Renoncer à sa propre volonté

C’est cette prière qui, en tant que votre Père, me plaît le plus.

Saint Amour : Message de Dieu le Père donné à Maureen (USA) Le 27 mai 2022.
Je vois une Grande Flamme que j’ai appris à reconnaitre comme le Cœur de Dieu le Père. Voici son message :

Lorsque vous priez, priez pour accepter ma Volonté Divine pour vous dans chaque situation. Une telle prière s’élève d’un cœur courageux et désintéressé dans ses objectifs. C’est cette prière qui, en tant que votre Père, me plaît le plus. Une telle prière s’élève d’un cœur aimant – un cœur qui respecte ma Volonté dans chaque situation.

Le cœur qui prie de cette manière est mort à lui-même et aime ma Volonté d’un cœur confiant. Souvent ma Volonté ne correspond pas à votre volonté humaine, mais à long terme elle est parfaite et englobante. Priez pour être éclairé de voir comment ma Volonté est la réponse parfaite – la solution parfaite.

Nombre d’entre vous rechignent à demander au Père du Ciel que ce soit sa propre volonté qui soit faite, et non la leur.

Un souffle qui passe… Messages du Ciel au monde d’aujourd’hui. Le 11 mai 2022.

Bien chers frères,
Nous aimerions vous aider, par ce message, à acquérir une plus grande confiance en Dieu le Père, Première Personne de la Trinité Sainte, et à lui rester fidèles à l’exemple de son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, par une authentique vie de sainteté.
Dès son enfance, en effet, Jésus s’occupait des choses de son Père (cf. Lc 46, 49), comme en témoigne l’épisode du Temple de Jérusalem, où, dès l’âge de douze ans, assis au milieu des docteurs de la loi, il parlait avec intelligence et sagesse à la grande stupéfaction de tous (cf. Lc 46, 47).

Abreuvez-vous des Écritures Saintes, amis, – et particulièrement des livres poétiques et sapientiaux – comme le faisait Jésus, car ces lectures sont celles-là même qu’il savourait ! Lisez aussi le Nouveau Testament et, en complément, si votre sensibilité spirituelle vous y invite, l’œuvre de Maria Valtorta, qui, si fidèlement, a retranscrit les visions et les enseignements qu’elle a reçus, pendant une partie de sa vie, de Notre-Seigneur lui-même. Découvrez-y cette intimité qu’avait Jésus avec le Père du Ciel, Dieu et Créateur de toute chose, et vous-mêmes, imitez-le ! Faites de vos corps des temples de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 6, 19), nourrissez-vous de la sainte Eucharistie et laissez vos cœurs brûler de charité afin que le Père puisse se réjouir de vous avoir pour fils. Et dites au Père tout au long de votre vie terrestre, à l’instar de Jésus avant son sacrifice sur la Croix : « Père […], que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22, 42).

Parce que cet acte d’abandon a conduit notre Seigneur Jésus-Christ jusqu’à la Croix en passant par les terribles souffrances de sa Passion, nombre d’entre vous rechignent à demander au Père du Ciel que ce soit sa propre volonté qui soit faite et non la leur. Rassurez-vous, chers frères, car vous n’êtes pas Jésus, et votre vie terrestre n’a pas pour but, comme la sienne, de se terminer sur une croix, ainsi que l’annonçaient les Écritures (cf. 1 Co 15, 3). Ce sacrifice consenti par le Fils, entre les mains duquel le Père a remis le salut de l’humanité (cf. Jn 4, 35) et du cosmos tout entier, n’a rien de commun avec l’acte d’abandon que vous pouvez décider de poser quotidiennement vis-à-vis du Père céleste : « Que votre volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel. » (Mt 6, 10)

C’est pourquoi vous pouvez dire, sans réticence aucune, cette prière d’abandon de notre bienheureux frère Charles de Foucauld, qui, très bientôt, sera déclaré saint par l’Église de la Terre pour la plus grande joie de ses fidèles et de toute la cour céleste :

Mon Père, je me remets entre vos mains.
Mon Père, je me confie à vous.
Mon Père, je m’abandonne à vous.
Mon Père, faites de moi ce qu’il vous plaira.
Quoi que vous fassiez de moi, je vous remercie. Merci de tout.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout, je vous remercie de tout,
pourvu que votre volonté se fasse en moi, mon Dieu ;
pourvu que votre volonté se fasse en toutes vos créatures,
en tous vos enfants, en tous ceux que votre cœur aime.
Je ne désire rien d’autre, mon Dieu…

