(Wikipédia) Nizier Anthelme Philippe, parfois désigné comme Monsieur Philippe, Maître Philippe ou encore Maître Philippe de Lyon, né en 1849 à Loisieux et mort en 1905, est un mystique et guérisseur français.
Philippe s’est heurté à diverses attaques venant des médias, des médecins ou des hommes politiques en France et en Russie ; certains de ses détracteurs l’ont accusé d’utiliser la sorcellerie pour guérir les gens. Il suscita pourtant l’admiration et reçut l’amitié du tsar Nicolas II, du roi d’Italie, de l’empereur d’Autriche, de l’empereur allemand Guillaume II, du roi du Royaume-Uni Édouard VII, entre autres.
(Extrait du site : maitrephilippe.asso.fr)
Anthelme Philippe naît dans la nuit, à 3h du matin. Les éléments sont déchaînés. Le hameau est secoué par un violent orage pour enfin laisser place à une grande étoile très brillante. C’est une modeste maison de paysans qui accueille cet enfant exceptionnel. Car, il est exceptionnel. En effet, quelques mois auparavant, le Saint Curé d’Ars, croisant la future mère lui annonce : « Dans quelques temps, tu auras un fils, et il montera très haut ». Ses parents, Marie et Joseph, car il fallait que ses parents se prénomment ainsi, pour que cette âme exceptionnelle puisse s’incarner, accueille leur premier-né qui sera l’aîné de 5 enfants. (…)
Monsieur Philippe avait des pouvoirs comparables à l’Italien Gustavo Rol. Au début je le considérais comme un simple guérisseur, mais après lecture de divers récits, on peut constater qu’il avait un pouvoir miraculeux très élevé, notamment par le don de ressusciter les morts.
Tout comme Gustavo Rol, Monsieur Philippe professait une foi catholique : Jésus Dieu-fait-homme pour sauver le monde et culte à la Sainte Vierge, mais parlait également parfois de réincarnation (renaissance sur terre comme purgatoire). Gustavo Rol tenait un langage identique.
Voici dans ce chapitre divers faits miraculeux qui laissent entrevoir un pouvoir quasi divin.
Les oiseaux venaient sur son ordre voltiger autour de lui, la pluie tombait à son commandement.
Les disciples de Monsieur Philippe affirmèrent qu’il commandait aux éléments, arrêtait ou provoquait l’orage ; il avait même fait tomber la foudre aux pieds de quelques-uns comme Gérard Encausse ou Auguste Philippe.
Les oiseaux venaient sur son ordre voltiger autour de lui, la pluie tombait à son commandement, etc. Son gendre racontera qu’étant tous deux à Berlin en corps physique, la présence de Monsieur Philippe en corps physique fut également constatée à Lyon au même moment, et cela « non par le phénomène de bilocation ordinaire, mais par un phénomène particulier, inexplicable, de suspension du temps et de l’espace ».
Alfred Haehl fut témoin d’expérience d’invisibilité également. Il était un jour avec Monsieur Philippe près de la ficelle de Saint-Paul, à Lyon, lorsqu’un homme l’aborda et lui demanda s’il y avait longtemps qu’il avait vu Monsieur Philippe, ajoutant qu’il serait très désireux de lui parler. Et Haehl de conclure : « Monsieur Philippe n’était visible que quand il le voulait.
Résurrection du fils d’un épicier.
Un épicier installé dans un quartier populaire et vendant à crédit, vint un jour trouver Monsieur Philippe et lui dit que son fils, pour qui cependant il avait demandé, venait de mourir. « C’est bien, lui fut-il répondu, je serai chez toi tout à l’heure. »
Arrivé à la maison de l’épicier, Monsieur Philippe lui demanda si les docteurs étaient venus. Réponse négative.
– Ton fils dort, continua Monsieur Philippe, mais dis-moi, y a-t-il beaucoup de gens qui te doivent ?
– Oui ! Tenez, de tous les gens inscrits sur ce gros cahier, c’est à peine si j’ai reçu quelques acomptes.
– Veux-tu leur réclamer ?
– Non, répond l’épicier, et puis je vais le mettre au feu.
Monsieur Philippe demanda à se faire conduire dans la chambre du trépassé, l’appela par son nom et lui rendit la vie.
Le Maître a vu le démon qui le poussait à commettre ce crime. Il a donné l’ordre à ce démon de s’attaquer à lui.
