Témoignages de sortie hors du corps et autres expériences mystiques

Ce type de témoignage est à mettre dans la même catégorie que les expériences de mort imminente. Néanmoins j’en fais un chapitre séparé car l’on n’entre pas au Ciel, on reste dans la zone entre Paradis et Monde physique. Je connais bien le sujet car j’en ai moi-même fait quelques-uns, à lire en fin de chapitre.

Je sens que tout se met à trembler, les objets et le sol, comme si quelqu’un de très important état en train d’arriver. Et ensuite j’ai entendu le tonner…

(Vincent, le 14 mars 2023) Je vous partage cette expérience, extrait de mon journal d’expérimentations astraliennes commencé il y a trois mois.

Dimanche 12 mars 2023 : Hier j’étais assez pessimiste sur mes capacités à réussir le voyage astral, et j’avais le sentiment que les séances de relaxation ne servaient à rien. Je me demandais s’il ne fallait pas mieux arrêter l’expérience commencée il y a trois mois.
Ce matin j’ai donc renoncé à faire une séance de relaxation, et sur TikTok j’ai regardé la vidéo d’une EMI où l’homme décrit bien les possibilités de l’esprit dans l’astral, et il finit par prendre le tunnel et rencontrer Dieu, sous la forme d’amour immense.
Du coup je me suis dit que si je réussissais une sortie astrale, je pourrais moi aussi rencontrer Dieu.
Nous sommes donc tôt le matin et je décide de me concentrer sur mon âme – aura, corps énergétique – pour me rendormir – pour forcer le sommeil – en me disant la phrase : Je sors de mon corps maintenant, et en y mettant une certaine volonté. Et au bout d’un moment il se produisit une sortie astrale.
Je suis donc en état de « sortie hors du corps », mais tout en étant encore dedans. J’ai la vision d’un endroit, une pièce, et je sens que tout se met à trembler, les objets et le sol, comme si quelqu’un de très important – imposant – était en train d’arriver. Et ensuite j’ai entendu le tonner. J’eus tellement peur que j’ai alors commencé un « Je vous salue Marie », mais étant dans l’astral avec toute ma conscience, j’ai senti ma bouche se mettre à bouger pour prononcer les paroles, et j’ai bien senti le mouvement de ma mâchoire, mais naturellement aucun son ne se fit, il me semble. J’eus le sentiment que c’était Dieu qui allait venir, et c’était très angoissant tant l’évènement semblait important.
Puis une autre vision apparut où je sentais une lumière à mes côtés avec une musique. J’étais un peu effrayé et j’ai déployé un effort intense pour me réveiller – pour reprendre possession de mon corps – mais sans résultat au début car j’étais comme paralysé. Puis j’ai enfin réussi à me « réveiller » – rebouger mon corps.
Je fis une analyse de cette expérience et j’en conclus que vouloir rencontrer Dieu n’est pas opportun. Jésus peut-être, mais pas le « Dieu tout-puissant », à moins d’être particulièrement confiant.

Cette expérience m’a rappelé ce texte biblique de l’époque de Moïse :
L’Éternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher. Quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par derrière, mais ma face ne pourra pas être vue. (Exode 33 : 20 – 23)

Pour l’anecdote, lors d’un séjour dans le Sinaï en 2011, je suis monté sur la montagne présumée de cet épisode, et on y voit le trou dans la roche où Moïse s’est caché. Photo du centre : le « Buisson-ardent », visible au Monastère Sainte-Catherine.


Pour compléter ce témoignage, en voici un autre qui montre qu’il faut être prudent.

De ne surtout pas la toucher, car avec son énergie divine, elle pourrait nous anéantir.

Extrait du journal « La Vierge des douleurs de l’Escorial » n° I08 – Trouvé également dans le Stella Maris du mois de mai 2011.