Malgré nos explications, certains diront encore que cette prière risque de les exposer à un destin funeste puisque son auteur est mort assassiné. Cette croyance superstitieuse et ridicule n’est pas digne des chrétiens que vous êtes ! Car si notre frère Charles a quitté cette Terre en martyr de la foi dans le Christ Jésus, c’est là le suprême témoignage rendu à la vérité de la doctrine chrétienne, celui qui ouvre tout grand les portes des Demeures Célestes. Alors, frères, quoi de plus honorable et de plus glorieux qu’une telle mort ? Ne laissez donc pas votre faiblesse humaine l’emporter sur votre désir d’accéder sans détours aux Demeures Célestes et freiner ou même saper votre désir de sainteté. Mettez votre confiance dans le Seigneur et sachez que l’heure et le lieu de votre rencontre avec l’Éternel sont inscrits dans son cœur de toute éternité pour être les meilleurs qui soient, car il vous aime d’un amour infini.

Laissez-vous donc convaincre par les paroles du psalmiste que le Père du Ciel s’intéresse à chacun d’entre vous et ne peut en aucun cas vous vouloir du mal :

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais […].
J’étais encore inachevé, tu me voyais ;
sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit ! 
(Ps 139 [Vulg. 138], 1-4. 16)

Laissez-vous convaincre qu’il accorde ses grâces même aux pécheurs – ceux qui, malgré leur faiblesse, s’efforcent de lui rester fidèles :

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour […] ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses […]
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent d’accomplir ses volontés.
(Ps 103 [Vulg. 102], 8-10. 17-18)

Mais le Seigneur vomit la corruption ; il n’aime pas l’esprit de rébellion et de division, celui-là même qui a poussé Lucifer, l’Ange de Lumière, à se retourner contre lui. C’est pourquoi, si vous engendrez le malheur au mépris de ses lois (cf. Ps 94 [Vulg. 93], 20), il laissera vos méfaits se retourner contre vous (cf. Ps 94 [Vulg. 93], 23) et vous subirez les conséquences de votre perversité. En revanche, si, au contraire, vous craignez le Seigneur – c’est-à-dire si vous le respectez, l’adorez et suivez ses Commandements comme il se doit -, il vous enverra, par le truchement de son Église, l’Esprit aux sept dons pour répandre l’amour dans vos cœurs (cf. Rm 5, 5) et être  votre guide et votre consolateur (cf. Jn 14, 16).

Remettez, frères, le soin de votre personne entre les mains du Père de toute miséricorde car l’ultime but de tout chrétien est de le rejoindre, quoi qu’il en coûte, dans les Demeures Célestes de l’Éternelle Vie :

Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,

et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
(Ps 139 [Vulg. 138], 23-24)

Enfin, laissez son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, sa très sainte Mère, votre ange gardien et vos frères du Ciel éduquer votre âme, la chérir et la protéger dans la communion des saints. Ainsi, vous pourrez dire avec la plus grande foi, la plus grande sincérité et le plus grand bonheur à la suite de notre bienheureux frère Charles :

… Je remets mon âme entre vos mains.
Je vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre en vos mains sans mesure.
Je me remets entre vos mains avec une infinie confiance, car vous êtes mon Père.

Que Notre-Seigneur vous bénisse et vous garde, chers frères aimés.

+ Vos frères dans la Foi

Chapitre complémentaire : Progression spirituelle et sainteté

L’âme qui fait ma Volonté, elle est tout pour moi et Je suis tout pour elle.

Message de Jésus donné à Luisa Piccarreta (1865-1947)

Dès qu’elle plonge dans mon Vouloir, moi, avec en main le pinceau du Vouloir divin, Je la retouche, J’imprime en elle une nuance supplémentaire de ma beauté, de mon amour, de ma sainteté, et de toutes mes qualités divines. Donc rester au ciel ou rester en elle, c’est pour moi la même chose, car d’un côté comme de l’autre Je trouve la même adoration, ma Volonté, mon amour.

Et puisqu’il y a toujours quelque chose à donner à la créature, moi-même je suis tantôt comme un vaillant peintre, qui peins en elle mon image, tantôt comme un maître, qui lui apprend les doctrines les plus élevées et les plus sublimes, tantôt comme un amant passionné qui donne et veut de l’amour !

J’utilise tous les arts dans le but d’enrichir cette âme toujours plus. Et quand mon amour, offensé par les créatures, ne sait pas où se réfugier, et que Je voudrais retourner au ciel, alors Je cherche protection dans l’âme qui contient ma Volonté, et en elle Je trouve ma puissance qui me protège, mon amour qui m’aime, ma paix qui me donne du repos. En un mot, Je trouve ce que Je veux.

Donc, ma Volonté réunit le ciel et la terre. À partir de cette unité de vouloir jaillissent tous les biens possibles et imaginables. Je peux bien le dire : l’âme qui fait ma Volonté, elle est tout pour moi et Je suis tout pour elle.