Un jour, Claude Laurent et Monsieur Philippe étaient invités chez X qui donnait un grand dîner. Parmi les invités, il y avait un médecin et sa femme. Or ce Monsieur avait eu une mésaventure avec sa femme. Il devait aller chez un malade mais avant de s’y rendre, il était passé à l’improviste chez lui et trouva, sous quelques papiers, une correspondance entre sa femme et un amant. Il bouillait de colère et de jalousie, se disant qu’il la tuerait au retour du dîner.
Il arriva le soir, chez X, à sept heures pour le dîner. Tout le monde se mit à table, quand Monsieur Philippe prit une colère formidable ! Il tapait des coups de poing sur la table, il trépignait, il maugréait… Les invités ainsi que les hôtes ne comprenaient pas, Monsieur Philippe ne se mettait jamais en colère. Il y avait probablement une raison à cette colère mais Claude Laurent, un peu sidéré, ne la comprenait pas.
Il demanda donc à Monsieur Chapas qui lui dit quelques jours après : « Dans l’assistance, un homme a eu la preuve que sa femme le trompait. Il avait décidé de la supprimer mais le Maître a vu le démon qui le poussait à commettre ce crime. Il a donné l’ordre à ce démon de s’attaquer à lui. Monsieur Philippe l’a alors manifesté par sa colère. À ce moment-là, il l’a dompté. Et rien ne s’est passé, l’homme n’a pas tué sa femme. Et tout s’est arrangé. »
En tête, conduisant le cortège, il y avait un diable rouge qui gesticulait et semblait heureux.
Un jour, Madame Chapas (femme d’un proche collaborateur de M. Philippe) vint trouver Monsieur Philippe et lui dit : Oh, cette nuit, j’ai fait un drôle de rêve. J’ai vu un grand enterrement mais dans le corbillard il y avait une tête toute décomposée. Derrière suivaient un grand nombre de prêtres et de magistrats, de membres du barreau et de la politique et une grande foule. En tête, conduisant le cortège, il y avait un diable rouge qui gesticulait et semblait heureux.
Eh bien ! répondit Monsieur Philippe, dans quinze jours tu verras exactement cet enterrement comme tu l’as vu en rêve, sauf le diable qui y sera mais que personne ne verra.
Or quinze jours après, Madame Chapas vit le cortège et c’était le cardinal X (de Lyon) que l’on enterrait. Renseignements pris, elle sut de source autorisée que tout de suite après sa mort, le corps du cardinal se décomposa et répandit une odeur telle qu’on laissa juste la tête et que, pour donner le change aux visiteurs, on simula un corps, le véritable ayant été enlevé.
Soudain, l’aspect de la pièce changea, tout disparut, et apparut le cabinet du Ministre de l’Intérieur russe.
En 1903, les séances (de guérisons) furent suspendues trois semaines sous prétexte de réparations. En réalité, à la suite d’une campagne de presse forgée par un certain Rachkowsky, Monsieur Philippe était filé journellement par la police. Il faillit même être emprisonné comme espion jusqu’au 25 avril 1903, « jour où, dit-il à Sédir, j’ai envoyé un télégramme à qui de droit ». Il lui demanda ce qu’on disait de lui. Sédir répéta les racontars : qu’il était un médium, qu’il évoquait les esprits et les défunts avec le Tsar et la Tsarine, etc. Il lui dit alors :
« Pour un million, je ne voudrais pas que cette campagne de presse n’ait pas eu lieu. D’ailleurs, je n’ai pas besoin de tant d’affaires pour que des phénomènes se produisent ; je peux te faire venir tout de suite, ici, le Tsar Alexandre et l’empoisonnement du Comte Mouraview, la scène peut être reproduite ici sur l’heure ; je peux faire revenir non seulement l’esprit des gens, mais aussi leur corps. »
Soudain, l’aspect de la pièce changea, tout disparut, et apparut le cabinet du Ministre de l’Intérieur russe ; un domestique apportait le plateau à café ; un homme en uniforme entrait, versait quelque chose dans les tasses et disparaissait ; puis le Ministre entra, s’assit, but le café tout en écrivant, puis fit les gestes d’un homme empoisonné ; Sédir entendit prononcer quelques paroles en russe, le vit essayer de se lever pour appeler, et retomber mort dans son fauteuil.
À mesure que l’enfant marchait, sa jambe atrophiée devenait semblable à l’autre.
