Melchisédech

Ce n’était donc plus un livre entier, il était brisé en deux parties.

Message de Melchisédech – L’Enfant Jésus de Prague : Sievernich – Le dimanche 13 juin 2021,

Après la consécration, j’ai vu à la Sainte Messe un homme très mince, aux cheveux et à la barbe blancs, habillé de façon festive, mais inhabituelle. Il portait une coiffe richement décorée d’or et de blanc, sur laquelle se trouvait un bouclier rond en or sur le devant. Malheureusement, je n’ai pas pu lire l’inscription.
Son sous-vêtement était blanc avec un long bras. Par-dessus, il portait quelque chose de semblable à une chasuble romaine, une chasuble de brocart, comme celle que porte un prêtre catholique. Celle-ci, cependant, n’était pas arrondie, mais carrée. Il était orné de glands et de quelque chose en or, que je n’ai malheureusement pas pu distinguer correctement. Autour de sa poitrine, il portait un éphod richement décoré (d’or et de pierres précieuses). Autour de ses manches, il y avait quelque chose comme une corde.

Il se mit à parler : Voici, je suis Melchisédech, un prêtre renommé du Dieu tout-puissant. À l’époque de l’Ancienne alliance, je vivais sur terre. Le Seigneur m’a envoyé vers vous.

Je vis alors que Melchisédech tenait dans chacune de ses mains la moitié d’un grand livre. Il avait une magnifique couverture de cuir teint en rouge avec une belle et grande croix dorée embossée dessus. Mais malheureusement il était coupé en deux. Ce n’était donc plus un livre entier, il était brisé en deux parties.

Melchisédech : Ils veulent le casser ! Mais ne soyez pas triste et ne vous découragez pas ! De nombreuses personnes, et y compris les personnes consacrées, tomberont. Regardez dans les Saintes Écritures. Regardez ce que dit l’Apocalypse : 144 000 seront sauvés. Tout a déjà été prophétisé dans les Écritures et cela s’accomplira.

Chapitre complémentaire : Le futur schisme et la fuite du Pape

Melchisedech, un ange en mission sur terre.

Extrait des visions d’Anne Catherine Emmerich (Allemagne) (1774-1824)

J’ai vu souvent Melchisedech non pas comme un homme mais comme un être d’une autre nature comme un ange, envoyé de Dieu. Jamais je n’ai vu qu’il ait eu une résidence déterminée, une patrie, une famille, des parents. Jamais je ne l’ai vu manger, boire ou dormir, et jamais la pensée ne m’a effleurée qu’il put être un homme. Il était vêtu comme aucun prêtre ne l’était alors, comme les anges que j’ai contemplés dans la Jérusalem Céleste, et comme je vis plus tard Moise faire effectuer les vêtements des prêtres, selon les ordres de Dieu.
Je l’ai vu intervenir ça et la, apparaissant et agissant dans des affaires qui concernaient les peuples, comme par exemple lorsqu’on célébrait la victoire après les guerres si terribles de cette époque. Là  où il intervenait, là  où il se trouvait, une puissance irrésistible émanait de sa personne. Personne ne se dressait contre lui, et pourtant il n’avait pas besoin d’user de la force, et tous les hommes, pourtant adonnés à l’idolâtrie, accordaient volontiers la priorité à ses décisions, à son conseil.
Il n’avait pas de semblable, pas de familier, il était tout seul : parfois, il était accompagné de deux messagers qu’il envoyait devant lui c’étaient deux coureurs, court vêtus de blanc, qui se chargeaient d’annoncer son arrivée ça et là  puis il les renvoyait.
Tout ce dont il avait besoin, il l’avait ou le recevait. Les personnes à qui il demandait quelque chose ne le lui refusaient pas et même le donnaient avec joie. On se félicitait là où il venait, et on le craignait quelque peu, l’entourant d’honneurs. Les méchants s’effaçaient devant lui et s’humiliaient, bien qu’ils en disent du mal.
Il en était pour lui, être d’une essence supérieure parmi ces grands personnages païens, en partie sans foi et dépravés, comme il en est actuellement pour toute personne pieuse et particulièrement droite qui arrive quelque part où elle n’est pas connue et fait le bien autour d’elle.

(…) Malachie était, comme Melchisédech, un ange, un envoyé de Dieu ; je ne l’ai pas vu comme un homme ordinaire Il apparaissait sous figure d’homme, comme Melchisédech, sans autres différences que celles qui caractérisent des époques distinctes. (…)

Melchisedech et la Tour de Babel

Je vis un envoyé de Dieu, Melchisedech, intervenir parmi les dirigeants et les contremaîtres. Il critiqua leurs agissements et annonça le châtiment divin et la confusion s’établit. Beaucoup, qui avaient jusqu’alors travaillé très régulièrement, commencèrent à se prévaloir de leur habileté et exigèrent des salaires pour leur travail, ils s’organisèrent en factions et revendiquèrent tel et tel privilège. Les autres protestèrent et il s’établit un climat d’hostilité et de révolte. On en rejeta la responsabilité sur deux tribus, qui furent expulsées mais elles se rebellèrent. tous en vinrent aux mains et s’entre-tuèrent.

Je vis la descendance de Sem s’établir vers le sud, dans une région qui devait être la patrie d’Abraham mais un homme, qui était bon, ne s’exila pas : il demeura parmi les méchants, à Babel, à cause de la volonté de son épouse. Cet homme est le père des Samanes, qui restèrent un peuple à part et furent plus tard conduits vers la Terre Promise par Melchisédech. sous le règne de la terrible Sémiramis.

Lorsque, étant enfant, j’eus la vision de la Tour de Babel. je ne pouvais la comprendre et l’écartais sans cesse. car je n’avais jamais rien vu d’autre que nos maisons, où les vaches sortaient par la cheminée (c’est-à-dire que la porte servait aussi d’évacuation pour la fumée) et la ville de Koesfeld c’est pourquoi je pensais que cela devait être le ciel. Et plus tard, et aujourd’hui encore, cette vision m’a toujours été montrée de la même façon j’ai vu également comment la Tour se présentait encore à l’époque de Job.

L’un des personnages qui dirigèrent la Construction de la Tour était Nimrod, honoré ensuite comme divinité sous le nom de Belus. Il est l’ancêtre de Derketo , également vénérée comme déesse, et de sa fille Sémiramis.