Chaque chose, chaque personne est unique, chaque pays, chaque paysage est unique, chaque âme est unique.
Message de Dieu – sœur Beghe – Le 14 novembre 2024 – Lire le message sur le site d’origine.
Mais si chers Enfants, (…) Par mon Esprit, Je donne aux hommes les sept dons et chacun sont comme la gamme de solfège qui comporte elle aussi sept notes. Que de variétés à partir d’elle, une infinité de variétés ! Mes saints sont chacun un bijou à nul autre pareil, ils ont vécu à mon Image et à ma Ressemblance et pourtant ils sont tous différents.
La Variété est la marque de Dieu, chaque chose, chaque personne est unique, chaque pays, chaque paysage est unique, chaque âme est unique. Et moi, Dieu, Je suis unique, il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Tout vient de moi et me revient, les hommes, un à un, viennent à moi et leur destin est de me rejoindre dans ma divine Demeure où Je pourrai leur donner, à chacun, le meilleur de moi-même.
Imaginez-vous, vous qui vous prénommez Jacques, Martin, Thomas, Isabelle, René ou Renée, François ou Françoise, chacun de vous à titre personnel est appelé à vivre de ma Vie, celle qui est la source de toute vie et qui, arrivée au stade ultime, c.à.d. le Ciel, vous rend fils adoptif de Dieu, de la Vie même de Dieu.
En effet, la prière de l’offertoire de la messe le dit bien : « Dieu qui d’une manière admirable avez créé la dignité de la nature humaine et qui l’avez restaurée plus merveilleusement encore, accordez-nous (…) d’avoir part à la divinité de Celui qui a daigné revêtir notre humanité ». (…)
Ainsi soit-il. Votre seigneur et votre Dieu
Autres chapitres :
Qui est Dieu ?
Mystère de la Trinité
L’Esprit-Saint
Les différents noms de Dieu
Dieu, notre vrai père
Jésus
La Justice de Dieu
En communication avec Dieu
Il y a d’autres univers dans un schéma différent du vôtre.
Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 11 septembre 2024 – Lire le message sur le site d’origine.
Mes chers Enfants, Par moi tout est, Sans moi rien ne serait, rien, ce qui veut dire l’absence de tout.
L’univers est une réalisation divine, mais il y a d’autres univers dans un schéma différent du vôtre. Des univers qui n’ont ni soleil ni planète, mais qui sont riches de diversité différente et incompréhensible aux êtres humains.
La créativité divine est infinie, et elle ne s’est pas arrêtée à un seul univers. De même qu’il y a un nombre incalculable de soleils et de planètes, de galaxies et de zones vierges, ainsi il y a aussi un nombre incalculable d’autres univers qui n’ont pas les mêmes caractéristiques que celui qui contient la terre. Par exemple, les mesures sont un élément essentiel de votre univers, tandis que d’autres n’ont rien en commun avec le vôtre.
Tout cela vous sera dévoilé lorsque vous entrerez dans le Ciel, et que vous aurez alors accès aux réalisations divines. Elles vous seront alors connues :
Dieu est Créateur, et comme Il est infini, ses créations sont comme Lui, à l’infini. Vous ne pouvez imaginer cela. De plus, l’homme étant créé à l’image et la ressemblance de Dieu, il est unique dans la diversité de la création. Être un homme est important pour Dieu, car Il a créé l’homme à son image et sa ressemblance pour être adopté par Lui comme fils et fille, et la Très Sainte Vierge marie est l’unique mère de Dieu, de Jésus-Christ, Dieu, et telle pour la durée infinie du Ciel. (…)
Dieu règne du Ciel sur sa création, sur ses créations, et vous comprendrez la bonté de Dieu créateur qui ne cesse jamais d’exercer ses attributs, ses vertus, ses compétences.
Dieu, maître du Ciel et de la terre, de l’univers entier et de tout ce qu’Il crée et qu’Il ne cessera de créer, car le Créateur crée. L’artiste crée et ne cesse de créer tant qu’il en a la puissance. L’architecte projette et réalise des constructions et ne cesse d’en réaliser tant qu’il en est capable.