Recherchez donc ce que Je veux que vous fassiez dans cette vie, au lieu de divaguer dans vos propres choix.

Message de Jésus à John Leary (USA), reçu le vendredi 29 avril 2011

Jésus : Mon peuple, dans l’Évangile d’aujourd’hui vous assistez à ma troisième apparition à mes disciples après ma résurrection [Lc. 24, 35-48].
Comme c’était leur ancien métier, mes apôtres sont allés pêcher en Galilée, mais ils n’ont rien pris. C’est une leçon pour beaucoup de gens qui sont à la recherche d’un sens à leur vie. Parfois, votre mission n’est pas clairement ce que Je veux que vous fassiez. Il vous est nécessaire de pouvoir faire appel à moi, et Je vais vous montrer le chemin, comme J’ai montré à mes disciples l’endroit où ils allaient pouvoir prendre du poisson.

Avec mon aide, ils ont toujours été heureux dans leurs efforts de pêche. Ils ont toujours été surpris aussi par la grande générosité de mon aide. C’est pourquoi il vous est nécessaire de prier pour que Je vous aide dans tout travail dont vous avez besoin pour vivre. Dans le même temps, Je vais aussi vous aider à clarifier votre mission, et Je vous donnerai la grâce de l’accomplir.

Jusqu’à ce que vous me donniez votre volonté, il m’est difficile d’utiliser vos compétences. Recherchez donc ce que Je veux que vous fassiez dans cette vie, au lieu de divaguer dans vos propres choix. Permettez-moi d’être le centre de votre vie, et vous serez surpris de ce que vous pouvez accomplir en étant mes disciples.

Les âmes qui vivent dans ma Volonté se vident d’elles-mêmes pour me donner toute la place en elles.

Message de Jésus donné à Luisa Piccarreta le 20 juin 1918

Chez les âmes qui font ma Volonté et vivent en elle, mon Amour ne rencontre pas d’obstacle. Je les aime et les préfère tant que je m’occupe directement de tout ce qui les concerne. Je leur procure des grâces inattendues. Et je suis jaloux si quelqu’un d’autre fait quelque chose pour elles ; je veux tout faire moi-même.

J’atteins une telle jalousie d’amour que, à l’instar du prêtre à qui je donne le pouvoir de me consacrer dans l’hostie sacramentelle, je m’accorde le privilège de consacrer moi-même ces âmes qui font leurs actions dans ma Volonté en laissant tomber leur volonté humaine pour permettre à la Divine Volonté de prendre toute la place. (…)

Les âmes qui vivent dans ma Volonté se vident d’elles-mêmes pour me donner toute la place en elles. Elles me donnent l’entière direction et, si nécessaire, elles sont prêtes à souffrir toute peine pour vivre dans ma Volonté. Aussi, mon Amour ne peut attendre que le prêtre juge convenable de me donner à elles par le moyen de l’hostie sacramentelle. Je fais tout moi-même. Oh ! que de fois je me donne en communion avant que le prêtre trouve que c’est le temps de me donner à ces âmes !
S’il n’en était pas ainsi, mon Amour resterait comme enchaîné par les sacrements. Non, non, je suis libre ! J’ai les sacrements dans mon Cœur ; j’en suis le propriétaire et je peux les exercer quand je veux.

Mon Royaume est constitué de ceux qui vivent dans ma Volonté.

Pendant qu’il disait cela, il semblait chercher partout pour voir s’il ne trouverait pas une âme vivant dans sa Volonté afin de la consacrer. Que c’était beau de voir mon aimable Jésus voyageant en hâte pour accomplir l’office de prêtre et de l’entendre répéter les paroles de la consécration sur les âmes qui font sa Volonté et y vivent ! Oh ! comme elles sont belles ces âmes bénies qui reçoivent ainsi la consécration de Jésus !

(…) Oh ! Les miracles de ma Volonté ! Qui jamais pourra les compter, ou exprimer leur valeur ? Voilà pourquoi J’aime tant les personnes qui vivent dans ma Volonté. En elles Je reconnais mon image, mes propres traits de noblesse. En elles J’entends ma propre voix, Je sens ma propre respiration.

Si Je renonçais à les aimer, Je me ferais du tort à Moi-même. Je serais comme un roi sans héritiers, sans la noble suite de sa cour, sans la couronne de ses enfants. Et si Je n’avais pas d’héritiers, ni de cour, ni d’enfants, comment pourrais-Je me considérer roi ?
Mon Royaume est constitué de ceux qui vivent dans ma Volonté. Ma Mère, ma Reine, mes enfants, mes ministres, mon armée, mon peuple tout entier, sont tous choisis dans ce Royaume. Pour moi ils sont tout, et pour eux Je suis tout.

Chapitre complémentaire : Progression spirituelle et sainteté