Une femme, au type italien, vint un jour à la séance accompagnée d’un enfant et en portant un autre dont la jambe était de dix centimètres plus courte que l’autre. Monsieur Philippe passa, regarda l’enfant et ne dit rien. Il passa à nouveau plus tard, regarda l’enfant et ne dit rien. Les personnes voisines demandèrent au Maître de le guérir.
– Doit-il vraiment être guéri ? demanda Monsieur Philippe.
– Oui, dirent-elles à nouveau, guérissez-le.
– Je ne sais pas s’il doit être guéri. Nouvelle insistance. Alors Monsieur Philippe fit placer à terre l’enfant qui tomba. Puis il le prit par la main. À mesure que l’enfant marchait, sa jambe atrophiée devenait semblable à l’autre. Un médecin qui était dans la salle constata la guérison. La séance continua.
L’enfant jouait avec les rideaux pourpres qui étaient tirés devant les fenêtres à cause du soleil. Son frère voulut à plusieurs reprises l’en empêcher.
Soudain, de sa jambe guérie, l’enfant donna un grand coup dans la figure de son frère qui tomba assommé. A ce moment-là, Monsieur Philippe était tout près ; il regarda l’enfant puis les personnes qui avaient demandé la guérison, et s’éloigna en secouant la tête.
Je prends cela sur moi ; ne dis rien de cela à personne.
Lors d’une séance était entré un homme qui avait gardé son chapeau et se tenait debout près de la porte, dévisageant les assistants d’un air dédaigneux. Monsieur Philippe le pria de sortir. De l’autre côté de la porte, il lui dit :
– Pourquoi as-tu assassiné ton fils ? L’homme, ahuri, resta sans réponse.
– Tu l’as tué, continua le Maître, et tu l’as enterré sous ton escalier.
L’homme se mit à trembler et demanda pardon. Monsieur Philippe lui dit : Tu es catholique, suis ta religion.
Ils rentrèrent dans la salle. Après la séance, l’homme alla trouver Monsieur Philippe et lui dit :
– Mais, si je suis ma religion, il faudra que je me confesse.
Alors Monsieur Philippe lui répondit : Je prends cela sur moi ; ne dis rien de cela à personne.
Expérience de jeunesse
Le Docteur Jean-Pierre Gallavardin (1825-1898) fut le fondateur de l’hôpital Saint-Luc de Lyon, hôpital où devait exercer le Docteur Lalande, gendre du Maître. Il s’était intéressé plus spécialement aux remèdes d’action psychique.
En 1880, avec d’autres médecins, ils vinrent proposer à Monsieur Philippe l’expérience suivante. Ils avaient placé sept chiens dans sept chambres différentes de diverses maisons de Lyon. Ils voulaient qu’à l’heure dite, Monsieur Philippe tuât les chiens à distance.
Monsieur Philippe leur répondit : « C’est dommage de supprimer des existences mais, puisque vous le voulez, vous pouvez aller voir, vos chiens sont morts ! »
Enseignement : Il vaut mieux être enterrer qu’incinérer.
Le défunt retrouve ses parents et amis pour l’accueillir. Quelquefois, c’est le Maître (Jésus) Lui-même qui vient pour recevoir notre âme et la diriger vers l’endroit où, rendant ses comptes, elle doit, sous une autre forme, continuer à œuvrer puisque vous savez que l’action ne cesse pas.
Quant à pouvoir expliquer l’aspect, tout autre, de la vie passé le voile, c’est d’autant plus impossible que les modes d’activités ont un rythme différent et, n’ayant plus les limites de nos trois pauvres dimensions terrestres, toutes nos comparaisons restent vaines.
La mort ne peut attrister, au contraire, nous devrions aspirer et nous prêter à ces heureuses périodes de changement.
Il vaut mieux être enterrer qu’incinérer, employer un cercueil de bois et non de plomb, le mettre dans la terre et non dans un sépulcre, entourer le corps de ouate pour qu’il ne souffre pas du froid. Mais tout ceci n’a aucune importance que celle que l’on veut y attacher, laisser la Nature faire sa besogne est mieux d’une façon générale.
Ne demandons rien aux morts, ils ont leur travail, on ne peut pas communiquer avec eux. Après la mort on souffre encore tant que la matière n’est pas tombée en poussière. (…). Laissez les morts où ils sont et ne cherchez jamais à les déranger, car l’Évangile dit : « Laissez les morts enterrer les morts. » Ne vous tourmentez donc pas l’esprit pour savoir ce qu’un mort est devenu, car nul ne sait d’où il vient ni où il va.