Mes enfants, la petite terre dans le Système solaire qui est le sien est un bijou parce qu’elle abrite les enfants de Dieu, sa famille, et il n’y a nul autre endroit de tout l’univers qui abrite la famille divine. C’est un fait, une famille sur terre est unique et aucune autre famille ne lui est pareil. La terre dans l’univers est unique et l’univers par rapport aux autres univers est unique. La Très Sainte Vierge marie, mère de Dieu, est unique, ainsi donc chacun de vous est unique et destiné au Ciel. (…)
Pour en savoir plus sur les connaissances humaines des multivers :
(Wikipédia) : Multivers ou univers multiples
En ma pensée Je conçois, et puis par ma Puissance Je crée.
Message de Dieu – Soeur Beghe – Le 3 septembre 2024.– Lire le message sur le site d’origine.
Mes Enfants, Sans vous, Je suis seul, or Je veux être auprès de vous. Je crée le monde, l’univers, la terre, pour prendre corps en ma création afin d’être avec vous et que vous soyez ensuite avec moi en mon Ciel.
La création fut, est une merveille et Je veux être présent sans cesse. Vous êtes mes créatures, certes, mais vous êtes bien plus que cela pour moi : vous êtes mes enfants, réellement, pas seulement par adoption mais aussi par création. Un père, une mère conçoivent, moi en ma pensée, Je conçois et puis par ma Puissance, Je crée. La nature, les fleurs, les arbres, les insectes, les polinisateurs, les vers de terre, qui sont des laboureurs hors pair, apportant à la terre sa nourriture et son oxygène, tout cela, Je l’ai pensé et réalisé. Et puis, l’homme et la femme, roi et reine de ma création, créés pour gérer, bénir et élever la nature afin qu’elle soit source de nourriture et de tout bienfait matériel.
Après avoir créé l’homme, le septième jour de la création, J’étais pleinement heureux parce que J’avais mis tous les jalons pour faire partager les délices de ma divinité.
Des Anges et les hommes ne furent pas fidèles, mais Je ne cédais pas ; J’obtiens par bonté tout ce que Je décide et, s’il le faut, Je me sacrifie pour obtenir le bien éternel que J’avais projeté, car Je ne cède jamais devant le mal, devant la difficulté. Alors, au lieu d’entrer dans ma création en Roi bienfaiteur, J’y suis entré en toute humilité, comme un tout petit enfant parmi d’autres, et Je ne me suis fait connaître que lorsque le temps était venu pour racheter le monde. (…)
L’espace visible est infini parce que Dieu est son Créateur et Il ne cessera pas de créer…
Message du Ciel donné à Sœur Beghe – Extrait du livre « Dieu et les hommes » (Ed. Résiac) – 27 décembre 1989.
Je t’emmène maintenant [en esprit] d’un tout autre côté de l’univers et Je te précède. Suis-Moi. Ne fais pas de freinage et fonds ta pensée en la mienne.
Je te fais traverser des galaxies et tu me suis sans peur. Je te précède encore et nous sortons des zones étoilées. Nous continuons encore et il n’y a apparemment plus rien. Je te précède toujours et tu me fais confiance. Tu t’attends à voir encore un astre ou même une planète solitaire, mais non. Nous continuons encore et les ténèbres sont totales.
Je te laisse me demander où nous aboutirons et Je te réponds : à l’infini de la création visible parce que même le vide est création divine. Ce vide est vide mais il se remplira de la même manière que la végétation est appelée à apparaître et puis à croître partout où il y a de la terre, de l’air et de l’eau. Ainsi en est-il de la création visible.
L’espace visible est infini parce que Dieu est son Créateur et Il ne cessera pas de créer puisqu’Il est le Créateur par excellence ; Son Action étant infinie, Sa Parole étant infinie et Son Amour étant infini, Il est l’Infini et Il ne crée que ce qui est à sa mesure.
Ceci fait penser aux milliards de personnes que J’ai créées, et dont chacune possède également un ensemble unique de compétences.
Message de Jésus à John Leary (USA), reçu le lundi 20 août 2011.