Quand on fait partie de l’entourage d’Amparo (la voyante de l’Escorial), forcément, on est témoin de choses surnaturelles. (…) L’Archange Gabriel est le protecteur de l’œuvre (dédiée aux personnes âgées). Il arrive qu’il nous apparaisse par exemple lorsque nous sommes à la chapelle. À ce moment-là nos jambes chancèlent… C’est assez impressionnant… Extérieurement, il prend le corps d’Amparo. C’est ce que l’on appelle la bilocation. Il est arrivé que Luz Amparo ait été vue en Afrique dans un hôpital en train de soigner un malade, et au même moment, elle est chez elle et elle vous dit qu’elle n’a pas mis les pieds dehors ! C’est un témoignage qui a été attesté. Moi je ne suis pas théologienne et je ne sais pas vous expliquer cela, les prêtres sauraient vous l’expliquer mieux que moi-même ; moi je ne peux témoigner que de ce que je vois.
En fait, on a devant soi Luz Amparo, mais ce n’est pas la Luz Amparo habituelle. Elle a une très grande majesté, les yeux plutôt bridés, et elle parle avec beaucoup d’autorité et d’énergie. Si on s’approche d’elle pour l’embrasser, elle vous dit tout de suite de ne surtout pas la toucher, car avec son énergie divine, elle pourrait nous anéantir. C’est bien sûr l’Archange Gabriel qui est en train de nous parler.

Il a un grand disque sur sa poitrine et il vient nous donner des conseils avec la permission de Dieu. Il nous dit par exemple que, lorsque nous sommes devant le Saint Sacrement, nous devons être des fleurs vigoureuses et non des fleurs fanées. Quand nous sommes devant le Roi du Ciel et de la Terre, nous devons être entièrement concentrées dans la prière et ne pas penser à ce que nous allons faire dans une heure… Il arrive aussi que l’Archange donne des conseils à chaque religieuse. Il nous demande d’avoir une grande révérence envers Dieu.
Une fois l’Archange Gabriel nous a dit qu’il allait nous marquer du Sceau. Il nous a toutes regardées avec intensité, les unes après les autres. Une fois qu’il a dit ce que nous devions entendre, il se prosterne devant le Saint Sacrement, son front touchant son genou, il nous bénit et il nous dit : « La Paix soit avec vous », ce que la vraie Luz Amparo ne nous fait jamais. Elle ne peut pas nous bénir.
Puis il quitte la chapelle à reculons, pour ne pas tourner le dos au Saint Sacrement. Et il disparaît d’un coup. Il n’y a plus personne. On regarde partout, à droite et à gauche, il a disparu. L’Archange peut aussi apparaître lorsque nous sommes en train de nous occuper de personnes âgées. Mais chaque fois que l’Archange apparaît, nos jambes chancèlent. (…)

Chapitres complémentaires :
Les Anges
Rencontrer son Ange gardien
Les enfants qui voient des anges

Vision de la régénération de la robe de baptême pour notre premier enfant.

Extrait de mon autobiographie : Une vie dans le surnaturel

Notre premier enfant se nomme Augustin (né en 2001), et un fait surnaturel intense va se produire durant la grossesse. Dieu me donna un matin le privilège d’avoir une vision. Le rêve et la vision sont deux choses bien différentes. Si le rêve a lieu durant le sommeil, la vision arrive alors que vous ne dormez pas. Tout était très impressionnant. Tellement que mon système nerveux avait été comme « anesthésié ».

Cela arriva à trois mois de la naissance. Nous étions le matin durant nos vacances d’été, et j’étais allongé sur mon lit lorsque la vision commença. Le sujet en était une réunion de famille pour la bénédiction, ou plutôt la régénération, de la robe de baptême pour notre premier enfant. Il y avait des gens de la famille de ma femme que je ne connaissais pas (la robe de baptême appartenait à ma belle-famille) dont la mère de mon épouse qui, décédée d’un cancer quand ma femme était adolescente, venait du Purgatoire pour la cérémonie. Son corps était dans un état de décomposition fort avancé, et sous mes yeux, je le voyais se recomposer. Le spectacle n’était pas supportable, mais mon corps était comme sous l’emprise d’un fort calmant surnaturel. Une fois le corps reconstitué, il lui manquait un bras et des éléments du visage, signe que la purification ne devait pas être encore achevée.

