigneur et vous obtenir des grâces, et lorsque Dieu nous le permet, seconder ponctuellement vos anges gardiens pour vous aider, par notre amour toujours fidèle et à présent totalement purifié, à cheminer sur la voie de la perfection, qui vous conduira à Jésus.

Si, à l’issue du jugement particulier, l’âme entame son processus de purgation, elle prend davantage conscience de ses imperfections, et, lorsqu’elle a lourdement péché, de toutes ses vilenies, impuretés, mensonges, trahisons, convoitises, actes d’orgueil et d’égoïsme, de tous ses manquements et de tous ses crimes.

Selon que ses fautes vénielles ont été confessées ou pas, elles peuvent lui apparaître soit comme les cicatrices d’anciennes blessures, soit comme des blessures encore purulentes. L’âme peut aussi voir ses péchés clairement défiler dans une vision toute panoramique qui inclut non seulement la portée du mal qui a été commis en pensée, en parole, par action et par omission, mais aussi toutes les chaînes de conséquences que ce mal a pu entraîner dans la vie de ceux qui en ont été victimes – et même parfois dans la vie d’autres personnes et sur plusieurs générations.

Alors, l’âme perçoit la gravité de chacune de ses fautes à la lumière de l’amour de Dieu, ce qui attise en elle une vive brûlure ressentie « en esprit » là même où elle avait péché dans son corps de chair : la tête, les yeux, la langue, les oreilles, le nez, le ventre, les membres et ces parties du corps que vous tenez, comme le dit Paul, pour « pour les moins honorables » (1 Co, 12, 23). Tel est le fameux feu purificateur du Purgatoire, qui peut toucher jusqu’à la totalité de l’être, et dont l’intensité varie selon les personnes et selon les péchés qu’elles ont pu commettre.

Au cours de cette phase douloureuse, l’âme perçoit humblement qu’il ne s’agit pas là d’un châtiment mais d’une grâce toute spéciale qui lui est accordée par Dieu le Père et par le Fils, à qui tout jugement a été remis, pour lui faire comprendre que, sans le sacrifice rédempteur offert une fois pour toutes par notre Seigneur Jésus-Christ sur la Croix, elle n’eût jamais pu être sauvée !

C’est lorsque cette purification arrive à son terme et que sa contrition est parfaite que l’âme, ayant « lavé son vêtement dans le Sang de l’Agneau » (Ap 7, 14), peut accéder aux Demeures Célestes (4).

L’adage qui dit qu’il vaut mieux « faire son purgatoire sur Terre » n’est pas faux car lorsque l’âme arrive de l’Autre Côté sans s’y être convenablement préparée, sa souffrance n’en est que plus grande. Mais, comme vous l’aurez compris, chers frères, le Père du Ciel aime sa créature, et son but n’est pas de la détruire : « Tu as pitié de tous puisque tu peux tout, et tu ne regardes pas les péchés des hommes afin qu’ils se repentent. » (Sg 11, 23)

Si, à l’issue du jugement particulier, l’âme aboutit en Enfer, elle y restera liée aux démons et aux esprits impurs, qu’elle se sera plu à côtoyer pendant sa vie terrestre.

Ce n’est qu’à l’heure du Jugement Dernier – celui de la Résurrection Générale annoncé par Notre-Seigneur lui-même, et dont nul ne connaît le jour ni l’heure sinon le Père (cf. Mc 13, 32) – que tous les hommes encore sur Terre ou déjà dans l’Autre Monde ressusciteront, et qu’il incombera au Christ Jésus de séparer une fois pour toutes les brebis d’avec les boucs (cf. Mt 25, 31-33).

Alors, les justes, dans leur chair glorifiée semblable à celle du Corps du Ressuscité, habiteront le Ciel éternellement auprès de Dieu. « On est semé dans l’ignominie, on ressuscite dans la gloire, dit Paul. On est semé dans la faiblesse, on ressuscite dans la force ; on est semé corps psychique (charnel), on ressuscite corps spirituel » (1 Co 15, 42-44) parce que « la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu, ni la corruption hériter de l’incorruptibilité (5). » (1 Co 15, 50)

Quant aux maudits, ceux qui n’auront pas voulu de Dieu, ils ressusciteront pour aller en Enfer éternellement avec Satan et ses sbires, et être damnés corps et âme (cf. Mt 10, 28) sans aucune possibilité de rachat.
Car l’Enfer, frères bien aimés, n’est pas une allégorie, et nous sommes peinés de voir combien peu de chrétiens y croient encore ! Nous qui sommes au Ciel évoquons toujours l’existence de l’Enfer avec horreur. Cependant, qu’une chose soit claire : le Père du Ciel veut sauver tous les hommes, et seuls ceux qui auront péché « contre l’Esprit Saint » (cf. Mt 12, 31-32 ; Mc 3, 28-30 ; Lc 12, 8) en reniant Dieu et en persistant à rejeter son amour à chacune de ses multiples sollicitations, s’y retrouveront à tout jamais.

Veillez sur votre âme en faisant de chaque jour de votre vie terrestre comme si c’était le dernier.

Alors, chers frères, vivez d’espérance et d’amour ! Croyez que Dieu vous aime, et veillez sur votre âme en faisant de chaque jour de votre vie terrestre comme si c’était le dernier. Examinez votre conscience régulièrement et fréquentez les sacrements : l’Eucharistie, Pain pour la Vie Éternelle, et la Confession, sacrement du salut. Lisez les Écritures et méditez-les. Croyez à la Vie Éternelle et à la Résurrection !

Priez pour tous vos défunts ; faites pour eux l’aumône et faites célébrer des messes à leur intention. S’ils vous ont offensés, accordez-leur votre pardon sincère. Unissez vos prières à celles de l’Église pour les âmes du Purgatoire afin qu’elles puissent nous rejoindre plus promptement dans les Demeures Célestes. Ces âmes rachetées mais encore privées de la vision de Dieu ont pourtant connaissance des messes, des aumônes et des prières que vous offrez pour elles depuis la Terre, et, infiniment reconnaissantes, elles aiment demander à Dieu de vous accorder ses grâces.

Bonne fête de tous les saints, amis, dans cette merveilleuse communion qui nous unit, et qu’après avoir lu ce message, nul ne puisse dire de vous : « Vous êtes dans l’erreur en ne connaissant ni les Écritures ni la puissance de Dieu » (Mt 22, 29) !

Que Notre-Seigneur et sa très sainte Mère vous bénissent et vous gardent.
Vos frères dans la Vérité

Autres chapitres :
Les cimetières
Les funérailles

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