Jésus : Mon peuple, voyez ce grand orgue avec ses nombreux tuyaux. Chaque tuyau est unique avec sa fréquence spécifique, son timbre, et sa hauteur. Ceci fait penser aux milliards de personnes que J’ai créées et dont chacune possède également un ensemble unique de compétences. Chaque personne a une mission unique, et J’ai accordé sa compétence spécifique en vue de la mission de cette personne. Alors ne pensez pas que vous n’êtes pas importants, puisqu’il n’y a que vous qui puissiez accomplir votre mission. (…)
J’ai un plan pour chaque vie, et l’homme ne doit pas contrecarrer mes plans, ou il va en subir les conséquences. Réjouissez-vous d’être des personnes uniques – et que personne d’autre ne soit comme vous.
La terre fut choisie comme lieu pour accueillir les êtres humains.
Enseignement de Jésus transmis par le Père Melvin Doucette (1939-2018) – (Canada) – Dimanche 4 octobre 2009.
Je vous bénis tous, mes frères et mes sœurs. À titre de Fils de Dieu, je vis pour l’éternité au Ciel avec mon Père et avec le Saint-Esprit. Les anges furent créés pour nous servir et être nos messagers. J’étais avec mon Père au moment où il créa le monde et tout ce qu’il renferme.
La terre fut choisie comme lieu pour accueillir les êtres humains, puis le Père créa Adam et Ève, le premier homme et la première femme. Ils furent placés dans le Paradis pour y vivre dans la paix et l’amour, et le Père les visitaient. Cependant, après leur grande transgression à son égard, ils furent expulsés du Paradis et connurent la souffrance et la mort.
Mon Père leur offrit un Rédempteur qui viendrait sauver l’humanité de ses péchés. Je suis le Sauveur envoyé par le Père pour souffrir et mourir sur la croix. Je m’offris en sacrifice pour enlever vos fautes et vous ouvrir le ciel. Je vous montrai ainsi le grand amour que je porte à chacun de vous. J’attends de vous et de toute personne sur la terre que vous m’acceptiez comme votre Seigneur et Sauveur et que vous vous unissiez totalement à moi. (…)
La création du Ciel et de la Terre.
D’après les visions de Marie D’AGRÉDA (1602-1665).
CHAPITRE VII. De quelle manière le Très-Haut commença. ses œuvres, et comme il créa les choses matérielles pour l’homme et les Anges, afin qu’ils fissent un peuple dont le Verbe humanisé fût le chef.
La cause de toutes les causes et le créateur de tout ce qui a l’être est Dieu. Il commença par la puissance de son bras toutes ses œuvres merveilleuses au temps que sa volonté avait déterminé. Moïse raconte l’ordre et le principe de cette création dans le premier chapitre de la Genèse ; et parce que le Seigneur m’en a donné l’intelligence, je dirai ici ce qu’il faudra pour nous faire découvrir les œuvres et les mystères de l’incarnation du Verbe, et de notre rédemption dans leur source.
La lettre du chapitre premier de la Genèse est celle-ci : Dans le commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre. Et la Terre était vide et sans fruits, et les ténèbres étaient sur la face de l’abîme, et l’Esprit du Seigneur était porté sur les eaux.
Et Dieu dit : Que la lumière soit faite ; et la lumière fut faite. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et il la sépara des ténèbres, et il appela la lumière jour, et les a ténèbres nuit, et il fut fait un jour du soir et du matin.
En ce premier jour, Moïse dit que Dieu créa dans le commencement le Ciel et la Terre, parce que ce principe fut celui que Dieu tout-puissant donna, étant dans son être immuable, comme sortant de soi pour créer hors de lui-même les créatures, qui commencèrent alors à recevoir l’être en elles-mêmes, et Dieu commença à se récréer en ses ouvrages, comme en des œuvres également parfaites.
Et afin que l’ordre en fût aussi très-parfait, avant que de donner l’Être aux créatures intellectuelles et raisonnables, il forma le Ciel pour les Anges et pour les Hommes, et la Terre où en premier les mortels devaient être passagers.
Ce Ciel et cette Terre furent des lieux si proportionnés à leurs fins et si parfaits, que, comme le prophète David dit avec bien de la raison : Les cieux publient la gloire de Dieu, et le firmament et la terre annoncent les rouvres de ses mains.
Les cieux ; avec leurs beautés, manifestent sa magnificence et sa gloire, parce qu’ils sont le dépôt du prix qui est destiné pour les saints. Le firmament de la terre annonce qu’il y doit avoir des créatures et des hommes pour l’habiter et pour aller par elle à leur Créateur.