Une fois que la recomposition du corps de ma belle-mère fut terminée, je m’approchais d’elle et lui dis que l’on s’était déjà vu, car une fois, j’avais rêvé de la Sainte Vierge qui me disait qu’elle protégeait notre famille. Mais j’avais cru à tort que cette dame était la mère de ma femme. Lorsque, durant la vision, je dis cela à ma défunte belle-mère, une voix derrière moi m’interrompit pour me signaler mon erreur.
Puis je vis d’autres personnes arriver. La robe de baptême que je voyais et qui avait déjà servi pour plusieurs générations, fut régénérée, devenant d’un blanc éclatant.

Lorsque la vision se termina, j’ouvris les yeux, toujours allongé sur mon lit. C’était une expérience éblouissante et l’ambiance visuelle et surtout sonore était d’une très forte intensité.
On savait maintenant que ma belle-mère était encore au Purgatoire, on lui fit donc dire quelques messes.

Pour info : extrait de l’ouvrage « Les âmes du Purgatoire dans la vie des saints » (Ed. Resiac).
Avant d’accéder au Paradis, les âmes des élus passent en moyenne 30 à 40 ans dans le Purgatoire… Environ une âme sur 10 000 élues va au Paradis directement.

Je suis un de tes guides. Plusieurs individus sont là pour t’aider en différents aspects de ta vie

Un extrait du livre de William Buhman : Voyage au-delà du corps.

Entrée du journal, le 5 décembre 1986.
Je suis couché sur mon lit en train de visualiser mon salon et de me répéter « Maintenant, je sors de mon corps » pendant une quinzaine de minutes. Après m’être endormi, je sens les vibrations et fais spontanément une roulade de côté pour sortir de mon corps. Je tombe par terre et ouvre les yeux. Tout est embrouillé et je me sens extrêmement lourd et déphasé. Je rampe sur une courte distance et lance avec force : « Je suis aussi léger qu’une plume. » Je sens une puissante vague d’énergie monter en moi et suis instantanément plus léger et capable de me dresser debout. Tandis que je m’éloigne de mon lit, ma vision demeure embrouillée et je fais donc une autre requête : « Clarté, maintenant ! » Ma vue devient tout d’un coup parfaitement nette et je m’enfonce immédiatement à grands pas à travers le mur de ma chambre et dans un environnement lumineux où le vert domine. Jetant un regard à la ronde, je me rends compte que je suis dans un vaste champ.

Je me sens quelque peu désorienté par le changement rapide de paysage et demande spontanément avec force : « Où suis-je ? » Je sens soudain la présence de quelqu’un tout près de moi et toute une série d’images d’une grande netteté surgissent en mon esprit. :
« Tu as élevé ta fréquence vibratoire lorsque tu as demandé à être plus léger et à nouveau lorsque tu as demandé la clarté. Tu es alors entré dans un environnement ayant une fréquence plus élevée qui est très proche du niveau physique. »

Je suis stupéfié par la clarté des images apparaissant en mon esprit. C’est difficile à décrire, mais ce sont des représentations visuelles d’idées et non des mots. La communication est beaucoup plus directe et précise qu’avec des mots. J’en comprends le sens et cherche à en connaitre la source. Je peux sentir la radiation d’énergie émanant de quelqu’un se trouvant directement face à moi, mais je ne vois rien. Par curiosité, je demande à voix haute : « Qui êtes-vous ? »

