Nombres d’hébreux impliqués dans l’Exode
Le Livre de l’Exode indique un nombre de 600 000 familles en partance. Ce nombre est aussi donné dans le Livre des Nombres et dans les Antiquités judaïques.
Moïse, sur ordre de Dieu, effectue un dénombrement de tous les mâles âgés de vingt ans et plus. Deux ans après la fuite d’Égypte, ils sont au nombre de 603 550.
Moïse, sur ordre de Dieu, demande une participation pour le travail saint à 603 550 contribuables.
Après la révolte de Coré, Dathan et Abiron, Moïse effectue un autre dénombrement et ils ne sont plus que 601 730.
Carte de la Palestine vers – 800 avant JC.
Avec en superposition les frontières actuelles.
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Le conflit israélo-palestinien
Vincent : Quelques infos peu connues sur la Palestine. J’ai visité l’État d’Israël ainsi que les pays environnants, et j’ai lu de nombreux ouvrages et articles sur le sujet.
C’est en 1850 que les Juifs, suite à un recensement, furent officiellement majoritaires à Jérusalem, (32 000) devant les chrétiens (16 000) et les musulmans (8 000) d’après mes souvenirs d’un article que j’avais lu il y a quelques années.
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Au début, les Américains voyaient d’un mauvais œil la création de l’État Juif et y étaient hostiles, car c’était pour eux un facteur d’instabilité et de conflits dans une région stratégique.
Le premier pays à soutenir le jeune État Hébreu fut la Russie de Staline. Puis après la mort de ce dernier, ce fut la France qui prit le relai en fournissant des équipements militaires, dont le fameux Mirage III qui fit merveille lors de la guerre des six jours. Ce n’est qu’après que les Américains prirent la suite, voyant que l’État Juif était viable et là pour durer.
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Si l’État Palestinien n’a pas pu voir le voir en 1949, c’est à cause de la Jordanie qui s’est approprié le territoire et l’a renommé Cisjordanie.
Wikipédia : Le territoire de la Cisjordanie et une partie de Jérusalem (Jérusalem-Est) sont occupés et annexés par la Jordanie, tandis que la bande de Gaza est occupée et placée sous administration militaire égyptienne à la suite de l’armistice du 24 février 1949.
Le roi Abdallah de Jordanie le paiera de sa vie en 1951, assassiné par un Palestinien mécontent. Les Israéliens qui contrôlent désormais ce territoire depuis 1967, suite à la Guerre des six jours, l’ont rebaptisé la Judée-Samarie.
C’est en 1988 que la Jordanie renonça définitivement à administrer la Cisjordanie, ouvrant la voie à la création possible d’un État palestinien, que les Israéliens ne souhaitent pas, car la Cisjordanie/Judée-Samarie est le cœur de l’État hébreu biblique.
Le Kibboutz
L’élément clé de la réinstallation des Juifs en Palestine fut le Kibboutz. La plupart furent installés avant 1948 sur des terres achetées. Le premier des Kibboutz surnommé « la mère des kibboutz », fut créé en 1909.
Un des objectifs du Kibboutz était de permettre aux Européens de pouvoir travailler. Les juifs européens avaient des exigences salariales supérieures aux Palestiniens, et les employeurs juifs préféraient la main-d’œuvre locale, moins cher. Le principe du Kibboutz allait permettre de régler le problème.
Au sein d’un Kibboutz, il n’y a pas de salaire et il était interdit d’y faire travailler des gens extérieurs. La mise en commun des biens allait aussi générer un niveau de vie plus élevé que la moyenne, ce qui suscitera des jalousies. Actuellement le mode de fonctionnement originel des Kibboutz n’existe plus.
L’exile des Palestiniens
De nombreux Palestiniens ont dû quitter leur territoire et les historiens ont du mal à se mettre d’accord sur ce qui provoqua ce départ massif – à part les cas d’expulsions manu militari.
Il en ressort que c’est essentiellement la peur d’être dans une zone de combat et la certitude d’y revenir rapidement une fois la guerre gagnée par les pays arabes, qui à cette époque n’avaient nullement l’intention de créer un État Palestinien, à l’image de la Jordanie qui s’empara du centre du pays.
Pour l’info : En juillet 1948, L’armée jordanienne expulsa toute la communauté juive – jusqu’à 2 500 personnes – de la vieille ville de Jérusalem-Est. Leurs biens furent confisqués et les synagogues détruites.
Un autre facteur peu connu du départ des Palestiniens fut la diffusion sur les ondes radio, par des militants palestiniens, d’une fausse information disant que les juifs violaient les femmes arabes. Le but était de choquer les pays voisins pour les inciter à entrer en guerre plus rapidement, mais finalement cela provoqua la panique et accéléra le départ des populations arabo-palestiniennes.
Le sionisme
Le cauchemar des sionistes européens était l’intégration et la dissolution des juifs au sein des populations chrétiennes d’Europe, et donc à moyen terme leur disparition. Ils étaient donc favorables au communautarisme.
La persécution contre les Juifs était aussi leur allié, et la montée en puissance du nazisme était pour eux une aubaine car cela renforçait le désir d’un état juif. Un accord fut même signé en 1933 avec les Nazis pour faciliter le transfert des juifs en Palestine. – L’accord Haavara, littéralement : « accord de transfert ».
Anecdotes peu connues sur le Moyen-Orient.
Au 19e siècle, les chroniqueurs européens appelaient « arabe » les populations chrétiennes restées très nombreuses dans ces régions. Les musulmans étaient surnommés « Turcs » ou « Mahométans » et les Bédouins étaient assimilés à des bandits sans foi ni loi.
S’il fait très chaud l‘été dans ces régions, surtout dans les déserts, en revanche l’hiver, il peut faire jusqu’à moins 5 °C et il pleut, et donc il peut neiger. L’explorateur et agent secret Lawrence d’Arabie dans son livre « Les Sept piliers de la sagesse » raconte que l’hiver 1916-17 s’est déroulé sous la neige, obligé de casser la glace pour faire boire les chameaux.
Dans son livre, Lawrence parle des lacs éphémères qui se forment dans le désert après la pluie. Ayant visité le Maroc un mois d’octobre, lors de la visite d’une région dunnée du Sahara, il venait de pleuvoir, et effectivement j’y ai vu un petit lac, qui n’a pas dû rester longtemps.
Afrique du Nord.
Durant la période de l’Algérie français, les Algériens musulmans qui se convertissaient au christianisme étaient catalogués par l’administration comme « Algérien musulman de religion chrétienne ».
Lorsque les Français ont investi l’Algérie, ils y ont découvert quelques familles chrétiennes.
Chapitres complémentaires :
Troisième Guerre mondiale et Moyen-Orient
Traditions juives et lois chrétiennes
Le secret d’Israël : Moïse parle
1973, Guerre du Kippour : le miracle qui sauva l’État d’Israël
Le Temple de Jérusalem