Mais avant de les créer, le Très-Haut veut préparer et créer le nécessaire pour cela et pour le temps qu’il leur devait accorder de vivre ; afin que par tous les endroits ils se trouvent forcés d’obéir et d’aimer leur Créateur et leur bienfaiteur, et qu’ils connaissent par ses ouvrages son admirable nom et ses perfections infinies.
Moïse dit que la terre était vide, ce qu’il ne dit pas du Ciel, parce qu’en celui-ci Dieu créa les Anges dans l’instant dont Moïse dit : Dieu a dit : Que la lumière soit faite ; et la lumière fut faite. Car il ne parle pas seulement de la lumière matérielle, mais aussi des lumières angéliques ou intellectuelles.
Et il n’en fit pas une plus claire mention que de les signifier sous ce nom, à cause du facile penchant que les Hébreux avaient d’attribuer la divinité à des choses nouvelles et moins nobles que les esprits angéliques. Mais la métaphore de la lumière fut fort juste et fort propre pour nous signifier la nature angélique et pour nous faire mystiquement entendre la lumière de la science et de la grâce dont ils furent éclairés en leur création.
Dieu créa, conjointement avec le Ciel empyrée, la Terre pour y former l’Enfer en son centre ; car dans le même instant qu’elle fut créée, il se trouva par la divine disposition au milieu de ce globe des cavernes fort profondes et spacieuses, capables de contenir l’Enfer, les Limbes et le Purgatoire.
En même temps il fut créé dans l’Enfer un feu matériel et toutes les autres choses qui y servent à présent pour tourmenter les damnés. Le Seigneur devait ensuite séparer la lumière des ténèbres et appeler la lumière jour, et les ténèbres nuit ; et cela n’arriva pas seulement entre la nuit et le jour naturel, mais entre les bons et les mauvais Anges ; car il donna aux bons la lumière éternelle de sa vision, et il l’appela Jour, et Jour éternel, et il appela les mauvais « Nuits du péché », et ils furent précipités dans les ténèbres éternelles de l’Enfer, afin que nous connussions tous combien furent unies la libéralité miséricordieuse du Créateur et du Vivificateur dans la récompense, et la justice du très équitable Juge dans le châtiment.
La création de la terre – Visions d’Anne-Catherine Emmerich.
Visions d’Anne-Catherine Emmerich (1774-1824) Extrait du livre : Les mystères de l’Ancienne Alliance.
Juste après la requête des anges restés fidèles et après le mouvement dans la Divinité, je vis apparaître une sphère sombre a côté du disque de ténèbres qui avait pris naissance en bas cette sphère était à la droite du disque, à une faible distance.
Alors je posai mon regard plus attentivement sur cette sphère sombre à droite du disque de ténèbres, et j’y vis un mouvement, comme si elle devenait de plus en plus grosse je vis des points lumineux jaillir de la masse, la recouvrir comme de rubans clairs et déborder ça et là en larges taches claires et en même temps, Je vis le profil de la terre qui surgissait de l’eau et s’en séparait.
Puis je vis un mouvement dans les endroits découverts, comme si quelque chose y prenait vie. Et je vis de la végétation croître sur la terre ferme, et un fourmillement de vie parmi les plantes. déjà des mon enfance, je pensais que les plantes étaient animées.
Jusque-là , tout avait été gris, puis tout devint clair, et Je vis comme un lever de soleil. C’était comme le petit matin sur la terre, lorsque tout sort du sommeil. Tout le reste de la vision disparut alors. Le ciel était bleu, le soleil y commençait sa course Je vis seulement une partie de la terre éclairée et illuminée par le soleil, spectacle si beau et si ravissant que je pensai que ce fût le paradis.
Et je voyais tout ceci, toutes ces transformations sur la sphère sombre, comme un jaillissement du globe tout-puissant de la Divinité Lorsque le soleil monta, tout fut comme au matin, au réveil : mais là , c’était le premier matin, et pourtant aucune créature ne le savait : elles étaient là comme si elles avaient toujours été là , elles étaient dans l’innocence.