À nouveau les images affluent dans mon esprit. « Je suis un vieil ami qui observe tes progrès. » Les sentiments véhiculés par les images sont chaleureux et amicaux. Je me sens parfaitement à l’aise et demande avec fermeté : « Je veux vous voir. »
Complètement ébahi, je vois apparaître une silhouette aux contours flous. L’hologramme transparent d’un homme devient graduellement plus dense devant moi. Il a les cheveux bruns ainsi qu’une courte barbe et porte une longue robe pourpre. Il mesure environ 1,80 m et un sourire radieux illumine son visage. Je suis d’abord très surpris par cette matérialisation rapide, mais il semble sentir mon malaise et une série d’images réconfortantes apparaissent en mon esprit : « Tu n’as rien à craindre. Toi et moi sommes de vieux amis. » Je sens son amitié et retrouve mon calme. Tandis que je dévisage cet homme, il paraît content de me voir. Il semble lire dans mes pensées et répond aux questions qui fusent dans mon esprit.
« Je suis exactement comme toi, la seule différence étant que je ne possède pas de véhicule physique. Il y a fort longtemps que nous sommes amis, et nous avons œuvré ensemble à de nombreux projets depuis l’intérieur. Toi et moi avons poussé nos explorations bien au-delà de la seconde membrane. À présent, tu explores à nouveau la région dense… Tu éprouves une étrange fascination envers le monde physique, une fascination que je ne partage pas. »

Il y a un court silence alors que mes questions se forment. 

« Je suis un de tes guides. Plusieurs individus sont là pour t’aider en différents aspects de ta vie. En un sens, chaque personne t’apportant son aide est spécialiste en un domaine bien déterminé de l’existence. Toi et moi aimons explorer l’univers intérieur, et je suis donc ici pour t’aider dans cette partie de ta vie… Tu avais conclu avec justesse qu’un guide ne se permettrait jamais d’interférer dans l’évolution naturelle du développement personnel d’un individu. Nous sommes conscients qu’il nous faut demeurer dans l’ombre, à moins que l’on ne nous demande de l’aide. Et même en ce cas, nous devons évaluer la situation et ses conséquences avant de poser un geste. »

Les questions se bousculent dans ma tête. L’être qui est là devant moi semble comprendre et anticiper mes pensées. Ses images-pensées rassurantes répondent successivement à des questions bien précises.

« Chaque personne qui vit une expérience de sortie hors du corps, ou de mort apparente, a un guide présent durant l’expérience. L’aide est toujours disponible mais elle doit être demandée… Il n’y a rien à craindre, mais beaucoup de gens n’ont toujours pas pris conscience que leurs pensées manifestent leur réalité. Comme tu le sais maintenant, cela peut se produire instantanément. Le résultat final peut s’avérer surprenant pour l’explorateur novice. La plupart des habitants du monde physique n’exercent aucun contrôle sur leurs pensées. »

Après une courte pause, il ajouta : « Comme tu es en train de l’apprendre, la maitrise de ses pensées et la concentration sont absolument essentielles. Ceci est tout particulièrement vrai lorsqu’on explore plus en profondeur les dimensions intérieures de l’univers. Ta maitrise s’améliore, mais tu as encore des peurs à surmonter… Tu as ressenti tes peurs lorsque je suis devenu visible pour toi ; je pouvais voir que tu chancelais dans ton champ d’énergie et que tu étais sur le point de réintégrer ton corps… Ne l’oublie jamais, lorsque nous arrivons à vaincre nos peurs, nous obtenons notre libération. Très prochainement, tu découvriras de nouvelles manières d’affronter tes peurs, autant dans le corps physique que dans tes corps de fréquences supérieures. Chaque expérience visera un but précis ; malgré les apparences, chaque obstacle est un bien. »

À cet instant, je réintègre brusquement mon corps physique et ouvre les yeux. Je sens qu’on me prépare pour quelque chose à venir, mais je n’ai pas la moindre idée de ce que cela peut être. J’éprouve un étrange sentiment d’amitié envers cet homme. Je comprends que ses intentions sont positives et me sens relativement mieux préparé à faire face à l’inconnu. Sa dernière image-pensée résonne encore en mon esprit : « Malgré les apparences, chaque obstacle est un bien. » Je ne peux m’empêcher de me demander s’il m’expliquait là mon passé ou bien s’il me préparait pour mon avenir. (…)

Je me suis senti comme arraché à mon corps physique.

Extrait de mon livre : Le voyage astral et la vision à distance. Disponible sur Amazon.

(…) J’avais entretemps découvert les vertus de la couleur verte. J’ai donc eu envie d’explorer à fond cette couleur. Durant une journée complète, j’ai donc pensé à la couleur verte. Je savais d’expérience que cela m’apporterait des choses positives.
Puis arrive la nuit. Au réveil, j’ai testé le rendormissement en se concentrant sur mon aura que je visualisais en vert (et non plus en bleu) et cela provoqua une sortie astrale. En voici le récit :

(5 décembre 2020) Je me suis senti comme arraché à mon corps physique. C’est donc par éjection violente que je suis sorti. Je me suis retrouvé proche de mon plafond et je ne voyais rien. J’ai immédiatement appliqué le conseil que je donne dans ce livre, à savoir appeler son ange gardien. En l’appelant, cela a actionné la parole de mon corps physique, et j’ai senti ma mâchoire bouger, tout en étant toujours dans l’astral. J’étais comme à deux endroits à la fois. Voyant que mon ange gardien ne venait pas, je me suis mis à être attentif autour de moi, attendant pour voir si un esprit mauvais n’allait pas m’attaquer. Ne voyant rien venir, je passais à l’étape suivante : changer de lieu.
J’ai voulu rendre visite à deux amies passionnées de voyage astral (deux sœurs qui habitent ensemble : Catherine et Isabelle, rencontrées en 2020 lors d’un stage de Jean-Pierre Girard). Penser à elles n’ayant pas suffi à provoquer le déplacement, Je me suis concentré sur Catherine et j’ai tourné sur moi-même pour rechercher son axe géographique et me sentir attirer :
… après un demi-tour, je me suis senti aspiré dans une direction. Je me laissai aller, comme aimanté par ma cible.
Aucun effet n’arriva, mais je ne suis pas sûr d’avoir terminé le tour, puis cela se transforma en rêve. Je m’étais focalisé sur Catherine et je l’ai naturellement bien vu dans ce rêve, mais on change de registre. Un rêve peut très bien n’être qu’une création intégrale de l’esprit. Néanmoins un détail du rêve ne m’a pas échappé :
Je me suis retrouvé à un moment presque tout nu et j’ai donc voulu me vêtir (être nu devant une femme en nuisette était gênant). J’ai remarqué que ma peau était très blanche, dépourvue de la moindre couleur. Deux habits s’offraient à moi, une chemise bleue, et une verte équipée d’un scapulaire (protection spirituelle que je porte en permanence). Ce rêve laissait donc entendre qu’il est préférable de se focaliser sur la couleur verte.
M’étant réveillé, je réessayais le rendormissement par cette méthode (pour être définitivement convaincu de son efficacité) et tout refonctionna, je me rendormis avec un rêve.
Ayant raconté aux deux sœurs cette sortie et la partie « rêve » qui a suivi, Catherine me révéla qu’elle dormait à la même heure et qu’elle se souvient avoir vu en rêve un homme torse nu s’approcher d’elle.

Puis j’entendis une voix qui me dit mot pour mot « Et ta mission ? »

(Vincent) Une seule fois mon Ange gardien m’a parlé dans l’astral, en voici le récit :
Il s’agissait d’une sortie spontanée qui faisait suite à de nombreux exercices de relaxation. J’habitais alors dans le 15e, à Paris, au 1er étage d’un immeuble.
Nous sommes en 1995 et un dimanche matin, alors que je rêvassais dans mon lit, je me suis retrouvé éjecté de mon corps. J’étais en grande forme et je faisais des séries de looping dans les airs à travers tous les étages de l’immeuble. Je m’apprêtais à en faire d’autres indéfiniment tellement c’était agréable et tellement je me sentais bien.
Puis j’entendis une voix, que j’attribuais à mon Ange gardien, et qui me dit mot pour mot « Et ta mission ? ». N’ayant aucune mission de prévue, je pris un peu peur, car la voix était plutôt masculine et ferme, et je regagnais mon corps.
Bien qu’il soit très difficile de sortir de son corps, une fois qu’on y est, aux moindres soucis (ou ennuis) on n’hésite pas à regagner son corps avec la fausse idée que l’on pourra y retourner facilement.