Tandis que le soleil montait, je voyais les arbres et les plantes devenus plus grands et croissant toujours plus. L’eau était plus limpide et plus sainte, toutes les couleurs étaient plus pures et plus vives, tout était indiciblement agréable il n’y avait pas non plus trace de ce que les créatures sont maintenant.
Toutes les plantes, toutes les fleurs, tous les arbres avaient d’autres formes. Maintenant, tout parait aride et rabougri en comparaison. Maintenant tout est comme dégénéré.
Souvent, lorsque je comparais les plantes ou les fruits de notre jardin à ceux du sud, qui sont tout différents, plus grands, nobles, plus savoureux, comme par exemple les abricots, je pensais : ce que sont nos fruits par rapport aux fruits tropicaux, les fruits tropicaux le sont, et encore de bien plus loin, par rapport aux fruits du paradis.
J’y ai vu des roses, blanches et rouges, et je pensai qu’elles signifiaient les souffrances du Christ et la Rédemption. J’ai vu des palmiers aussi, et de grands arbres au large feuillage, qui donnaient une ombre très étendue, comme un toit.
Dès que je vis le soleil, tout était petit sur la terre, puis tout grandit et devint finalement immense. Les arbres ne poussaient pas serrés les uns contre les autres. Je vis seulement une plante de chaque espèce, pour les grandes du moins, comme lorsqu’on expose seulement un spécimen dans les parterres
Du reste, tout était verdoyant et d’une pureté, d’une intégrité et d’une perfection que ne rappellent en rien les aménagements et les nettoyages effectués par les hommes. Je pensais encore combien tout était beau, tant que l’homme n’était pas là !
Il n’y a pas de péché, pas de destruction, pas de déchirement. Ici, tout est intègre et saint ici, rien n’a été soigné et guéri ici, tout est pur, rien n’a eu besoin de purification. L’étendue que je voyais était douce et vallonnée, et toute recouverte de végétation mais au milieu il y avait une source, d’où s’écoulaient de tous côtés des ruisseaux, qui se jetaient parfois les uns dans les autres.
Je vis d’abord du mouvement dans ces eaux, et remarquai des animaux vivants puis ensuite je vis les animaux ça et la, parmi les buissons et les fourrés, comme sortant du sommeil et regardant ça et là autour d’eux ils n’étaient pas craintifs, et tout différents de ce qu’ils sont maintenant par rapport aux animaux actuels, ils étaient aussi parfaits que des hommes ils étaient purs, nobles, rapides, attachants et doux.
Il est impossible de l’expliquer. La plupart de ces animaux m’étaient inconnus. Je n’en vis vraiment aucun comme maintenant. J’ai vu l’éléphant, le cerf, le chameau, et particulièrement le rhinocéros, que j’ai vu aussi dans l’Arche, où il était remarquablement attachant et doux. Il était plus trapu qu’un cheval et avait une tête ronde. Je n’ai pas vu de singe, pas d’insectes. ni aucune de ces misérables bêtes hideuses. J’ai toujours pensé que c’étaient là des punitions du péché. J’ai vu de nombreux oiseaux, et j’entendais leurs chants merveilleux, comme au matin, mais je n’ai entendu aucun rugissement et je n’ai vu aucun oiseau de proie.
Le Paradis existe toujours, mais il est absolument impossible aux hommes d’y accéder. Je l’ai vu, qui subsiste toujours dans toute sa splendeur, très haut, séparé en biais de la terre, comme le disque de ténèbres des anges déchus fut détaché du ciel.
La création de l’Âme
Et quand Dieu a fait la lumière, qui était volatile et qui pouvait voler partout, Il avait en même temps l’intention de donner à une vie spirituelle, qui est souffle de vie, une masse corporelle, c’est-à-dire une forme tirée du limon de la terre, qui ne volerait ni ne soufflerait, et ne pourrait s’élever d’elle-même, car elle en serait incapable, et qui, de la sorte, serait si bien attachée à l’esprit qu’elle regarderait vers Dieu avec plus de pénétration.
C’est pourquoi l’antique serpent prit en haine cet attachement ; en effet, bien que l’homme fût alourdi par son corps, il se dressait cependant vers Dieu par sa raison.
Chapitre suivant : Adam et Eve