Un groupe d’hommes habillés de robes noirs qui étaient placés autour d’un globe terrestre.

Année 1996 – Cela commença par un rêve flou, puis je repris conscience : J’étais dans un terrain vague et j’assistais au loin à une cérémonie étrange. Il y avait un groupe d’hommes habillés de robes noires qui étaient placés autour d’un globe terrestre, de plus d’un mètre de diamètre environ, et je sentais que cette Terre (notre Terre) était en leur pouvoir. Je sentais beaucoup de choses mauvaises qui sortaient de ces gens et le souvenir de cette sensation m’a donné la nausée durant plusieurs jours.
Assez rapidement l’un des hommes a dû sentir ma présence car il se retourna. Pris de panique, je commençais à fuir, mais je fus rapidement bloqué par une grille. Je me dis alors : « je suis dans l’astral, donc je traverse la matière » et après avoir pensé ça, j’ai pu traverser la grille. Je courus puis volais dans les airs en ligne droite à l’horizontal à toute allure. On devait être dans une ville car je sentais que je passais à travers plusieurs séries de pâtés de maisons.
Puis, je fus bloqué par un mur blanc infranchissable. Je tombais au sol et je vis « l’homme mauvais » me rejoindre. Il s’arrêta à quelques mètres de moi et me « sermonna », me disant qu’il était interdit de les espionner, et vu que, à ses yeux, je semblais maîtriser le voyage astral (ce qui était faux), il me dit que je pouvais travailler pour les services secrets de divers pays, et il me citait la CIA et d’autres services dont j’ai oublié les noms. (Il ne devait donc pas savoir de quel pays je venais).
Puis la scène s’arrêta et je me réveillais avec un fort dégoût qui dura plusieurs jours.

En cassant la vitre, je sortais en réalité de mon corps et traversais dans la foulée le mur de ma chambre.

(Vincent) Expérience personnelle – Globalement le voyage astral est sans danger car les Anges gardiens veillent, mais néanmoins on peut y vivre quelques expériences éprouvantes. Voici le récit d’une attaque nocturne peu banal.
Probablement vers 1996, je dormais tranquillement lorsqu’un rêve s’installa où je me retrouvais dans une sorte de vaisseau spatial qui était attaqué par une pieuvre géante, plusieurs personnes venaient vers moi pour que je règle la situation, car j’étais le capitaine du vaisseau. Je me dirigerais dans la salle de contrôle tapissée de grandes vitres, j’en cassais une et sortis du vaisseau. Le rêve se termina pour s’enchainer par une sortie astrale.
En cassant la vitre, je sortais en réalité de mon corps, traversais dans la foulée (pris par l’élan) le mur de ma chambre et me retrouvais sur un petit toit qui se trouvait réellement là,
Je fus tout surpris d’être à cet endroit et je réalisais d’avoir traversé le mur. Je fis donc le tour et rentrais dans ma chambre par la fenêtre avec prudence. Je vis alors mon frère – avec qui je partageais l’appartement – qui se trouvait en esprit près de mon corps réel et il y plongeait ses mains (d’où le rêve de la pieuvre qui tentait de rentrer dans le vaisseau).
Je rentrais dans ma chambre, passais à côté de lui et je vis mon corps de l’extérieur, qui m’apparaissait comme vide – comme une chambre à air. Je m’y glissais délicatement et me réveillais, l’incident était clos.

Voici un rêve fait il y a bien longtemps mais très instructif.

Extrait de mon autobiographie : Une vie dans le surnaturel

À 17 ans, pour avoir un peu d’argent de poche et pour être habillé un peu correctement, je décidais de poser des petites annonces pour garder des enfants durant mes soirées. En parallèle, j’entrepris de réciter vingt « Je vous salue Marie » pour obtenir facilement ces babysittings. Tout cela fonctionnait très bien, j’étais satisfait de mon petit « commerce » avec Dieu. Mais rapidement, une nuit, j’eus droit à un rêve pour me dire que je faisais fausse route dans ma méthode. C’est à cette occasion que je découvris le système des rêves comme « outil de communication » avec le Seigneur. Le voici.

J’étais un petit garçon et je rentrais dans une boulangerie. Je tendais à la marchande 20 francs pour un gâteau, lorsqu’un garçon de mon âge entra à son tour. Il était particulièrement bien habillé, avec une tenue « costume marin » de l’ancien temps, faisant penser à un enfant-modèle. Il se dirigea vers la boulangère qui se détourna de moi, et avec un sourire, elle lui donna gratuitement un gâteau.

Moralité, on peut prier pour fusionner avec Dieu, pour aider son prochain ou pour son développement spirituel, mais, pour peu que l’on soit un « enfant-modèle », Dieu pourvoira à nos besoins matériels comme un père pour son enfant, c’est-à-dire gratuitement. C’est d’ailleurs ce que nous enseignent les Évangiles : « Chercher le royaume de Dieu et sa justice, et tout vous sera donné de surcroit ».

Vincent : Depuis janvier 2024, le soir avant de m’endormir, je demande à mon Ange gardien un rêve d’enseignement, que je reçois. Les mois d’avant je faisais systématiquement un cauchemar au milieu de la nuit, sûrement une phase préparatoire à cette aventure spirituelle.

Dixième rêve : il y a toujours plus malheureux que soit.

Dans un premier temps je pensais n’avoir fait aucun rêve d’enseignement, mais finalement j’avais fait celui-ci, qui n’est peut-être pas anodin : j’habitais chez des gens qui possédaient une maison vraiment en mauvais état. Peut-être pour nous dire qu’il y a toujours plus malheureux que soit.

Neuvième rêve : Ne doit pas surestimer une œuvre, exagérer son importance.

En réalité aucun rêve durant la nuit. Au réveil j’étais un peu déçu, reprochant même à mon Ange son manque de régularité, de fiabilité, alors qu’il ne m’a jamais rien promis.
Je décidais malgré tout de me mettre en état second, de forcer le sommeil et j’eus une vision. J’admirais une œuvre d’art, une sorte de mosaïque – dont je n’étais pas l’auteur – et je décidais de la placer sur un mur que j’élevais bien haut pour la mettre en valeur, et puis ce mur et cette œuvre finirent par me tomber dessus.
Conclusion : On ne doit rien exiger de ce qui n’est pas de notre ressort, et on ne doit pas surestimer une œuvre, exagérer son importance.
D’ailleurs, lorsque j’ai commencé cette aventure spirituelle, j’avais le pressentiment qu’il y aurait forcément des nuits sans rêve et qu’il fallait l’accepter, m’y préparer.

Huitième rêve : Être à sa place.

Dans le rêve, j’assistais à une compétition de natation pour enfants, j’étais donc dans la tribune avec les parents qui regardait leurs enfants nager, sauf que je n’avais pas d’enfant qui participait à cette compétition, et j’avais donc le sentiment de ne pas être à ma place. Je prenais part à une activité familiale pour laquelle je n’étais pas destiné, n’ayant dans ce rêve ni femme ni enfants. Ce décalage me fit quitter la scène, et en sortant, je remarquais que les sanitaires étaient exclusivement pour enfants (mobilier de très petite taille), ce qui me confirma ce sentiment de ne pas être à ma place.

Une anecdote pour illustrer cet enseignement. La voisine d’une de mes sœurs, n’ayant pas d’enfants, avait un chien, A l’anniversaire de cet animal, elle organisait une fête comme on le ferait pour un enfant, et les enfants de ma sœur y étaient invités. Je me rappelle avoir pensé que ce type de fête me semblait inappropriée. Ne pas avoir d’enfant devait permettre de faire autre chose.

Septième rêve : Ne pas présumer de ses forces.

Dans ce rêve, j’accompagnais ma maman de 94 ans au supermarché. Je la voyais remplir de nourriture un gros congélateur qui lui servait de caddie, et je lui disais qu’elle était trop âgée pour agir ainsi.

Sixième rêve : Ne pas consulter son smartphone pendant la messe.

Aucun rêve durant le weekend, ce qui était prévisible, mais voici celui dans la nuit du dimanche à lundi.
J’assistais à une messe et j’avais sur mes genoux mon ordinateur portable que je consultais. J’essayais d’être discret mais le prêtre m’avait repéré et semblait ne pas apprécier.
Je dois avouer qu’il m’arrive de consulter mon smartphone lorsque le sermon est trop long ou inintéressant.

Cinquième rêve : Ne pas répondre à la provocation et s’éloigner des gens toxiques.

« Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Au contraire, si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre ». Évangile de saint Matthieu.

Ce rêve concerne donc cet enseignement. J’étais dans un grand garage dans une ambiance à la West Side Story. Et je me faisais martyriser par une bande de voyous, et le cycle de violence paraissait sans fin.

Pour illustrer cet enseignement, voici un extrait du documentaire Wild Wild Country, visible sur Netflix. « Quand le gourou d’une secte controversée érige une ville utopique en Oregon, le conflit avec les autochtones tourne au scandale national ». Cet extrait m’avait marqué car en contradiction avec l’enseignement chrétien. La suite prouvera le manque de sagesse du gourou et de sa complice, qui fera de la prison. Regarder l’extrait.

Quatrième rêve : Contre l’intérêt excessif pour les reliques matérielles.

Dans ce rêve, j’achetais le tableau d’un peintre connu, conjointement avec d’autres gens, pour finalement m’apercevoir que ces autres personnes n’avaient que du mépris pour cette œuvre, et d’ailleurs qu’ils n’avaient pas réellement donné l’argent, et cette œuvre, non signé, était après réflexion de peu d’intérêt artistique.

Cet enseignement me fait penser à ce texte de Maria Valtorta. Moi qui aime beaucoup les reliques, ce texte avait marqué mon esprit.

Vision donnée à Maria Valtorta (Italie) le vendredi 31 août 1945. Lire le texte en entier.

Troisième rêve : le sommeil

Je rêve de la notion de maladie et de se soigner. Cela me réveille vers 3 heures du matin et me perturbe un peu. Pour me rendormir, car je n’avais pas du tout sommeil, je me concentre sur mon « corps de lumière » (technique pour forcer le sommeil) mais en prononçant intérieurement le mot « guérison ». Je me rendors instantanément pour me réveiller vers 10 heures du matin.
M’interrogeant sur ce qui avait pu provoquer un tel sommeil, je me rappelai qu’il y a de nombreuses années, j’avais découvert que le mot « guérison » prononcé (intérieurement) avant de s’endormir avait la particularité de générer un sommeil prolongé.
À l’époque j’avais fait des expérimentations, et les expressions comme « je veux bien dormir » ou « dormir longtemps » n’avaient pas eu d’effet. Seul le mot « guérison » est efficace.

Deuxième rêve : Ne pas avoir d’armes à feu chez soi.

Dans ce rêve, j’avais chez moi une arme de guerre, en prévision de troubles guerriers à venir. J’étais tout contant et je manipulais chez moi cette arme, voulant par exemple tirer sur un mur pour tester l’arme, mais à chaque fois je risquais de blesser quelqu’un de mon entourage par des manipulations hasardeuses.

Pour l’anecdote, lorsque j’étais enfant, je me rappelle avoir dit à mon grand frère que lorsque je serais grand, j’aurais chez moi une arme à feu, il me répondit que je finirais par tuer accidentellement un de mes proches.

Premier rêve : ne pas voler.

Dans le rêve, j’étais dans le rôle de quelqu’un qui venais de dérober des objets à une personne vulnérable, puis j’en avais des remords, et j’essayais désespérément et discrètement de lui rendre les objets volés, pour ne pas subir la honte d’être découvert et supporter son jugement.